Vues diverses de Hongrie

Ce que je peux regrette ici et ce malgré que j'aime la chasse c'est ça :


Une bête magnifique, certes vieille mais faut la laisser vivre la fin de sa vie. Tant pis pour le trophée. J'ai été appris à chasser les bêtes pas belles, celles qui ne pourraient plus ou pas se reproduire. Logique pour moi.

Là non plus, plus de 140 faisans mâles. Bref certainement un lâché devant soi, débile, c'est de l'abatage pur et simple. Aucun plaisir de chasser avec son chien de de devoir débusquer du gibier. Ca j'aime pas.

Une petite route pour aller chez un bon copain proche de chez nous. C'est de pire en pire, d'années en années.




Par contre un autre qui chasse a eu un mouflon.

Ca se mange mais franchement c'est très fort en gout, même trop fort.

Je continue avec un incontournable les lángos en Hongrie, quasiment le plat national ou presque avec la goulache.

Le nom de la plus petite ville du pays ne vient peut-être pas immédiatement à l’esprit de tout le monde. Mais si nous disons super lángos, tôt ou tard, le nom de Pálháza sera entendu dans tous les coins du pays.



Située à 87 km de Miskolc, Pálháza est célèbre pour deux choses. D’une part, c’est officiellement la plus petite ville de Hongrie en termes de population – selon les données de l’année dernière, elle ne compte que 945 habitants. Cependant, sa renommée n’a pas atteint la rédaction de SK à cause de cela, mais grâce à une délicatesse appréciée du public. En réponse à notre question sur notre page Facebook, plusieurs d’entre vous ont recommandé Pálháza Lángos comme l’un des meilleurs brûleurs de flamme du pays. Mon collègue photographe Timi et moi avons donc fait un voyage pour voir pourquoi le four à flamme de Zemplén est si populaire.

Pálháza Lángos vaut le détour

J’avoue que je ne suis pas le randonneur le plus dévoué du monde, mais je prends toujours le pays sur mon cou pour un bon lángos. Cependant, Pálháza Lángos peut également être facilement visitée par les randonneurs expérimentés, car la petite ville est située à côté de l’itinéraire du Tour bleu national. Avec un détour d’un peu plus de 3 km depuis la gare de Bózsva, nous sommes déjà sur place. Il n’est donc pas surprenant que la petite unité ait acquis une renommée nationale.



Le four à flamme de Palháza est situé à l’étage inférieur d’une maison avec jardin. Sándor Angyal et Diána Angyal y cuisent des lángos depuis 2006, en hiver comme en été. Et pourquoi ont-ils choisi Lángos ? La réponse est simple : parce qu’il n’y avait pas d’autres flammes dans la région.

Flamme lisse et rembourrée dans la gamme
À première vue, il donne parfaitement l’impression du lac Balaton : des gens affamés de flammes font la queue devant une petite fenêtre, mais il n’y a aucune trace de l’odeur du pétrole. La gamme n’a pas été trop réfléchie, le lángos est disponible en deux versions, unie et remplie. Nous avons trouvé un classique au fromage et à la crème sure et une version farcie de fromage fumé et de bacon. Et bien sûr, l’ail n’était pas en reste, si nous ne prévoyions pas de rendez-vous pour la journée.



Nous avons appris de Diana que la pâte à la flamme est faite avec du levain et contient également des produits laitiers. Comme il l’a dit, le secret de la recette est qu’il n’y a pas de secret. Il devait y avoir un truc après tout, car la flamme n’était pas huileuse du tout. Nous avons obtenu un disque grillé brun doré, léger et moelleux, délicatement croquant, dans lequel il était amusant de croquer.
Le fromage classique et la crème sure (1500 HUF) sont tels qu’ils sont écrits dans le grand livre. Ni la crème sure, ni le fromage, ni même l’ail n’ont été épargnés. (Chasseurs de vampires préférés ! ) La flamme rembourrée (1800 HUF) est en fait un sac allongé, qui est également léger et aéré. Grâce à sa conception, il peut être consommé confortablement même sur le pouce, sans avoir à s’équilibrer avec le grand disque ou à se précipiter pour des morceaux de fromage râpé qui tombent. C’est aussi un bon choix si vous ne voulez pas interrompre la randonnée pour un déjeuner rapide.

Pálháza Lángos est une idylle rurale

Nous sommes arrivés à Zemplén avec de grandes attentes, et Pálháza Lángos n’a pas déçu. Timi et moi avons coupé les deux flammes en quelques minutes, et à notre grande surprise, le kayacoma ne nous a pas du tout submergés. Pas de sensation de « caillou dans l’estomac », juste une satiété agréable. Le four à flamme de Palháza est ouvert toute l’année du mardi au samedi, mais préparez-vous à ne vous asseoir qu’à des tables extérieures. Cependant, il y a aussi un coussin de siège pour manger sur place, afin que vous puissiez déguster des lángos fraîchement cuits même par temps frais - et ce silence unique que vous ne trouverez certainement nulle part dans la grande ville.

L'état de la route, l'hiver est passé par là ...

vania a écrit:

L'état de la route, l'hiver est passé par là ...

J'ai toujours connue cette petite route comme ça mais c'est de pire en pire.

Ces 3 cartes sont intéressantes, elles datent d'avant la WWII, c'est surtout d'y voir la Hongrie d'avant, le territoire était grand, aujourd'hui c'est largement divisé par deux. En bref il y avait Kosice, cette ville dont je parle souvent qui est aujourd'hui en Slovaquie. mais aussi Uzhhorod, en Ukraine. C'est là où on a été il y a 20ans (environ) pour notre première visite vraiment à l'Est.
Je reviens sur cette ville : l'autre jour il y avait un reportage à la télé sur cette ville, une juive qui avait été dans les camps et en était réchappée revenait dans cette ville. Elle était hongroise et voulait voir "son passé". Une femme très digne et pas du tout "m'as tu vu". Très simple. Elle parlait l'anglais donc pas de souci pour moi. C'était sous-titré en hongrois. Elle a vu des gens qui avaient connu ses parents, disparus dans les camps. D'un seul coup ils ont presque fait la gueule ! ils avaient pensé qu'elle voulait reprendre ses terres et maisons, mais non. Un passé émouvant, sincèrement. Cette femme était vraiment attendrissante. Je pense que ce reportage était vieux, disons 30 ans ou un peu plus. Elle expliquait bien les frontières d'autrefois. Sa Hongrie perdue etc...

Désolé coupure d'internet ce sera en deux.

Voisinage inquiétant...

vania a écrit:

Voisinage inquiétant...

Pas forcément sauf que durant la WWII les gens "indésirables" étaient très proches des camps de concentrations ou d'exterminations.
Regardes déjà où est Auschwitz, c'est très proche. Comme disait la personne dont je parlais hier, elle pensait aller travailler dans les vignes de Tokaj, c'est ce que les allemands avaient dit, lorsqu'elle a vu les wagons elle a eu un gros doute, des petites fenêtres ses doutes se sont confirmés, ce n'était pas du tout la bonne direction, en voyant la Pologne elle a compris qu'il se passait quelque chose de pas normal et de beaucoup plus grave, elle était très jeune mineure il me semble, etc... Elle a échappé aux chambres mais pas au travail épuisant. Sans manger, presque, de voir les autres mourir, ça marque fort lorsqu'on est très jeune.

Hier matin une petite balade de 120 kms ça et là à travers la campagne.  Le ciel était légèrement ocre dû à la tempête dans le désert et du coup un peu de sable mais beaucoup moins qu'en France les jours précédents. On a roulé, calmement sur des routes parfois très belles mais souvent pourries !  30 / 50 km par heure et les suspensions encaissent. Plus c'est pas drôle.
Visite d'un petit marché de 5 exposants et achat de fromage.
Dommage on n'a pas prit de photo.
Plus loin :

Un château perché sur une colline, faudra qu'on y retourne, là il était tard.

Les photos sont pas nettes à cause de ce sable. Mais il faisait environ 26° C.



Ci-dessous le panneau qui était là-bas :

Notre prunier, autrefois il était plus grand mais on a dû en couper un peu car ça allait chez la voisine, ensuite celui qui a acheté sa maison a construit une cheminée qui l'a brûlé en haut.  Il en reste mais c'est dommage, par contre il donne des prunes fantastiquement bonnes.

On a d'autres pruniers mais petits et qui donnent pas de bons fruits. C'est mangeable mais c'est pas ça.

J'ai un cerisier, qui me pose deux problèmes.
Il grandit et le jardin est petit, ne va t-il pas me bouffer mes canalisations souterraines ?
Et il est plein de parasites volants qui bouffent tout, feuilles, fruits encore verts: corbeaux, pigeons, pies..., sans que le moindre répulsif/éffaroucheur ne soit efficace...

vania a écrit:

J'ai un cerisier, qui me pose deux problèmes.
Il grandit et le jardin est petit, ne va t-il pas me bouffer mes canalisations souterraines ?
Et il est plein de parasites volants qui bouffent tout, feuilles, fruits encore verts: corbeaux, pigeons, pies..., sans que le moindre répulsif/éffaroucheur ne soit efficace...

Les racines peuvent poser problème. Les parasites dont tu parles ne mangent pas ces fruits, des merles oui et des moineaux. Faut aussi laisser manger les volatiles, c'est leur vie, on leur prend bien leur territoire.

C'est pas loin de chez nous, environ 50/70 kms et ça indique la direction de l'Ukraine, juste derrière.

Samedi dernier on a été dans une petite fête chez des voisins et il y avait de la soupe à la poule à manger, juste quelques photos :

Oui je reconnais que c'était un peu gras ! 

La Pálinka qui allait avec, déconseillé aux débutants, surtout pour moi. 

Les légumes de la soupe.