La trajedie du SS Kachidoki Maru et Rakuyo Maru

Le SS Kachidoki Maru était un ancien navire à passagers américain du nom de SS Wolverine State lancé en 1920.

Le SS Wolverine State a été construit en 1920, l'un des sept navires de type Design 1095 ship , par le United States Shipping Board de la New York Shipbuilding Corporation
à Camden.
Rebaptisé President Harrison en 1922, il était exploité par Swayne & Hoyt Lines sur un service reliant la côte ouest des États-Unis au Brésil et à l'Argentine
avec la ligne Pacifique-Argentine-Brésil.
En 1923, le navire a été transféré à la American President Lines et a navigué sur leur "service de passagers autour du monde" jusqu'en 1938.


Caractéristiques générales
Type Design 1095 Navire de transport de passagers et de marchandises
Tonnage
10 533 TJB
6 195 TRN
13 034 TPL
Longueur 153,0 m
Poutre 19,0 m
Profondeur 8,6 m
Puissance installée 782 Nhp, 7 000 ihp
Propulsion
2 x New York Shipbuilding Co. 4 cylindres triple expansion
Helices jumelées
Vitesse 14 noeuds (26 km/h )


SS Président Harrison








Affrété par l'United States Navy en tant que transport de troupes en décembre 1941 pour évacuer le 4e régiment de Marines de Shanghai
(et transportant les caisses avec le restes du Peking Man1 maintenant perdu), il s est échoué à Sha Wai Shan en Chine lors du voyage de retour
pour une évacuation supplémentaire, mais récupéré et réparé par les Japonais, qui l'ont rebaptisé Kakko Maru et plus tard Kachidoki Maru.


Naufrage

Le transport de troupes japonais Kachidoki Maru faisait partie du convoi HI-72, transportant quelque 950 prisonniers de guerre australiens et britanniques
et 1.095 Japonais de Singapour à Formose (Taïwan).
Un autre navire du convoi était le SS Rakuyō Maru avec 1.317 prisonniers de guerre alliés à bord.

Le matin du 12 septembre 1944, le convoi est attaqué dans le détroit de Luçon par une meute de loups composée de trois sous-marins américains : USS Growler, Pampanito
et Sealion.
Le Cargo Rakuyō Maru a été torpillé par l USS Sealion et a coulé avec 1159 prisonniers de guerre .

Le Kachidoki Maru a été torpillé et coulé par l USS Pampanito.
Les destroyers japonais ont sauvé la plupart des prisonniers japonais et 520 prisonniers britanniques du Kachidoki Maru.
431 prisonniers de guerre, 45 soldats et 12 membres d'équipage ont été tués.
Les survivants ont été transférés sur le Kibutsu Maru et emmenés au Japon.

SS Rakuyō Maru

Le SS Rakuyō Maru était un navire à passagers et cargo japonais de la Nippon Yusen Kaisha (NYK Lines) lancé en 1921.





Caractéristiques techniques
Longueur: 140 m
largeur:18 m
Tirant d'eau:12,30 m
Tonnage : 9419 tonneaux

Propulsion
2 hélices
2 turbines à vapeur
Puissance
1153 cv
Vitesse
16.5 nœuds

Naufrage

Le transport de troupes et hell ship Rakuyō Maru faisait partie du convoi HI-72, transportant quelque 1317 prisonniers de guerre australiens
et britanniques de Singapour à Formose (Taïwan).
Un autre navire du convoi était le SS Kachidoki Maru avec 950 prisonniers de guerre et 1095 soldats japonais à bord.

La meute de loups composée de trois sous-marins américains : Les USS Growler, Pampanito et Sealion.




Le Rakuyō Maru a été torpillé et coulé par Sealion. Les survivants ont été secourus par un navire d'escorte, laissant des prisonniers de guerre dans l'eau
avec des radeaux et des bateaux abandonnés.
Au total, 1.159 prisonniers de guerre sont morts. 350 des morts ont été bombardés dans des canots de sauvetage et tués par un navire de la marine japonaise
le lendemain alors qu'ils ramaient vers la terre.
Le 15 septembre, les trois sous-marins sont revenus dans la région et ont sauvé 149 prisonniers de guerre survivants qui se trouvaient sur des radeaux.
Quatre autres sont morts avant d'avoir pu être débarqués au port de Tanapag à Saipan, dans les îles Mariannes.


source
wikiwand.com

Citation :

350 des morts ont été bombardés dans des canots de sauvetage et tués par un navire de la marine japonaise
le lendemain alors qu'ils ramaient vers la terre.

La grande classe le capitaine du navire Jap !...

À bord du « Rakuyo » Maru se trouvaient 600 prisonniers de guerre britanniques et 718 prisonniers de guerre australiens venus de Singapour, entassés dans la coque,
blottis dans des conditions épouvantables.
Quelques prisonniers de guerre chanceux étaient sur le pont car il n’y avait pas assez de place en dessous.

Miraculeusement, 159 prisonniers de guerre ont été aperçus et sauvés de manière inattendue alors que le sous-marin USS Pampanito repassait au-dessus
de la zone du naufrage 4 jours plus tard.
Au total, 73 prisonniers de guerre ont été récupérés par le « Pampanito » qui a fait signe au « Growler » et au « Sealion » de l’aider.

Les USS 'Sealion', 'Pampanito' et 'Growler', connus sous le nom de meute de loups 'Busters', avaient auparavant attaqué le convoi.

Une autre meute de loups dans la région, les « Eradicators », dont l’USS Barb et l’USS Queenfish, ont également été appelés en renfort,
surtout maintenant que la fin de l’après-midi approche. Il y avait une réelle urgence à ramasser autant de prisonniers de guerre que possible pendant qu’il faisait jour.
Les Américains se sont vite rendu compte que les hommes étaient dans un état physique épouvantable, étant restés dans l’océan pendant quatre jours.
Il y avait aussi la possibilité réelle d’itinérer des navires de guerre japonais.

Au total, 55 Australiens ont été repêchés, dont 13 hommes du 2/4ième.
Trois d’entre eux ont été récupérés par un navire japonais et emmenés au Japon et, très chanceux, 11 prisonniers de guerre ont été récupérés par des sous-marins américains
et emmenés en liberté !

Tragiquement, 38 jeunes hommes d’Australie-Occidentale du 2/4e ont péri dans la mer de Chine méridionale.



Ce qui suit est l’histoire du sauvetage des rescapes avec l USS Pampanito.


USS Pampanito





Les sous-marin USS Sea Lion et le Pampanito se rejoignirent dans la nuit du 13 septembre 1944 avec le Growler qui se dirigea ensuite vers le sud.
Le Sea Lion et le Pampanito passèrent la journée suivante, le 14 septembre, à chercher en vain le reste du convoi japonais, se dirigeant finalement vers l’est en direction
de la zone de l’attaque du « Rakuyo » Maru le 12 septembre.

En fin d’après-midi du 15 septembre, Pampanito plonge pour éviter un avion japonais.
En refaisant surface, l’équipage du Pampanito a remarqué beaucoup de débris et d’épaves flottantes.

Vers 1600 heures, une vigie de pont a aperçu des hommes sur un radeau. L’équipage se tenait à l’écart des armes légères alors que Pampanito se rapprochait pour enquêter.
« 16h34 – Il a été noté que les hommes étaient couverts d’huile et de saleté. L’équipage n’arrivait pas à les distinguer – ils criaient mais nous ne pouvions pas les distinguer,
jusqu’à ce qu’ils entendent enfin les mots « Venez nous chercher s’il vous plaît ».
L’équipage a demandé à une équipe de sauvetage de monter sur le pont pour sortir les prisonniers de guerre du radeau.
Il y avait environ 15 survivants britanniques et australiens sur ce radeau du Rakuyo Maru coulé dans la nuit du 11 au 12 septembre 1944,
après avoir été torpillé par le « Sea Lion ». "
Les Américains ont appris que les prisonniers de guerre étaient en route de Singapour vers le Japon. Il y en avait plus de 1300 à bord.

Après quatre jours de dérive sur des radeaux de fortune, ils étaient en très mauvais état.
Couverts de pétrole provenant du pétrolier japonais coulé, ils avaient depuis longtemps épuisé la petite réserve d’eau et de nourriture prise sur le Rakuyo Maru
en train de couler.

Pampanito a contacté Sealion par radio, et Reich s’est également déplacé pour récupérer les survivants.


Survivants

« 16h34 h – Lorsque les prisonniers de guerre ont été reçus à bord du Pampanito, ils ont chacun été dépouillés et nettoyés de la plus grande partie de la couche épaisse d’huile
et de boue. L’équipage du Pampanito a nettoyé la salle des torpilles arrière et les prisonniers de guerre affaiblis ont été rapidement invites en dessous.
Chaque homme recevait un chiffon humidifié à sucer. Ils étaient dans un très mauvais état de santé après avoir passé les 3 années précédentes en tant que prisonniers de guerre
en Birmanie et en Thaïlande.
Beaucoup s’étaient attachés à leurs radeaux de fortune qui étaient enduits de graisse et la plupart n’avaient rien d’autre que des bouées de sauvetage avec eux.
Tous présentaient des signes d’immersion, des plaies d’eau salée, du béri-béri, de la pellagre, de la teigne, du paludisme, etc.
Les hommes étaient très maigres et présentaient des résultats de sous-alimentation.

Certains étaient en très mauvais état – c’était un spectacle pitoyable qu’aucun membre de l’équipage n’oubliera jamais.
Tout l’équipage disponible a rapidement commencé à s’occuper et à soigner les prisonniers de guerre à temps plein.

Rapport du Cdt:

17h12 heures – J’ai récupéré un deuxième radeau avec environ neuf hommes à bord.
17h21 heures – en a ramassé six autres.
17h30 Hours – en a ramassé six autres.
17h53 heures – ramassé environ onze hommes.
18h24 heures .......... environ six hommes.
18h32 heures ........environ cinq hommes.......
19h57 heures – La lumière s’estompe rapidement alors que nous recueillons un seul survivant.
20h05 heures – Complètement sombre. J’ai pris à bord le dernier groupe d’une dizaine d’hommes.

L USS Pampanito a fait une recherche minutieuse des environs avec un périscope levé et a gardé le cap exact de tous les radeaux aperçus.
Ils avaient l’impression d’avoir tout le monde en vue et savaient qu’ils avaient tout ce dont ils pouvaient s’occuper, sinon plus.
Le nombre final de personnes secourues s’élevait à 73.
Ceux-ci, ainsi que 79 membres d’équipage et 10 officiers, ont créé une vie exiguë.

20h15  – J’ai effectué les dernières recherches et je n’ai trouvé personne d’autre, j’ai mis le cap sur Saipan rapidement.
Au cours du voyage de cinq jours jusqu’à Saipan, le port allié le plus proche, les survivants ont été amarrés dans les quartiers de l’équipage au milieu du navire
et sur les patins et couchettes de torpilles vides dans la salle des torpilles arrière et pris en charge par l’équipage.

Les sous-marins ne transportaient pas de médecin. Le traitement de ces hommes très malades est devenu la responsabilité du seul homme à bord ayant une formation médicale
– le pharmacien de première classe Maurice Demers. Demers travaillait jour et nuit. John Campbell, survivant britannique gravement malade, n’a pas pu être sauvé.
Il meurt le lendemain, le 16 septembre, et est deposé en mer à l’issue d’une cérémonie très sombre.

Bien que M. Demers ait tenté de dormir quelques heures, il a été réveillé lorsque l’état de santé de plusieurs survivants s’est détérioré.
Il a travaillé sans relâche et a frôlé l’épuisement total. Heureusement, Campbell a été le seul à mourir.

Demers écrivit après la guerre :
« Tandis que j’examinais et traitais chacun d’eux, je pouvais ressentir un profond sentiment de gratitude, leurs visages étaient inexpressifs
et seuls quelques-uns pouvaient bouger leurs lèvres pour murmurer un léger « merci ».
C’était très gratifiant de voir les expressions heureuses sur leurs visages lorsqu’ils ont quitté le navire.


source
2nd4thmgb.com.au

Quelles or..... ces Japs !