Salut vania,
Que penses-tu du bouquin de Dominique Lormier ? Est-ce que tu l'as trouvé interessant ?
Le petit bouquin de Ian Kershaw est facile à lire et ne coûte que 8 euros en format poche. C'est un "classique". C’est une analyse passionnante et originale. La notion de « charisme » et de « pouvoir charismatique » est emprunté au sociologue Max Weber.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ian_Kershaw
Hitler – Essai sur le charisme en politique (éd. originale : Hitler. A Profile of Power, Longman, Londres, 1991).
Sommaire :
I. Le pouvoir de l'idée
II. La conquête du pouvoir
III. Répression et pouvoir
IV. Le pouvoir plébiscitaire
V. L'expansion du pouvoir
VI. Le pouvoir absolu
VII. L'hubris du pouvoir
Quatrième de couverture
Événement majeur de notre siècle, le nazisme demeure également une énigme majeure posée aux historiens. Entre l'omnipotence diabolique de Hitler et la description de son pouvoir comme celui d'un « dictateur faible » face à un appareil d'État tout-puissant, Ian Kershaw risque une vision nouvelle. Ce qui devient objet d'histoire, ce n'est plus Hitler, mais sa position exceptionnelle qui excédait la mesure d'un individu sans qualité, tribun de brasserie, déclassé social, artiste raté. Hitler exerçait une autorité charismatique, fondée sur la perception, toujours renouvelée, par la masse de qualités, d'une mission, d'un héroïsme supposés du chef. Le charisme permet enfin de tenir ensemble tous les traits que les interprétations précédentes avaient jusqu'alors séparément soulignés: le pouvoir de Hitler résultait de la collaboration, de la tolérance, des faux espoirs ou de la faiblesse de tous ceux qui, en Allemagne, occupaient une position de pouvoir ou d'influence tous reportèrent leurs attentes ou leurs ressentiments dans la personne du dictateur. Il devint l'emblème de l'activisme, la source de l'autorité légitime, l'instance de confirmation ou de sanction des faits et gestes de quiconque agissait selon les intentions qu'il prêtait au Führer. De cela résultait une combinaison sans précédent d'instabilité institutionnelle et de dynamisme hors du commun, qui, incapable de stabilisation dans des formes légales, finit dans l'autodestruction.