Photos colorises WWI

vania a écrit:

On remarque que le canon est camouflé...

Tient oui. Bonne observation.

Des troupes du 7e bataillon du Northamptonshire Regiment tirent des rations des magasins du quartier-maître dans un camp près de Dickebusch, en Belgique. 9 août 1917.




Équipe de fusiliers antichars Mauser T-Gewehr, appartenant au régiment d’infanterie Nr. 124., 27. Württembergischer Infanterie-Division.

En 2 on trouve parfois ce Mauser à vendre, les prix grimpent 7.000 / 8.000 €uros parfois plus. Faut refaire les munitions, ça se trouve plus, en bref essayer de trouver l'outil ou former des étuis à partir d'autres. Dans ce cas c'est pas gagné. Solution 2 = le garder comme tel pour la collection. Il est classé C, pas de souci. Une licence de tir ou un permis de chasse valide permet de l'avoir et de le garder. Pour tirer avec faut déjà trouver le club de tir qui accepterait, le calibre est puissant et la structure doit être en rapport. Ca pèse environ 25 kg, faut aussi l'épaule adéquat pour le tir.
Toutes de belles photos, merci.

3,7 cm Maschinenkanone Flak, Laniscourt (Laon) France, 1917.




La troisième bataille de l’Aisne.
L’infanterie française revenant par Passy-sur-Marne, passe devant une fanfare régimentaire britannique reposant au bord de la route, le 29 mai 1918.

Très belle photo ma première.
le soldat de gauche a son alliance au majeur, pas à l'annulaire. Aurait-il maigrit au point de devoir change de doigt ? C'est possible. Personne mangeait à sa faim à l'époque.

Mais quelle idée d'avoir habillé nos gars en "bleu horizon", après avoir commencé la guerre avec un pantalon rouge ?...
La différence d'efficacité de camouflage avec les Britishs est flagrante.
Des 4 gars qui pensaient aller à Berlin, combien d'entre eux ont seulement survécu à la guerre ?...
Le fusil antichar: une mauvaise position au moment du tir, et on a le bras/épaule explosé...

vania a écrit:

Mais quelle idée d'avoir habillé nos gars en "bleu horizon", après avoir commencé la guerre avec un pantalon rouge ?...
La différence d'efficacité de camouflage avec les Britishs est flagrante.
Des 4 gars qui pensaient aller à Berlin, combien d'entre eux ont seulement survécu à la guerre ?...
Le fusil antichar: rien que de mal le prendre au moment du tir, et on a le bras/épaule explosé...

T'as pas l'épaule explosée au tir avec le Mauser, faut juste bien le prendre et éventuellement se mettre une protection, généralement c'étaient des costaux qui tiraient avec. Maintenant j'aime bien que ça cogne mais dans une certaine limite et si quelqu'un a une appréhension, c'est cuit, il se fait très mal.
La couleur des vêtements français, bin oui !

Obusier de 6 pouces de la 277e batterie de siège, Royal Garrison Artillery tirant dans une voie devant la ligne de chemin de fer près de Merris,
dans le département du Nord du nord de la France. 12 avril 1918.





Poste de mitrailleuse antiaérienne allemande MG 08 installé dans un trou d’obus. Front des Flandres, septembre 1917




Un canon de tranchée allemand sur la Somme remorqué hors d’un trou d’obus, 1917-1918.

L'uniforme allemand n'a pas la même allure que celui de la guerre suivante, dessiné par Hugo Boss...

Les troupes de ballons d’une unité (Feldluftschiffer) se préparent à lever leur ballon Parseval-Sigsfeld 'Drachen'. 1916.





Lieutenant et tirailleurs du 4e Régiment de Tirailleurs Tunisiens, 1918.

Ils sont bien voyants avec toutes ces couleurs, il n'y a plus qu'à régler l'arme sur eux. bleu, rouge et tout ce qui brille.

Au combat, ils ont le casque kaki et plus de décorations...

Gardes Irlandais se reposant entre deux plaques canards, près de Langemarck, dans le saillant d’Ypres, en Belgique.1917





Canon allemand capturé, (type non identifié), Amiens, août 1918.

Ypres, les premiers gaz, les pauvres gars ne respirent pas la joie.

Troupes britanniques utilisant un Maxim MG 08 1918.




Une batterie d’obusiers allemands de 4,2 pouces (10,5 cm Feldhaubitze 98-09) capturée par un bataillon du régiment néo-zélandais de Canterbury, à Pont-à-Pierre.




Une batterie de campagne allemande (7,7 cm Feldkanone 16) en action contre le IX Corps britannique dans les ruines d’un village près de Fismes,
dans la Marne, dans le nord-est de la France. Mai 1918.

De très belles photos, merci.

Sous-marin britannique HMS A5.




Monitor de classe Ozark (navire de guerre) - USS Tallahassee, anciennement USS Florida, s’occupant des sous-marins K-5 et K-6 à Hampton Roads, 1916.
Il a ensuite été redésigné IX-16.




Le HMS 'Tiger'.

Le 18 octobre 1918, à Rembercourt, en France, le capitaine Eddie Rickenbacker pose à côté de son avion, un SPAD XIII de construction française.





Avec 26 victoires à son actif, le commandant du 94th Aero Squadron, le capitaine Rickenbacker, était le meilleur marqueur de l’USAS de la Première Guerre mondiale.
Trois semaines auparavant, le 25 septembre 1918, Rickenbacker avait envoyé l’un des cinq Fokker D VII hors de contrôle, puis avait abattu l’un des deux deux biplaces Halberstadt
qu’ils escortaient. Pour cette action, il reçut tardivement la médaille d’honneur le 6 novembre 1930.

L’US Army Air Service (USAS) a reçu ses premiers SPAD XIII construits en France en mars 1918 et à la fin de la guerre, 893 d’entre eux avaient été livrés à 15 escadrons USAS.
La plupart ont été peints dans un schéma camouflage français de 5 couleurs.
Rickenbacker a remporté les sept à vingt-six victoires dans cet avion, construit par Kellner SPAD XIII S4523.
Les points blancs sur la toile sont des impacts de balles rapiécés.


Original US Army
(Couleur et texte de Rui Candeias)

L'excellent SPAD XIII...

Manfred von Richthofen, mieux connu des forces alliées sous le nom de « Baron rouge », a été abattu et tué près de Vaux-sur-Somme, en France.
Il lui manquait douze jours pour fêter son 26e anniversaire.





Le débat a duré la majeure partie du siècle suivant pour savoir qui a réellement abattu le Baron Rouge.
Le mérite en revient d’abord à un pilote canadien, le capitaine Roy Brown, qui est engagé dans un combat aérien avec Richthofen à l’époque, plongeant après lui
au-dessus de la rivière Somme.
Cependant, il subissait également des tirs aeriens depuis la crête au-dessus de la rivière et la théorie populaire, largement acceptée maintenant, est que le coup de feu mortel
a été tiré par Cedric Popkin, un mitrailleur antiaérien des forces impériales australiennes.

Richthofen a pu faire un atterrissage brutal mais contrôlé dans un champ voisin le long de la route Bray-Corbie, mais des témoins oculaires de l’époque affirment qu’il est mort
presque immédiatement.
Le sergent australien Ted Smout, brancardier, a été parmi les premiers à atteindre l’avion abattu et a rapporté que le dernier mot de Richthofen était « kaputt » (« fini »).
Il a admis plus tard qu’il avait dû résister à la tentation de souvenir de la célèbre médaille de la croix de fer du pilote et des bottes de vol.

L epave du Dr I de Richthofen




En 1964, quatre ans avant sa propre mort à l’âge de 77 ans, Popkin a admis à un journaliste du Brisbane Courier-Mail :
« Je suis à peu près certain que c’est mon tir qui a causé le crash du Baron, mais il serait impossible de dire avec certitude que j’étais responsable...
Quant à identifier sans aucun doute l’homme qui a tiré le coup de feu mortel, la controverse ne sera jamais résolue. »

Bien que Smout ait résisté à la tentation, les Australiens - bientôt rejoints par d’autres - ont fait un court travail pour réclamer leur propre petit morceau du trophée historique,
couper des sections du tissu rouge du triplan Fokker DR1 de Richthofen et sauver d’autres souvenirs.

Beaucoup d’entre eux sont retournés au Mémorial australien de la guerre au fil des décennies, qui contient maintenant un certain nombre de fragments de l’avion,
du bois de l’hélice, la boussole de l’avion, la colonne de contrôle et la botte de vol gauche de Richthofen.

Ici, des officiers du No.3 Squadron, Australian Flying Corps, examinent les mitrailleuses Spandau de l’épave du triplan de Richthofen, maintenant en grande partie détruit,
les restes visibles derrière eux, à Bertangles le lendemain de sa destruction.





Photographe : Sous-lieutenant Thomas Keith Aitken
Images reproduites avec l’aimable autorisation de l’Imperial War Museum London

(colorisé par Benjamin Thomas)

Les funérailles et l’enterrement du Rittmeister Manfred von Richthofen à Bertangles, département de la Somme en Picardie le 22 avril 1918.
Le No. 3 Squadron, les officiers de l’Australian Flying Corp et d’autres grades formaient la delegation « officiel » -

Le coup au moral pour l'armée de l'air allemande a du être terrible...

RFC Captain (médaille MC) utilisant un télescope sur un support improvisé à partir d’une roue avant d’un vélo sur un trépied en bois.
Nº2 Dépôt de réparation d’aéronefs à Rang du Fliers, Pas-de-Calais, France. 12 juillet 1918.
Avion, de gauche à droite SE.5a B8424, DH.9 D1720





Vickers F.B.26 Un chasseur biplan monoplace propulseur Vampire. Moteur Bentley B.R.230 de 2 ch. Numéro de série 148.





Un camel Sopwith forcé d atterir en catastrophe et photographié à Clapham Junction à Zillebeke Flanders Belgique le 26 septembre 1917.

Sur la photo 1 je prendrais bien le télescope.

Bataille d Amiens-1918.




Les troupes britanniques et françaises aident à récupérer une locomotive de chemin de fer déraillée, près de Maricourt, dans la Somme. Septembre 1916..