Les B-17 captures par l enemi

La plupart des histoires connues sur les unités secrètes de la Luftwaffe se rapportent au KG 200 et au Zirkus Rosarius.
Vous trouverez ci-dessous plus d’informations sur les avions utilisés dans ces unités.

L’un des avions les plus intéressants de la Luftwaffe était le B-17 Flying Fortress.
Pendant la guerre, la Luftwaffe a pu capturer plusieurs dizaines de B-17, dont au moins 7 ont été utilisés dans le KG 200 après avoir été remis en état de vol.
Cinq de ces sept étaient des B-17F, les deux autres étaient des B-17G.

Voici de courtes histoires sur la capture et l’utilisation de ces sept B-17 par l’Allemagne.





B-17F-27-BO « Wulfe Hund  »

Le premier avion de ce type capturé par l’Allemagne fut le B-17F-27-BO « Wulfe Hund » (41-24585) du 360BS 303BG « Hell’s Angels ».
Endommagé par des chasseurs allemands lors d’un bombardement sur la gare de triage de Rouen le 12 décembre 1942 et abattu sur le chemin du retour par un Bf 110 du NJG 1.
Le pilote du B-17, le lieutenant Flickinger, a effectué un atterrissage d’urgence à l’aérodrome de Leeuwarden en Hollande.
L’avion est réparé et deux jours plus tard (après avoir été marqué par l’armée de l’air allemande), escorté par deux Bf 110, il s’envole pour Rechlin.
Là, l’avion a été testé, après quoi il a fait le tour de l’Allemagne et de la France, visitant les bases de diverses unités de chasse.

Les pilotes ont pu se familiariser avec les forces et les faiblesses de ce bombardier, ce qui a facilité son combat dans les airs.
L’avion a été exposé à l’exposition des trophées à l’aéroport de Larz (Lörz) le 12 juin 1943.






En plus du B-17F, des avions tels que le B-24, le P-47D, le P-51, le P-38, l’Avro Lancaster, le DH Mosquito, le Typhoon et le Spitfire ont été présentés.
Le Wulfe Hund retourna à Rachlin en juillet 1943, où il fut testé en conjonction avec la cellule du DFS 230.
Les ingénieurs allemands ont continué à étudier les caractéristiques de performance et la conception de l’avion.
L’avion a été transféré au KG200 en septembre 1943, où il a reçu la désignation A3+AE (au lieu de DL+XC, sous laquelle il a été testé à Rachlin).

Ci-dessous, vous pouvez voir des photos de ce véhicule prises entre juin et septembre 1943 lors d’essais à Rachlin.








Transféré à l’ELG à Wadi Tamet, en Libye, dans le cadre de la station codée Traviata pour étudier les mouvements des troupes britanniques,
mais le 16 avril 1944, il était à court de carburant et le pilote Ober Lt Dumke, légèrement blessé, a été forcé d’amerrir en eau peu profonde
dans la baie de Kalamata sans perte pour l’équipage.

Depuis plusieurs années, un B-17 capturé a été laissé à la l’aérodrome d’Oranienburg pendant les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale,
et aussi le fait que cet avion n’a jamais décollé.
Il a ete reconnu sur une photo de reconnaissance américaine de l’aérodrome prise le 20 avril 1945.
L’aile droite semble être endommagé, De plus, toute la section de queue et l’avion se trouvaient dans une position oblique ce qui signifie que le train d’atterrissage droit
était cassé. Juste derrière La queue endommagée : un petit cratère de bombe est visible.
L’avion a été endommagé lors du raid de l’USAAF le 10 avril 1945, alors que les bombes de 139 B-17 ont transformé le terrain en un paysage lunaire.
[Voir : Mission #357 du 303rd Bomb Group]

Voici un agrandissement de la photo de reconnaissance. Le B-17 se trouve dans le carré blanc :




Les Russes utilisaient l’aérodrome depuis leur arrivée à Oranienburg vers le 24 avril 1945.
Après la guerre, ils l’ont utilisé comme base de bombardement. Plus tard, ils ont basé des hélicoptères sur le terrain.
Après la réunification de l’Allemagne de l’Est et de l’Allemagne de l’Ouest en 1990, il a été décidé que toutes les anciennes forces alliées devaient quitter l’Allemagne,
ainsi que les forces russes. La base d’hélicoptères russes a été fermée en 1994 et l’unité est retournée dans son pays d’origine.
Depuis lors, l’ancien aérodrome n’a pas été utilisé.

Les autorités ont décidé de changer le terrain en zone d’affaires et l’ancienne piste principale a été utilisée pour une nouvelle autoroute.
Mais avant que cela ne se produise, la zone devait être débarrassés de toutes les prétendues munitions, de la ferraille et des ruines.
Les premiers constats des B-17 ont été fabriqués à la fin des années 1990.
Un gouvernail de l’horizontale stabilisateur ont été trouvés, qui ont malheureusement trouvé leur chemin vers le militaria collectionneurs de souvenirs.

En août 2008, un nouveau domaine dans l’entreprise était en cours de préparation pour la construction d’un nouveau bâtiment.
Des membres de la troupe de service de récupération travaillaient à l’endroit où toutes les parties de la les B-17 ont été récupérés.
Mon collègue chercheur, Ruediger, m’a appelé et m’a donné l’information que beaucoup de pièces du B-17 avaient été récupérées.
Il n’a pris qu’une trappe de service avec probablement le Numéro de série de la climatisation dessus.
Il m’a donné le numéro et je lui ai dit « JACKPOT, mec c’est le « Wulfe Hund ».

Voici une photo des tristes restes de l’ancien B-17 "Wulfe Hund" :

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Voici la trappe de service supérieure de la nacelle du moteur n° 1 avec l’A/C serial 41-24585 :




Le lendemain,j’ai trouvé une plaque de recouvrement du moteur avec la climatisation matricule.
L’extérieur de la pièce montre clairement les couleurs allemandes :





Malheureusement, avant que le site ne puisse être complètement fouillé, la ferraille restante a été enlevée.
Nos pièces récupérées sont conservées au Sachsenhausen Memorial Store, où elles sont en sécurité.


source
303rdbg.com

Bon, en voilà un qui ne revolera plus ...

Le deuxième B-17 aux mains des Allemands était le B-17F-85-BO « Flak Dancer » (42-30048) du 544BS 384BG.





Le lieutenant Dalton Wheat a effectué un atterrissage d’urgence sur cet avion à l’aérodrome de Laon, en France.





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Six membres de l’équipage ont réussi à échapper à la capture, 2 étaient des MIA et 2 étaient des prisonniers de guerre.

P-F/O Delton Wheat (EVD)
CP-LT David G. McMullen (MIA)
N-LT Thomas L Ketcham (EVD)
B-LT Robert J Brown, JR (EVD)
TT-TSGT George A Bossinger (EVD)
RO-SSGT Theodore W Finck (POW)
BT-SSGT John J Katuzney (POW)
LWG-SSGT Ralph C Wood (MIA)
RWG-SSGT Warren L Pursch (EVD)
TG-SSGT Dero Hurst (EVD)

Après des réparations et des essais traditionnels à Rachlin, au printemps 1944, l’avion a été transféré au KG200, où il a reçu la désignation A3+CE.

Il serait intéressant sentiment d'avoir le témoignage, le sentiment, de ceux qu ont approché ce monstre, sachant bien que des centaines comme lui allaient être envoyé contre le Reich...

29 Juillet 1943.
Le B-17F-90-BO « Down and Go ! » était un avion malchanceux.
Les problèmes avec cette machine, pilotée par le lieutenant Ned Palmer, ont commencé peu après le décollage.
Les deux moteurs internes sont tombés en panne et le pilote a été forcé de les arrêter.
Néanmoins, l’équipage a voulu larguer des bombes sur l’Allemagne et a poursuivi le vol.
Peu de temps avant l’objectif, le moteur numéro 4 a surchauffé et le pilote a été forcé de l’arrêter également.  
Au bout d’un certain temps, le navigateur 2.Lt Frank S. Pellegrino déclara qu’ils étaient au-dessus de la Suède et Pilot 2. Le lieutenant Ned Palmer se mit à la recherche d’un endroit
où atterrir.
Il a trouvé un beau grand champ où il a fait un bon atterrissage à ventre à 10h15 avec peu de dommages à l’avion.
Lorsque l’équipage a quitté l’avion, ils ont découvert à leur grande surprise entourés de soldats de la Wehrmacht.
Il s’est avéré qu’ils n’avaient pas atterri en Suède, mais dans le Danemark occupé près d’Avedore Holme.
Un terrain qu’ils avaient utilisé était un exercice terrain pour les soldats allemands.

L’équipage était le suivant :
Pilote. Lieutenant Ned Palmer,
copilote Lieutenant Eugene R. Snyder,
Navigateur Lieutenant Frank S. Pellegrino,
Bombardier  Lieutenant Arthur E. Cooper,
radio Opérateur/Mitrailleur T/Sgt George A. Hamling,
Ingénieur/Mitrailleur de tourelle T/Sgt Christos Bassios,
mitrailleur de tourelle à billes S/Sgt Vernon P. Rathbun,
mitrailleur de queue S/Sgt William P. Clark,
mitrailleur flexible S/Sgt Olin E. Brown,
mitrailleur flexible S/Sgt Damon D. Cottingham.


L’avion a été encerclé par des soldats allemands, mais l’équipage a réussi à détruire le viseur secret de Norden.
Les officiers ont été séparés des autres grades et les deux groupes ont été envoyés à Dulag Luft à Oberursel pour y être interrogés.
Ils ont passé le reste de la guerre en tant que prisonniers de guerre.


Après un certain temps, ce B-17 a été démantelé et emmené au Fliegerhorst Kastrup, près de København, pour y être réparer
par les ingénieurs de l’usine Heinkel.




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Après des réparations et des essais traditionnels à Rachlin au printemps 1944, il a été transféré au KG200, où il a reçu la désignation A3+EE (remplacé plus tard par A3+BB).
Il a été peint aux couleurs allemandes et exploité par la Luftwaffe jusqu’au 9 fevrier 1945 lorsqu’il a explosé à l’aérodrome de Stuttgaard-Echterdingen
juste après le décollage, tuant sept membres de l’équipage et dix passagers de vichy.


Sources : MACR # 202, LBUK, AS 3-409, « Strangers in a Strange Land » par H.H. Stapfer.

Citation :

tuant sept membres de l’équipage et dix passagers de vichy.

Même capturé, il est resté dangereux et a fait son triste boulot.

Le dernier B-17 capturé en 1943 était le B-17F-100-BO « Miss Nonalee II » (42-30336) du 548BS 385BG.

Pose au Danemark




Cet avion, piloté par le lieutenant Glydon J. Le lieutenant Glyndon G. Bell est endommagé le 9 octobre 1943 lors d’un raid sur l’usine Arado à Anklam (Prusse-Orientale).
L’équipage a décidé de s’envoler pour la Suède, mais a atterri par erreur au Danemark.
Tout l’équipage, à l’exception du pilote, a sauté de l’avion avec des parachutes, mais a été rattrapé par la police danoise en collaboration avec les Allemands.
Bell a fait un atterrissage d’urgence près de Varde et, après une tentative infructueuse de brûler l’avion, a échappé à la police et a été transporté en Suède
par des membres de la résistance danoise.


Equipage

Pilote Glyndon Bell (INT, mais s’est échappé en Suède via la Résistance danoise) ;
Copilote : Arnold Martin,
Navigateur : Frank Bachman,
Bombardier : Joe Osterman,
Mécanicien navigant/mitrailleur de tourelle supérieure : Henry Elliott,
Opérateur radio : Lloyd Rodemer,
Mitrailleur de tourelle à boule : Harry Rudick,
Mitrailleur de taille : John Edii,
Mitrailleur de taille : Marshall Bryan,
Mitrailleur de queue : Albert Spencer.





Pendant ce temps, les Allemands ont envoyé un avion de transport Ar.232 de Flensburg avec des techniciens à bord.
Après plusieurs heures de travail, l’avion léger décolle et se dirige vers Rachlin.
Le pilote d’essai Hans-Werner Lerche a piloté l’avion hors du terrain jusqu’à l’aérodrome d’Esbjerg.
Il a ensuite été transporté à Rechlin pour évaluation, il a reçu le code 7 + 8 et on sait qu’il a volé jusqu’en décembre 1944.
(Utilisé par la Luftwaffe KG200)

Belle prise là aussi..
Etonnant que les Allemands n'aient pas cherché à le maquiller pour effectuer une mission secrète, genre bombarder un pont ou une gare en pouvant arriver dessus incognito...

Le premier B-17 capturé en 1944 fut le B-17G-25-DL (42-38017) du 349BS 100BG « Bloody Hundredth ».

Equipage
Pilote: John Gossage,
Copilote : Bert McNeil,
Navigateur : Ed Werner,
Bombardier : Howard Ball,
Mécanicien navigant/mitrailleur de tourelle supérieur : Art Cooper,
Opérateur radio : Mike Polanick,
Mitrailleur de tourelle à boule : Tom Wooderson,
Mitrailleur de taille : Don Sackrider,
Mitrailleur de taille : Jim Gregg,
Mitrailleur de queue : Art Congrove
(10 prisonniers de guerre) ;

Collision en vol et endommagé avec un autre B-17 de la 100BG au dessus de Schwelswig,le 3 mars 1944.
Après la panne d’un des moteurs et la blessure grave d’un membre d’équipage (technicien de bord), le pilote a décidé de s’envoler pour la Suède,
mais en raison d’une erreur du navigateur, l’avion a atterri à l’aérodrome de Schleswig-Jagel dans le nord de l’Allemagne.





Après des réparations et une période de recherche à Rachlin, l’avion fut transféré au KG200 au printemps 1944, et reçut peut-être la désignation A3+GE.

Nombre de bombardiers détruits ont fini dans les fonderies du Reich.
Evidemment pas quand on a l'aubaine d'en récupérer un réparable.

Le dernier B-17F capturé par l’Allemagne était le B-17F-115-BO « Phyllis Marie » (42-30713) du 568BS 390BG.





Pilote : Max Quakenbush,
Copilote : Roger Johnson,
Navigateur : Amergo Bassi,
Bombardier : Harry Belgium. ,
Ingénieur / Mitrailleur de tourelle supérieure : Theo Wright,
Opérateur radio : Harry Snator,
Mitrailleur de tourelle sphérique : Harvey Prater,
Mitrailleur de taille : Ken Hopkins,
Mitrailleur de taille : Howard Vannoy,
Mitrailleur de queue : George Schumacher

Un avion ennemi a mis endommage le B-17 sur le chemin du retour d un bombardement sur berlin, forçant l’atterrissage à Werben,
à sept milles au sud de Cottbus, en Allemagne.
Récupéré par la Luftwaffe puis transfere a la KG200 et trouvé en bon etat en Bavière en 1945.

La Luftwaffe n'en a rien fait ?

B-17G-10-VE “Punchboard”

Le dernier B-17 en état de vol en captivité allemande était un B-17G-10-VE (42-39974) du 731BS 452BG, qui fut capturé le 9 avril 1944, piloté par le lieutenant Racener.
Cet avion a été accepté par l’armée de l’air des États-Unis le 22 octobre 1943 et le lendemain, il a volé de Californie au centre de modification de Long Brach pour des modifications.
Le 11 janvier 1944, l’appareil est affecté au 731BS 452BG (9th Air Force, basé en Angleterre), où il reçoit la désignation 7D-P.

Equipage
Pilote: Ernie Racener,
Copilote : Clyde Freeman,
Navigateur : Art Wagner,
Bombardier : Harry Dukes,
Ingénieur de bord/mitrailleur de tourelle supérieure : Bob Carlson,
Opérateur radio : Chas Garrett,
Mitrailleur de tourelle à bille : Vernice Wilson,
Mitrailleur de taille : Bob Hazleton,
Mitrailleur de taille : Herb Rosenberg,
Mitrailleur de queue : Chas Cook





Au cours du raid, le deuxième moteur a été endommagé, de plus, l’avion a eu une fuite de carburant intensive.
Selon les calculs du navigateur, à une telle vitesse, la perte de carburant ne pouvait être suffisante que pour voler vers la Suède.
L’équipage a quitté la formation et s’est dirigé vers le nord.

Pendant le vol au-dessus de la mer, toutes les armes ont été retirées de l’avion et jetées par-dessus bord afin d’alléger la machine.
10 à 15 minutes après que l’avion ait touché terre, l’équipage a vu un terrain d’atterrissage approprié et a décidé d’y atterrir.
Avant d’atterrir, le commandant de bord de l’avion a décidé de faire le tour du terrain pour s’assurer qu’il n’y avait pas de fossés et de clôtures,
et à environ un demi-cercle, à sa grande surprise, il a trouvé des avions de camouflage avec des croix gammées debout sur le terrain.
Le commandant a essayé de faire demi-tour à l’avion, mais le mitrailleur a signalé un Me.210 accroché à la queue, tirant des coups de semonce avec ses canons.
Sans armement défensif, le B-17 n’avait aucune chance, il était donc nécessaire de faire atterrir l’avion sur l’aérodrome.

Aerodrome de Vaerlose (9 APRIL 1944)




Curieusement, l’erreur d’identification au sol s’est produite en raison du fait qu’aucun membre de l’équipage ne savait à quoi ressemblait les couleurs suédoises.
Les bannières rouges avec une croix blanche accrochées aux mâts ont été confondues avec les drapeaux nationaux de la Suède.
Après cela, selon le commandant, l’équipage a eu 13 mois (passés en captivité allemande) pour apprendre la différence entre les pavillons suédois et danois.

Selon certaines sources, dans le KG 200, ce B-17 a reçu le numéro A3 + BB, et un camouflage de nuit (dessous noir et taches grises sur le dessus).
Sur le nez de l’avion, les Allemands représentaient un garçon volant sur une oie (basé sur les contes de fées suédois).






Les photos ont été prises à Hildesheim en 1945.
Les deux officiers allemands qui posent devant l’avion sont l’Oberfeldwebel Rauchfuss et son opérateur radio, Feldwebel Monkemeyer.





Il existe plusieurs versions de la façon dont cet avion a été perdu.
Selon certaines sources, il s’est écrasé lors du décollage de Stuttgart le 9 février 1945, alors qu’il tentait de faire passer clandestinement des agents du gouvernement en Espagne
à Vichy (selon une autre version, il s’agissait d’un B-17F-90-BO « Down and Go ! » voir message precedent).

Selon d’autres sources, l’avion a été abattu par des mitrailleurs antiaériens allemands le 6 avril 1945.
Le B-17 allemand essayait d’échapper à l’avancée des forces alliées, et il n’y avait tout simplement aucun moyen d’avertir les artilleurs antiaériens allemands.


sources
americanairmuseum.com
airpages.ru

Citation :

Le B-17 allemand essayait d’échapper à l’avancée des forces alliées, et il n’y avait tout simplement aucun moyen d’avertir les artilleurs antiaériens allemands.

Très possible, c'est arrivé plusieurs fois.
La plus tragique fut le 1er janvier 1945 lors de l'opération "Bodenplatte", offensive de ce qui restait de la Luftwaffe contre les bases aériennes alliées.
Les zincs allemands de retour dans leurs lignes ont été pris à partie par une FLAK non prévenue, croyant avoir à faire à un Xème raid allié.
Résultat, lourdes pertes, irremplaçables.

Generalite
B-17 à la Kampfgeschwader 200

Tous les B-17 (à l’exception du Miss Nonalee II) ont été transférés au KG 200, une unité spéciale de la Luftwaffe.
L’Allemagne ne disposait pas d’avions ayant le rayon d’action du B-17.
L’avion a reçu l’insigne de l’armée de l’air allemande, des désignations de code alphabétique (commençant par A3, ce qui signifiait appartenir au KG 200)
et un camouflage de nuit.
De plus, les Allemands installent quelques équipements : altimètres barométriques métriques, indicateurs de vitesse et un radioaltimètre FuG 101.

Dans le KG 200,les B-17 ont été utilisés dans deux staffels (escadrons) : 1.Staffel était une unité de combat, et 4.Staffel était une unité d’entraînement.
Les avions étaient basés à l’aérodrome de Finsterwalde.

Les pilotes allemands étaient très contents. Le B-17 Fortress était un avion exceptionnel. Les forteresses volent partout : en URSS, en Pologne, en Grèce, en Italie, en France,
en Belgique, en Hollande, en Irlande et même en Palestine et en Afrique !

Tous les avions étaient secrets, et le but du vol n’était connu que du commandant et du navigateur.
Le service dans le KG 200 était très dangereux, les premiers avions ont été perdus le 15 mai et le 27 juin 1944, alors qu’ils effectuaient des opérations de combat.
L’avion suivant est lourdement endommagé le 19 novembre 1944.

Un B-17 « Down and Go ! » a été perdu lors d’une mission près de la frontière franco-espagnole.
L’appareil, piloté par Knappenscheider et von Pechmann avec 10 collaborateurs français à bord, décolle le 9 février 1945.
Peu après le décollage, l’avion a explosé à une altitude d’environ 1000 m, tuant toutes les personnes à bord.

La dernière perte pendant la guerre a eu lieu le 2 mars 1945.
L’avion a décollé de Stuttgart-Euchterdingen à 23h08 avec 8 membres d’équipage, 9 agents et 3 conteneurs de matériel.
Alors qu’il rentrait à la base, l’avion a été abattu par un chasseur de nuit britannique Mosquito. Une partie de l’équipage a réussi à sauter avec des parachutes.

Un certain nombre de sources mentionnent une bataille aérienne entre le B-17 allemand et le YB-40 américain (chasseur lourd expérimental basé sur le B-17,
qui se distinguait par un nombre accru d’armements), qui s’est terminée par la victoire de ce dernier.


Des B-17 allemands dont on ne connait pas l immatriculation




Detruit lors d un bombardement allies en Allemagne.
On voit la lettre D sur la derive(marquage USAF)donc il n etait pas encore en servive a la KG 200.





À partir de septembre 1944, des B-17 KG 200 volent depuis l’aérodrome de Finnow.
Au cours des mois suivants, plusieurs dizaines de vols ont été effectués au-dessus de l’URSS et de la Pologne.
L’un des vols les plus dangereux a été effectué le 20 décembre 1944, lorsque l’avion a décollé de Cracovie avec 6 agents à bord et s’est dirigé vers Odessa.
Peu avant le saut en parachute, l’un des agents soviétiques a lancé une grenade à main sur l’avion.
L’un des mitrailleurs, grâce à une réaction incroyable, a réussi à la jeter hors de l’avion avant qu’elle n’explose.

À la fin de la guerre, des avions ont décollé des aérodromes de Hildesheim, Wackersleben et Fürstenfelsbruck.
La dernière sortie a eu lieu le 2 mai 1945.
À la fin de la guerre, tous les avions restants ont été détruits par leurs équipages ou capturés par les troupes soviétiques.

P.S. Aucun des avions qui ont volé dans la Luftwaffe n’est répertorié dans la liste des B-17 qui ont volé dans l’armée de l’air de l’URSS,
publiée dans l’article de Vladimir Ratkin « B-17 et B-24 dans le cadre de l’ADD » (World of Aviation n° 26).

Au total, 23 B-17 ont volé dans l’armée de l’air soviétique à partir des avions achetés sur le théâtre d’opérations européen, dont les derniers ont été démantelés en 1952.

Citation :

Au total, 23 B-17 ont volé dans l’armée de l’air soviétique à partir des avions achetés sur le théâtre d’opérations européen, dont les derniers ont été démantelés en 1952.

Après, pour certains d'entre eux, une logique et soigneuse dissection.

Boeing B-17 F (DB+PB), Ser.Nr. 42-5714 en service avec KG 200.

Les gars à côté du zinc permettent une juste appréciation de ses dimensions.

Au total, il est fait mention de 4 B-17 capturés par les Japonais, remis en état de vol.
Trois d’entre eux se sont envolés pour la métropole.

Les premiers avions capturés de ce type furent 2 B-17D.

Le B-17D n° de série 40-3095, numéro tactique 61/11B, appartenant au 14th BS, 19th BG, a été gravement endommagé lors d’un raid aérien japonais
sur la base aérienne de Clark (Clark, Philippines) le 8 décembre 1941, et plus tard remis en état de vol par les Japonais.


Les B-17D bases aux Philippines

upload pictures



Il est intéressant de noter que cet avion était censé être piloté par Colin Kelly, mais pour des raisons évidentes, le 10 décembre, il a effectué le vol
pour lequel il a reçu la médaille d’honneur dans un autre avion (B-17C s.n. 40-2045).


Histoire de ce B-17
Construit par Boeing à Seattle en tant que 36e modèle D fabriqué.
Numéro de constructeur 2123.
En avril 1941, il est livré à l’U.S. Army Air Corps (USAAC) sous le numéro de série B-17D Flying Fortress 40-3095.
Le 20 juin 1941, il fait partie de l’U.S. Army Air Force (USAAF).
Affecté au 7th Bombardment Group (7th BG), 14th Bombardment Squadron (14th BS).
Code de queue 61 / 11B. Pas de surnom connu ou de nose art.
Assigné au pilote Capitaine Colin P. Kelly, Jr.

Vol de Hamilton Field à Hickam Field sur Oahu à Hawaï.
Au début de septembre 1941 quitte Hickam Field dans le cadre d’une formation de B-17 à travers le Pacifique à destination des Philippines.
Le 5 septembre 1941, il atterrit à l’aérodrome de Midway pour se ravitailler en carburant.
Le 9 septembre 1941, il atterrit à 7 Mile Drôme près de Port Moresby en Nouvelle-Guinée pour se ravitailler.
Le 10 septembre 1941, des B-17 atterrissent à Batchelor Field près de Darwin pour se ravitailler en carburant.
Ce sont les premiers bombardiers B-17 Flying Fortress en Australie, puis repartent pour la dernière étape du vol vers les Philippines.
À l’époque, il s’agissait du plus long vol de masse d’avions terrestres au monde.

Le 2 décembre 1941, il est rattaché au 19th Bombardment Group (19th BG), qui fait partie de la Far East Air Force (FEAF).
Le 8 décembre 1941 à midi, alors qu’il était stationné à Clark Field, endommagé lors d’un bombardement japonais.
Par la suite, démonté pour les pièces utilisables et abandonné.

Le 26 décembre 1941, lorsque le personnel américain se retira de Clark Field, ce B-17 ne fut pas détruit.
Peu de temps après, l’épave en grande partie intacte a été capturée par l’armée impériale japonaise (IJA).
Les avions abandonnés ont été inspectés par des techniciens japonais du Giken (Institut de recherche technique de l’aviation de l’armée)
et ont commencé à collecter des pièces utilisables pour une évaluation technique et dans le but de remettre ce B-17 en état de vol.


1942-un groupe d officiers japonais inspectent l epave.





Ce B-17 a été photographié avec les deux ailes et les moteurs retirés et a probablement été restauré en utilisant des pièces provenant d’autres épaves,
y compris le B-17D 40-3069.
Une fois réparé, il a été dénudé à une finition en aluminium ou peint en gris clair avec une bande verticale blanche sur l’arrière du fuselage
et des marquages japonais Hinomaru « soleil levant » sur les côtés supérieur et inférieur des deux ailes et des deux côtés du fuselage.

Remis en état de vol, photographié lors d’un vol d’essai.
Ensuite, il a été transporté par un équipage spécial japonais de Clark Field au Japon.





En juillet 1942, il est exposé à l’aérodrome de Haneda comme prise de guerre avec six avions alliés capturés.
Ce B-17 a été utilisé dans des films d’entraînement et des films d’actualités pour le public.
Pour un film, ce B-17 a été repeint avec des marquages américains et utilisé pour démontrer les tactiques des Ki-43 Oscars pour intercepter les bombardiers lourds américains.

Le deuxième avion de cette modification a peut-être été assemblé à partir des restes d’un B-17D No 40-3069 capturé aux Philippines,
mais il est devenu plus tard une source de pièces de rechange pour le S.N. 40-3095, le seul B-17D à voler au Japon.


Histoire de l’avion
Construit par Boeing à Seattle achevé en tant que 11e modèle D fabriqué.
Numéro de constructeur 2095.
Livré à l’U.S. Army Air Corps (USAAC) sous le numéro de série B-17D Flying Fortress 40-3069.

Le 20 juin 1941, il fait partie de l’U.S. Army Air Force (USAAF).
Vol de Hamilton Field à Hickam Field sur Oahu à Hawaï.
Au début de septembre 1941 quitte Hickam Field dans le cadre d’une formation de B-17 à travers le Pacifique à destination des Philippines.
Le 5 septembre 1941, il atterrit à l’aérodrome de Midway pour se ravitailler en carburant.
Le 9 septembre 1941, il atterrit à 7 Mile Drôme près de Port Moresby en Nouvelle-Guinée pour se ravitailler.
Le 10 septembre 1941, des B-17 atterrissent à Batchelor Field près de Darwin pour se ravitailler en carburant
et sont les premiers bombardiers B-17 Flying Fortress en Australie, puis repartent pour la dernière étape du vol vers les Philippines.
À l’époque, il s’agissait du plus long vol de masse d’avions terrestres au monde.

Le 2 décembre 1941, il est rattaché au 19th Bombardment Group (19th BG), qui fait partie de la Far East Air Force (FEAF).
Le 8 décembre 1941, alors qu’il était stationné à Clark Field, détruit à midi par un bombardement japonais.

En janvier 1942, lorsque les Japonais occupèrent Clark Field, l’épave de ce bombardier fut capturée.
Il est possible que des pièces de ce bombardier aient été utilisées pour réparer le B-17D 40-3095 pour le faire voler.(B-17 decrit sur le message precedent)

Au moins un B-17E, identifié de manière unique comme 41-2471, appartenant au 9th BS/7th BG, a été capturé à la base aérienne de Djogjakarta, située sur l’île de Java.

Histoire de l’avion
construit par Boeing à Seattle.
Numéro de constructeur 2282.
Le 20 décembre 1941, il est livré à l’U.S. Army Air Force (USAAF) sous le numéro de série 41-2471 du B-17E Flying Fortress et le même jour il s’envole pour McChord Field.

Affecté à la 5th Air Force (5th AF), 7th Bombardment Group (7th BG), 9th Bombardment Squadron (9th BS).
Pas de nose art ou de surnom connu.

À la mi-janvier 1942, il quitte MacDill Field, piloté par Donald R. Strother, pour un vol de convoyage via la « Route africaine » à destination de Java
dans les Indes orientales néerlandaises (NEI).

Le 8 février 1942 à 7h35, il décolle de l’aérodrome de Singosari sur l’île de Java, piloté par Don Strother, armé de sept bombes de 100 livres
et d’un réservoir de carburant de soute à bombes, comme l’un des neuf B-17 dirigés par le B-17E 41-2456 piloté par le capitaine « Duke » Dufrane
lors d’une mission de bombardement contre l’aérodrome de Kendari II sur l’île de Célèbes (Sulawesi).

Au-dessus de la cible, une douzaine de chasseurs japonais suivaient la formation par derrière et attaquaient de front.
Les B-17E 41-2492 et B-17E 41-2456 ont été abattus.
Les dommages étaient des B-17E 41-2482 et des B-17E 41-2455 qui ont été touchés dans le réservoir de carburant de la soute à bombes, ce qui a provoqué son incendie
et a été largué.
Par la suite, les B-17 restants abandonnent la mission et atterrissent à l’aérodrome de Djogjakarta sur l’île de Java.
Au sol, ce B-17 est mitraillé par des A6M2 Zeros du Tainan Kōkūtai et endommagé.


Le B-17E fortement endommage





Par la suite, ce B-17 a été radié à l’aérodrome de Djogjakarta et la section avant ainsi que deux moteurs et hélices ont été retirés pour être utilisés comme pièces de rechange
et le reste du bombardier a été abandonné.

Le 8 mars 1942, il est capturé par les Japonais lors de l’occupation de l’aérodrome de Djogjakarta.
Peu de temps après, le personnel technique japonais de Giken (Institut de recherche technique de l’aviation de l’armée) est arrivé et une paire de B-17E Flying Fortress,
y compris ce bombardier, a été réparée et testée à l’aérodrome de Bandoeng (Bandung).






Ce B-17 a conservé les surfaces supérieures olive ternes et les surfaces inférieures grises.
Une bande verticale blanche a été peinte sur l’arrière du fuselage et des marquages japonais Hinomaru « soleil levant » sur les côtés supérieur et inférieur des deux ailes
et des deux côtés du fuselage.









Par la suite, les B-17E réparés ont été escortés par un L2D Tabby et un avion de chasse pour le vol de convoyage via les Philippines jusqu’à l’aérodrome de Tachikawa au Japon.

À la fin de l’année 1943, le B-17E et le B-17D 40-3095 étaient basés à l’aérodrome de Tachikawa pour des essais en vol et des expériences par l’armée de l’air japonaise (JAAF).
Tous les trois ont été photographiés en train de voler en formation près du mont Fuji.








En juin 1944 ou juillet 1944, deux B-17 furent envoyés à l’aérodrome de Hamamatsu.
Les B-17 capturés ont également été utilisés dans des films d’entraînement et des films d’actualités pour le public.
Les détails et les photographies des trois B-17 ont été publiés dans des magazines d’aviation, y compris Koku-Asahi, et des livres publiés.

Hypotheses et diverses infos

Le sort exact des B-17E capturés est inconnu.
Il est probable que les deux B-17 aient été mis au rebut ou aient disparu avant l’arrivée des forces d’occupation américaines en Septembre 1945.

L’un des B-17 capturés a été démantelé à l’usine de Nakajima en 1942-1943 afin d’étudier la conception à la recherche de solutions efficaces qui pourraient être utilisées
sur le nouveau bombardier G8N « Renzan » en cours de développement.
Le viseur de bombardement Norden monté sur le B-17D a été retiré et envoyé à l’usine de Tachikawa pour construire le viseur Type 10 sur sa base.

Il y a des rapports non vérifiés selon lesquels le B-17 capturé a été utilisé pour bombarder Iwo Jima et Saipan.

Au début de l’année 1944, un B-17E a été endommagé lors du décollage à l’aérodrome de Fussa lorsqu’un vent de travers soudain l’a fait dévier de la piste
et est entré en collision avec un Ki-49 Helen stationné et a été radié en raison des dommages causés par la collision. probablement mis au rebut par la suite.
En mai 1945, un bombardier quadrimoteur a été repéré par l’inélégance des États-Unis sur une photographie garée à l’aérodrome de Tachikawa
qui a été notée comme « Tachikawa Field 104 » parce qu’il était considéré comme ayant une envergure de 104 pieds, mais n’a pas été vu sur les photographies ultérieures
et a probablement été retiré ou mis au rebut.

Le deuxième B-17E aurait pu être garé à l’aérodrome d’Urumagawa, loin de la piste, pour être utilisé comme cellule d’instruction ou aide à la formation
pour les étudiants de Toyooka Shikan Gako (Académie de l’armée de l’air japonaise).


Sources
Nihongun Hokakuki Hiroku
Air Classics « La flotte mystérieuse de bombardiers américains du Japon » par Robert Mikesh Vol 9, No 5, mai 1973
Histoire de l’aviation « L’histoire surprenante de la flotte japonaise de B-17 » par Robert C. Mikesh Juillet 2010
Merci à Robert C. Mikesh et William Bartsch pour les informations supplémentaires
airpages.ru
pacificwrecks.com

Citation :

Tous les trois ont été photographiés en train de voler en formation près du mont Fuji.

Etonnante photo.
Ou bien les techniciens Japs étaient forts, ou bien les B17 étaient assez simples de conception (ou les deux ), pour qu'on arrive ainsi à les remettre en vol...

naga a écrit:

Generalite
B-17 à la Kampfgeschwader 200


Detruit lors d un bombardement allies en Allemagne.
On voit la lettre D sur la derive(marquage USAF)donc il n etait pas encore en servive a la KG 200.





.

La legende n est pas bonne...

Orly 1944-plusieurs epaves de B-17

L’aérodrome d’Orly (aujourd’hui l’aéroport d’Orly) était situé au sud de Paris.
Après le débarquement en Normandie et le retrait des forces allemandes de la région parisienne en août 1944, Orly a été partiellement réparé par les ingénieurs de combat
de l’USAAF et a été utilisé par la 9th Air Force américaine comme aérodrome tactique A-47.
Le 50th Fighter Group américain a piloté des P-47 Thunderbolt depuis l’aérodrome jusqu’en septembre 1944, puis des escadrons de liaison ont utilisé l’aérodrome
jusqu’en octobre 1945. L’aérodrome a été utilisé comme point de collecte pour les équipes de sauvetage de la Luftwaffe.

Le 11 septembre 1944, un photographe de Planet News a pris des photos d’épaves de B-17 à l’aérodrome d’Orly où les Allemands cherchaient des pièces.

Le seul marquage que l’on peut voir sur le fuselage de ce B-17 le long du côté de l’aérodrome est le code d’escadron « JW » qui indique le 326th Bomb Squadron,
92nd Bomb Group et la queue aurait le marquage ▲B.
Sous cet angle, nous ne sommes pas en mesure de distinguer la lettre de l’avion individuelle que nous serions alors probablement en mesure d’identifier le bombardier.
Remarquez les chasseurs américains et les transports sur l’aérodrome en arrière-plan.






Un autre B-17

B-17F-110-BO, s/n 42-30604, codé LN ☆ T, Empennage : ■ D (gouvernail et bande d’aile noirs), nommé « Badger Beauty V » du 350th Bomb Squadron, 100th Bomb Group
basé à Thorpe Abbotts, Angleterre.


image pics



Le 4 octobre 1943, lors d’une mission de bombardement à Sarrelus et Hanau, en Allemagne (usines), la flak a détruit le moteur #3 et en a endommagé un autre,
forçant le B-17 à s’écraser près de Saint-Dizier, en France.
Tous les membres d’équipage ont survécu, 6 étaient des prisonniers de guerre et 4 ont échappé à la capture.

C’est ce qu’il restait du B-17 « Badger Beauty V » à l’aérodrome d’Orly le 11 septembre 1944.
Les Allemands l’avaient dépouillé de pièces détachées avant que le hangar ne soit bombardé par les Alliés.






À l’intérieur du hangar bombardé se trouvent des sections d’épaves de B-17 du 390th Bomb Group.




source
mikesresearch.com