Somua S35 (Fr) - 3/2013

Somua S35

En juin 1934, le cahier des charges d'une automitrailleuse de combat (AMC) à destination de la cavalerie est modifié. De ce fait, la plupart des engins proposés ne sont plus en adéquation avec les nouveaux critères publiés. En avril 1935, la Société d'outillage mécanique et d'usinage d'artillerie (Somua), filiale de Schneider, présente son prototype, désigné AC3, d'un poids de 17 tonnes et motorisé par un V8 de 7,1 litres. Fabriqué en blindage moulé, la caisse est constituée en quatre sections assemblées par boulonnage. Elle aussi boulonnée (sur les flancs), la suspension comprend des ressorts à lames semi-elliptiques et un ressort à boudin sur le galet arrière. Par ailleurs, les chenilles sont protégées par une jupe blindée. Sa tourelle APX1 (chemin élargi) accueille un 47mm SA35 semi-automatique. Son chemin de roulement plus large autorise l'un des membres de l'équipage à aider le chef de char au moment de l'approvisionnement des armes. Malgré son centre de gravité trop haut et une chenille manquant de grip, le char S35 est commandé en mars 1936.
Le Somua S35 est considéré comme l'un, si ce n'est le meilleur char français en mai 1940.

Caractéristiques générales

Équipage 3
Longueur 5,38 m Largeur 2,12m Hauteur 2,62 m
Masse au combat 19,5 tonnes
Blindage 56 mm / 46 mm
Armement : Canon de 47mm SA34 (118 coups) + 1 mitrailleuse Châtellereault de 7,5mm
modèle 31 (1250 coups)

Mobilité
Moteur 8 cylindres en V
Vitesse sur route 40 km/h ( 23 km/h en tout terrain)
Puissance 190 chevaux
Autonomie  230 km/route – 130 km/tout terrain
Exemplaires produits : 427