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| Les photos celebres detaillees | |
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Auteur | Message |
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naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Les photos celebres detaillees Ven 7 Nov - 14:23 | |
| L’entrevue de Montoire La rencontre du 24 octobre 1940 Le 24 octobre 1940, le maréchal Pétain rencontre pour la première fois Hitler et son Ministre des Affaires étrangères dans la gare de Montoire-sur-le-Loir (Loir et Cher). Après une poignée de main échangée entre les deux hommes sur le quai, la discussion se déroule dans le wagon personnel du Führer. Précédée et préparée par la rencontre du 22 octobre entre Pierre Laval (alors Ministre des Affaires étrangères) Hitler et Ribbentrop, cette entrevue visant à préciser les principes de la collaboration du gouvernement français avec l’Allemagne nazie n’a pas de caractère officiel, et ne débouche sur aucune mesure précise. Elle comporte toutefois une forte valeur symbolique, qui lui confère une importance historique et politique. De ce fait, les images de l’événement réalisées par la propagande nazie et largement diffusées jouent, notamment en France, un rôle considérable dans les représentations, la perception et les conceptions associées à la fois au régime de Vichy et au maréchal Pétain. Prise par l’un des photographes « officiels » d’Hitler, Henrich Hoffmann, Rencontre entre Hitler, Ribbentrop et Pétain est assez saisissante. Structurée par la présence de nombreux cadres (celui du wagon, exigu ; celui des fenêtres aux rideaux tirés ; celui de la table ; celui des étagères ; celui de l’horloge), l’image est comme prise sur le vif, en dehors de toute pose (Ribbentrop semble ainsi surpris, et à moitié hors cadre). Dans une atmosphère sombre (les bois du wagon) rehaussée des reflets de la lumière artificielle (y compris sur les cheveux brillantinés d’Hitler), Pétain croise les mains, le regard vide et perdu, sous le regard en biais presque carnassier d’Hitler Les vainqueurs et le vaincu Ces deux photographies montrent tout d’abord que la France vaincue entend collaborer avec la puissance occupante. Accueilli et reçu par les plus hauts responsables nazis, le maréchal est traité et respecté en homme d’Etat (et en militaire), salué et placé à la même table qu’Hitler. Partenaire à part entière, la France conserverait ainsi sa souveraineté, sa dignité et son honneur. Pour le régime de Vichy, il s’agit de signifier que la défaite peut être transformée en participation d’égal à égal à l’ordre nouveau. Pour les nazis, cette mise en scène pourrait servir à s’assurer de la collaboration du peuple français, qui, si elle n’est pas essentielle, constitue tout de même un atout stratégique et tactique. Cependant, de nombreux éléments distinguent assez nettement et assez durement les vainqueurs et le vaincu. Volontaires (s’il sont destinés à la réception par un public mondial, et notamment allemand) ou plus indirects (ils pourraient desservir auprès du public français), ils suggèrent aussi l’humiliation française. Ainsi, on peut opposer le pluriel des vainqueurs au singulier du vaincu, puisque Pétain apparaît seul face aux Allemands sur les deux images. D’autre part, et alors que la rencontre a lieu en France, ce sont bien les nazis qui accueillent Pétain : le soldat armé de la seconde image rappelle que l’ordre est assuré par les occupants, tandis que le wagon de Rencontre entre Hitler, Ribbentrop et Pétain, est bien celui d’Hitler, qui préside la séance (en bout de table). Enfin, cette dernière image propose le saisissant contraste entre un vieil homme fatigué, hagard (le regard flou) et un chef dont le regard noir, cruel et déterminé a tout de celui, humiliant, du prédateur sur sa proie. L’ambiguïté d’une telle image incarne en fait celle du Régime de Vichy, qui tente de concilier défaite et honneur. Auteur : Alexandre SUMPF source http://www.histoire-image.org | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Jeu 1 Déc - 2:24 | |
| Année 1936 : l’homme qui a refusé de faire le salut Nazi Cette photo a été prise lors de l’inauguration d’un navire de l’armée allemande en 1936. Tandis que tous les hommes autour de lui saluent le chef nazi Adolf Hitler, August Landmesser affiche sa désapprobation du régime en refusant d’accepter le status quo. Membre du Parti nazi de 1931 à 1935, il est père de deux enfants avec sa femme juive, et est reconnu coupable de “déshonorer la race” sous les lois raciales nazies. Il est alors traité comme un opposant au régime du Troisième Reich. En 1938, il est envoyé en prison et il en sort le 19 janvier 1941. En février 1944, il est incorporé dans la 999e division légère Afrika (Allemagne), où il est déclaré disparu en mission et présumé tué. | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28637 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Jeu 1 Déc - 10:33 | |
| Un gars qui en avait, sachant que lors de cette cérémonie, il aurait pu être dénoncé par tous ceux l'ayant vu ne pas faire le salut nazi ... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Lun 26 Déc - 3:13 | |
| Démonstration de force américaine à Checkpoint Charlie (1961) De son installation le 22 août 1961 à la chute du Mur de Berlin, Checkpoint Charlie reste pour les membres des forces alliées le passage principal entre Berlin-Ouest et Berlin-Est. Les diplomates et les soldats alliés ont l'autorisation de traverser librement Checkpoint Charlie. Lorsque le 25 octobre 1961, les gardes-frontières refusent le passage d'un fonctionnaire américain, le gouvernement des Etats-Unis autorise l'escorte de la voiture. La réaction est immédiate: les soviétiques déploient trente chars. C'est la première fois depuis juin 1953 que des chars russes prennent position à Berlin-Est. Après 16 heures de tête à tête, les chars américains et soviétiques se retirent. Même si cette demonstration de force est restée symbolique, cela aurait pu se terminer par une nouvelle guerre. T-55 Sovietique M48 Patton Checkpoint Charlie est démonté le 22 juin 1990 suite à la réunification des deux Allemagnes. Source leFigaro.fr | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28637 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Lun 26 Déc - 11:02 | |
| Il y a le "musée de la guerre froide" maintenant à cet endroit ... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Mar 4 Juin - 14:07 | |
| Trente ans après la répression de Tiananmen, comment la photo de "Tank Man", l'homme qui a tenu tête aux chars, est entrée dans l'histoire. Un homme seul arrêtant une colonne de chars. Saisie par l'Américain Jeff Widener le 5 juin 1989 à Pékin, l'image a marqué les esprits. Car cet anonyme désarmé, en chemise blanche et sacs en plastique à la main, est devenu le symbole de la bravoure face à la violence de la répression. La veille, dans la nuit du 3 au 4 juin, a eu lieu l'évacuation sanglante de la place Tiananmen, où des dizaines de milliers d'étudiants convergeaient chaque jour pour réclamer plus de démocratie, la liberté d'expression, des élections libres et des mesures contre la corruption. Le 4 juin, l'armée chinoise met un point final à sept semaines de contestations pacifiques qui ont gagné les grandes villes du pays. Quand les caméras photographient "Tank Man", l'inconnu dont la presse n'a jamais rien su, le mouvement vient d'être écrasé dans le sang et les manifestants ont perdu la partie. Retour sur une photographie de légende, dont les protagonistes n'ont jamais été identifiés. La veille a été meurtrière. "A 2h20 dimanche, écrit le journaliste du Monde à Pékin, Francis Deron, l'Armée populaire de libération – du moins, son 27e corps d'armée, déterminé à frapper très fort – pénètre sur la place Tiananmen". A 85 ans, le vieux chef historique du parti, Deng Xiaoping, a fait pencher la balance du côté d'une répression sans merci. Avant l'aube, les blindés s'avancent dans la capitale chinoise et "les soldats tirent des rafales pour dégager la place Tiananmen et les rues adjacentes", se souvient pour franceinfo l'ancien correspondant sur place de France 2, Bruno Le Dref. Plus tard, il verra "les corps empilés à la morgue" sans pouvoir avancer une évaluation fiable du nombre de victimes. Combien y a-t-il eu de morts à Pékin ce 4 juin ? "Les Mères de Tiananmen [l'association regroupant 128 mères d'étudiants chinois disparus] ont recensé 202 noms, détaille pour franceinfo Pierre Haski, qui fut correspondant en Chine de Libération. Mais ce chiffre est loin d'être exhaustif car les autorités ont fait pression sur les familles pour qu'elles ne se joignent pas au mouvement". Lui estime que la répression a pu faire jusqu'à 2 000 morts, mais la fourchette généralement admise, fondée sur divers relevés des hôpitaux, est comprise entre 400 et plus d'un millier de morts. La fameuse photo est prise le lendemain, lundi 5 juin, non loin de la place Tiananmen. Un groupe de quatre chars remonte "l'immense avenue de la Paix éternelle (Chang'an), qui traverse la capitale chinoise d'est en ouest", précise Le Monde, lorsqu'un homme se place devant le premier blindé. L'inconnu et la machine de guerre vont se livrer à un étrange ballet, visible sur ce reportage de CNN. Un sac plastique dans chaque main, cet homme seul, dont on ne sait rien, se déplace latéralement pour bloquer la route au char qui tente de le contourner, puis s'arrête. Et l'incroyable se produit : l'inconnu escalade la tourelle du char, parle au conducteur, puis redescend. L'engin veut repartir, l'individu mystérieux se place à nouveau devant, l'appareil s'immobilise. D'autres images montrent l'irruption d'un cycliste, qui discute avec "Tank Man" avant que celui-ci ne soit entraîné de l'autre côté de la route par trois hommes, hors champ. Pour le protéger ? Pour l'arrêter ? La question n'est pas tranchée. De l'hôtel Beijing, où la presse s'est réfugiée, "nous étions une trentaine sur les terrasses à regarder les chars défiler sur l'avenue", se remémore Bruno Le Dref. Depuis la veille, ça devenait beaucoup plus compliqué de travailler. La place Tiananmen nous était interdite, tout comme la diffusion en direct depuis Pékin". Faute de pouvoir s'approcher, les reporters se pressent aux balcons de ce bâtiment sans charme où les télés américaines se sont installées. Ils seront donc plusieurs à capter au vol, à distance, la séquence devenue mythique. Parmi eux : le Britannique Stuart Franklin, de l'agence Magnum, l'Américain Charlie Cole, du magazine Newsweek, et le photographe hongkongais de Reuters, Arthur Tsang. Celui-ci témoigne à France 2 de sa stupeur quand il prend conscience de la scène. J'étais sur un balcon au-dessus, et tout à coup, j'ai entendu une journaliste dire : 'Mais ce gars est fou'. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Mar 4 Juin - 14:14 | |
| "Et j'ai vu en effet qu'il y avait un homme devant les chars. J'ai réalisé qu'il bloquait tout seul les tanks", conclut-il. Une autre photo plus general,avec l homme en blanc tout en bas A la même seconde, le photoreporter de l'agence Associated Press, Jeff Widener, 32 ans, est seul au balcon de sa chambre quand il appuie sur le déclencheur. Sur l'instant, l'auteur de la photo la plus connue, avec ses lampes blanches au premier plan et un cadrage plus rapproché que celui de ses confrères, ne comprend pas ce qui se joue. L'écrivain et journaliste Adrien Gombeaud l'a interviewé. Il raconte : Jeff Widener était si concentré sur la ligne de chars qu'il n'a pas compris tout de suite qu'il avait pris une photo majeure. Il s'est dit : 'Ce type me fout en l'air ma composition'. Que ce cliché soit devenu iconique reste un "miracle" aux yeux de son auteur. "Quand je regarde cette photo, expliquait Jeff Widener en 2014 au Wall Street Journal, ce que je vois, c'est à quel point j'ai failli la rater complètement. (...) Quand vous prenez une photo avec un 800 mm à 1/30e de seconde, c'est une photo impossible à prendre à cette distance avec cette focale" [en raison de la probabilité importante de flou de bougé, précise Le Monde]. "C'est un miracle que cette photo soit sortie, insiste-t-il dans une video , qui revient sur son travail tout au long des manifestations de Pékin. Un miracle". Il n'est pas seul à douter de l'intérêt de la photo. "Sur le moment, je pensais qu'elle était inutilisable : on ne peut pas voir le visage de l'homme et il est loin", confie Stuart Franklin au South China Morning Post , avant d'ajouter ce détail macabre : tandis que "Tank Man" faisait face au char, "vingt corps étaient enlevés de l'avenue". Les patrons de presse, affirme-t-il encore, mettront d'ailleurs du temps à s'intéresser à cet homme mystérieux, cet "habitant de Pékin comme les autres, rentrant chez lui après avoir fait ses courses", selon la formule ironique du quotidien de Hong Kong. "CNN a réussi à planquer ses images" Une fois la photo prise, encore fallait-il la sauvegarder. "La sécurité civile est arrivée juste après dans l'hôtel et elle a piqué toutes les cassettes. Trois ou quatre télés se sont fait prendre les images qu'elles avaient tournées", rembobine Bruno Le Dref. Il poursuit : CNN, elle, a réussi à sortir la cassette de la Betacam, à la planquer et à l'envoyer par avion de Pékin à Hong Kong, d'où les images ont été diffusées. D'autres recourent à la même astuce, tel Stuart Franklin confiant ses images à un étudiant français qui s'envole pour Paris, selon The South China Morning Post. "C'est une époque qui n'existe plus, épilogue Adrien Gombeaud. Les photographes ont dû cacher les rouleaux, emmener les pellicules à l'aéroport, les confier à des confrères en partance pour Hong Kong. Aujourd'hui, il y aurait autant de photos que de chambres d'hôtel et elles seraient toutes sur Internet !" Avec le temps, la photo de "l'homme de Tiananmen" prend force de symbole. La version de l'Américain Charlie Cole remporte le World Press Photo de l'année 1990, tandis que Jeff Widener est nommé pour le prix Pulitzer en 1990. "A raison, estime Adrien Gombeaud. Un homme qui arrête un char, il n'existe pas d'image aussi puissante. En quelques secondes, il devient le symbole que n'importe qui peut faire l'histoire !" L'identité de "Tank Man" reste un mystère : "Rien ne permet de l'identifier et il n'a vraisemblablement joué aucun rôle majeur avant. C'est le soldat inconnu !", s'enthousiasme le coauteur de Tiananmen 1989 (éd. Seuil-Delcourt, avril 2019). La suite est tout aussi opaque. "On ne sait pas s'il est vivant ou mort, poursuit Adrien Gombeaud. On a beaucoup spéculé sur les personnes qui l'éloignent du champ de la caméra. S'agit-il de policiers ? De gens qui l'ont mis à l'abri ? | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Mar 4 Juin - 14:23 | |
| On ne le sait toujours pas. On sait juste que les autorités chinoises n'ont jamais fait état d'un prisonnier jugé pour s'être opposé ce jour-là, à cet endroit-là et de cette façon-là à l'armée". "Le dimanche, il se serait fait écrabouiller" On ne sait pas davantage qui était le conducteur du char, et pourquoi il a choisi de s'arrêter. "C'est incroyable qu'il ne lui ait pas roulé dessus, commente Bruno Le Dref. Peut-être qu'il n'avait pas envie d'écraser ce type, qui était un Chinois comme lui. Et surtout, l'armée avait rempli la veille sa mission, qui était de dégager la place et les alentours. On était le lendemain". Auteur d'un documentaire sur le dissident chinois et prix Nobel de la Paix Liu Xiaobo, qui avait servi de médiateur entre les étudiants et l'armée à Tiananmen (L'homme qui a défié Pékin, diffusion le 4 juin sur Arte à 22h45), Pierre Haski opine. "L'urgence était passée, ils avaient gagné, il n'y avait pas de danger. Le dimanche, l'homme se serait fait écrabouiller. Le lundi, l'armée n'était plus sur le qui-vive", estime l'ancien correspondant de Libération à Pékin. A rebours de l'opinion commune, il juge que la photo de "Tank Man" dessert l'histoire et fait écran à ce qui s'est réellement passé : En Chine, arrestations et procès se multiplient, mais des filières d'évasion efficaces se mettent en place, dans le sud du pays. Les types les plus recherchés de Tiananmen réussissent à s'enfuir grâce aux mafias de Hong Kong qui les amènent dans la colonie britannique. 22 Avril 1989,ca commencait pacifiquement...200.000 pro-democrates en manifestation Le 3 juin 1989,les emeutes Difficile toutefois pour ces opposants de s'éterniser, poursuit-il, car "les Britanniques ne veulent pas d'ennuis avec les Chinois", et les autres pays ne se bousculent pas non plus. Des diplomates français déclenchent alors l'opération "Yellow Bird', qui permet, décrit Libération, "l'exfiltration via Hong Kong de plusieurs centaines de démocrates chinois". "Evidemment, il faut leur donner des visas (...). A tous. Et tout de suite", écrit l'ancien ambassadeur en Chine Claude Martin, qui retrace cet épisode dans ses Mémoires (La diplomatie n'est pas un dîner de gala, éd. de l'Aube, 2018). L'opération est un succès : dans la plus grande discrétion, des figures marquantes de Tiananmen sont accueillies en France, et certaines défileront même aux cérémonies du bicentenaire de la Révolution française, le 14 juillet 1989. "J'étais heureux, épilogue Claude Martin. Cette opération de sauvetage silencieuse avait du sens, bien plus que toutes les déclarations et postures que les événements avaient inspirées à la classe politique française". A Paris, des exilés politiques respirent. En Chine, le printemps de Pékin est définitivement brisé. Trente ans plus tard, les images de "Tank Man" sont toujours interdites dans le pays. sources msn.com muninaarad.blogspot.com | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28637 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Jeu 6 Juin - 10:10 | |
| Vraiment étonnant cet épisode... On voit mal le pilote du tank écraser volontairement et de sang froid un civil ... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Dim 7 Juil - 1:41 | |
| Les photos ont été prises entre mai et décembre 1944 et montrent aux officiers et aux gardes d’Auschwitz se relaxer et se divertir - d’innombrables personnes étant assassinées et incinérées dans le camp de la mort situé à proximité. Sur certaines photos, on voit des officiers SS chanter. Dans d'autres, ils chassent et dans un autre, on voit un homme décorer un sapin de Noël dans ce que l'on pourrait décrire comme des vacances en enfer. L’album contient également huit photos de Josef Mengele - quelques-uns des très rares instantanés existants du médecin notoire du camp de concentration pendant son séjour là-bas. L'album appartenait à Karl Höcker, l'adjudant du dernier commandant du camp d'Auschwitz, Richard Baer. Höcker a pris les photos comme souvenirs personnels. Avant sa libération par les Alliés, Höcker avait fui Auschwitz. Après la guerre, il travailla pendant des années, sans être reconnu, dans une banque. Mais en 1963, il est obligé de répondre des accusations pour son rôle à Auschwitz lors d'un procès à Francfort. Dans ses dernières paroles au procès, Höcker a déclaré: «Je n'avais aucune possibilité d'influencer les événements et je ne voulais ni qu'ils se produisent, ni y prendre part. Je n’ai fait de mal à personne et personne n’est mort à Auschwitz à cause de moi ». Finalement, cependant, il fut reconnu coupable d'avoir aidé et encouragé le meurtre de 1 000 Juifs et fut condamné à sept ans de prison. Il a été libéré après avoir purgé cinq ans. En 2000, il est décédé à l'âge de 88 ans. L album de Karl Hoecker Les photos ont été rendues publiques par le National Holocaust Museum des États-Unis à Washington. Le musée a obtenu les photos d'un officier du renseignement de l'armée américaine à la retraite, qui a découvert l'album dans un appartement à Francfort et l'a maintenant remise au musée. "Ces photographies uniques illustrent de manière frappante le monde satisfait qu'elles ont connu tout en surveillant un monde de souffrances inimaginables", a déclaré la directrice du musée Sara Bloomfield dans un communiqué. "Ils offrent une perspective importante sur la psychologie de ceux qui commettent le génocide". La directrice de la collection de référence photographique du musée, Judith Cohen, a déclaré qu’il n’y avait aucune photo montrant quelque chose d’horrible, «c’est précisément ce qui les rend si horribles». Douze auxiliaires SS sont assis sur une grille, mangeant des myrtilles, qui leur ont été donnés par un officier SS. Les femmes avec Hoecker "étaient dactylographes, commis au télégraphe et secrétaires à Auschwitz, et s'appelaient Helferinnen, ce qui signifie" aides ", écrit Wilkinson. " Leur pureté raciale avait été établie - si un officier cherchait une petite amie ou une femme, les Helferinnen étaient censés être une ressource." | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Dim 7 Juil - 1:49 | |
| Le commandant du camp Richard Baer, le célèbre médecin du camp de concentration Josef Mengele (L'Ange de la mort) et le commandant du camp de Birkenau, Josef Kramer (obscurci) et l'ancien commandant Rudolf Höss. Cette photo, prise à Auschwitz, montre «près d'une centaine d'officiers en tenue de glee club au sommet d'une colline. L'accordéoniste se tient de l'autre côté de la route », écrit Wilkinson. "Tous les hommes chantent, à l'exception de ceux qui se trouvent à l'avant, qui se sentent peut-être trop importants pour cela. " Rudolf Hoess, qui avait supervisé la construction d'Auschwitz et en avait été le premier commandant; et Josef Mengele, le médecin qui a effectué des expériences médicales tristement célèbres sur des jumeaux et d'autres prisonniers. Cet album contient huit images de Mengele - les seules photographies connues de lui à Auschwitz. Karl Hoecker (à droite) avec Richard Baer et Rudolf Hoess. «Rudolf Hoess, dans« Death Dealer », un mémoire qu’il a écrit après son arrestation, a noté que l’adjudant« a une position de confiance particulière. Il doit s'assurer qu'aucun événement important dans le camp ne reste inconnu du commandant », écrit Wilkinson. «Quelques jours avant la libération d'Auschwitz par les troupes soviétiques, en janvier 1945, Hoecker et Baer s'enfuirent en Allemagne, où Baer fut nommé commandant du camp de Dora-Mittelbau, où Hoecker redevint son adjudant. Lors de la libération de ce camp par les troupes américaines, en avril, Hoecker et Baer suivirent les conseils du chef des SS, Heinrich Himmler, selon lesquels des officiers SS s'insinueraient parmi les soldats dans l'espoir d'être pris pour des soldats ordinaires. Hoecker a rejoint une unité de combat capturée par les Britanniques dans le nord de l'Allemagne. Il a passé un an et demi dans un camp de prisonniers de guerre et a été libéré, apparemment parce que personne ne l'a reconnu ». source rarehistoricalphotos.com | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28637 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Dim 7 Juil - 10:42 | |
| S'il arrive parfois que des officiers S.S. d'unités combattantes affichent une certaine allure et un look guerrier, ces gars là ont plutôt des tronches de sadiques dégénérés... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Mer 27 Mai - 14:13 | |
| Reggane 1960 : comment une photo ambiguë est devenue l'icône d'un crime de la France Par Farid Abdelouahab, Pierre Haski et Pascal Blanchard La France a-t-elle utilisé des prisonniers de guerre algériens comme cobayes vivants lors de ses essais nucléaires atmosphériques dans le Sahara ? Histoire d'une fake news des temps modernes. Alors que nous écrivions tous les trois "les Années 50. Et si la guerre froide recommençait ?" — ouvrage illustré publié début avril 2018 par les éditions de La Martinière —, une des 250 images du livre faisait débat et attirait notre attention : Reggane 1960. Dans le désert algérien, ce lieu fut celui des premiers essais nucléaires français. Nous avions choisi cette photographie pour illustrer un des symboles de la guerre froide qui montre des mannequins installés par l'armée française pour tester le souffle de l'explosion. Mais cette image, telle une fake news des temps modernes, est aussi devenue l'icône d'un crime de la France : celui de l'impact de ces essais sur les populations civiles, sur les militaires français mais aussi, selon certains, "la preuve" que la France aurait exposé, non des mannequins, mais des prisonniers de guerre du FLN pour tester les radiations nucléaires. Une petite enquête commençait, en parallèle du livre, stimulée également par une conversation de l'un d'entre nous avec le réalisateur Rachid Bouchareb, intéressé par la question. Sur cette photographie, on découvre une douzaine de mannequins en uniformes militaires — très disparates et peu réglementaires — plantés dans le désert algérien. Nous constatons rapidement que nous l'avons mal datée, comme appartenant au deuxième essai français du 1er avril 1960 (erreur de source accompagnant ce document), celui dit de la "Gerboise blanche", alors qu'il s'agit du troisième essai, du 27 décembre 1960. Ce que viennent confirmer films et autres images d'archives que nous avons retrouvés depuis. Cette photographie se trouve depuis de nombreuses années au cœur d'accusations lancées contre les autorités françaises par des représentants d'institutions algériennes qui demandent la reconnaissance de faits graves qui relèvent de "crimes contre l'humanité". Elle est en effet souvent utilisée, principalement sur internet, afin de dénoncer de présumées expériences réalisées sur quelque 150 prisonniers de guerre algériens du FLN qui auraient servi de "cobayes", déguisés pour certains en mannequins-soldats et ligotés à des poteaux à environ 1 km de l'épicentre, afin de renseigner les scientifiques militaires sur les effets des radiations. Les restes vivants auraient été transférés en France pour de plus amples recherches… Il faut, pour bien comprendre, revenir aux premiers temps de l'ère nucléaire. "Trinity" est le premier tir d'une arme nucléaire réalisé sur le champ de tir d'Alamogordo (Nouveau-Mexique) par les forces armées des États-Unis, le 16 juillet 1945, dans le cadre du projet Manhattan. En 1949, l'URSS effectue son premier tir atomique, suivie du Royaume-Uni en 1952. En 1958, le Général de Gaulle confirme à son arrivée l'ordre d'expérimenter l'arme nucléaire et accélère les préparatifs (ce qu'avaient déjà initié ses prédécesseurs deux ans plus tôt) et le ministère de la Défense crée une commission consultative de sécurité chargée d'étudier les problèmes relatifs aux essais nucléaires. La machine est en marche… Le Groupement opérationnel des expérimentations nucléaires (GOEN) définit l'année suivante des zones de sécurité. Les théories militaires contemporaines du pacte de Varsovie envisagent la possibilité de manœuvres et d'affrontements avec l'ennemi dans des zones contaminées par la radioactivité à la suite de déflagrations. À la traîne par rapport aux autres grandes puissances, l'armée française doit sans aucun doute dans cette période se préparer à de telles perspectives. Le Centre saharien d'expérimentations militaires (CSEM) de Reggane commence à sortir du sable algérien à la fin de l'année 1957, en pleine guerre d'Algérie, en réunissant plusieurs milliers de personnes civiles et militaires dans la région du Tanezrouft dans un vaste complexe situé à une quarantaine de kilomètres d'Hamoudia. Le tir du 13 février 1960 initie une série de quatre essais atmosphériques baptisés "Gerboise bleue, blanche, rouge et verte", la gerboise étant un petit rongeur du désert. Ils s'étalent jusqu'au 25 avril 1961, quelques jours après le putsch des généraux à Alger. 13 fevrier 1960 | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Mer 27 Mai - 14:25 | |
| Lancé du sommet d'une tour métallique, le premier tir dégage une énergie semblable à quatre fois celle d'Hiroshima (70 kilotonnes). On a installé du matériel militaire (avions, véhicules…) et aussi des animaux (lapins, chèvres, rats) répartis dans des cages autour du point zéro pour analyser les effets biologiques du rayonnement et procéder à des expérimentations ophtalmologiques. Chaque essai donne lieu à de nombreuses mesures destinées à connaître les conséquences de l'énergie dégagée : diagnostic nucléaire, photographies "ultrarapides", analyses radiochimiques réalisées sur des échantillons prélevés par des avions qui pénétraient dans le nuage radioactif. La zone connaît, en particulier dans la vallée du Touat, une population sédentaire et nomade. Beaucoup vont être contaminés par ces essais. Comme de nombreux militaires et techniciens français, la plupart en chemisettes et lunettes de soleil, ainsi que de nombreux travailleurs algériens, et une vingtaine de journalistes présents sur le site, tous largement exposés aux radiations. Un rapport établi par le Sénat français daté de 2009 déclare que : "Les dispositions prises à l'époque n'ont pas suffi à empêcher l'exposition à des contaminations de personnes qui soit participaient directement aux expérimentations, soit se trouvaient dans les zones environnant les tirs. Ces mesures de sécurité n'ont, tout d'abord, pas empêché la survenue de trop nombreux incidents techniques lors de la préparation ou du déroulement des essais." En gros, tout n'a pas été parfait. Selon les données de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, 24.000 civils et militaires ont été directement exposés. Un document déclassifié en 2013, et rendu public l'année suivante, signale l'importance et la durée des retombées. Tous les indices vont dans le même sens, l'impact sur l'environnement et les populations locales a été majeur. Le lendemain de la première explosion, le nuage radioactif atteint Tamanrasset et l'Afrique centrale puis remonte vers l'Afrique de l'Ouest pour atteindre Bamako. La polémique est forte, mais les médias français et les services concernés vont faire œuvre de contre-propagande. Deux semaines après, toujours chargé de radioactivité, il touche les côtes méditerranéennes de l'Espagne et la Sicile. Certains radioéléments éjectés par les explosions aériennes ont pu être inhalés par les populations malgré leur dilution dans l'atmosphère. Ces éléments radioactifs sont sans aucun doute à l'origine de cancers ou de maladies cardio-vasculaires. Tout cela est aujourd'hui connu et avéré, mais il est nécessaire de pousser le récit jusqu'à cette célèbre photographie. Bien moins puissant (4 kilotonnes), le second tir du 1er avril 1960 se déroule durant la visite officielle de Nikita Khrouchtchev en France (du 23 mars au 3 avril 1960), et les informations du journal d'actualité de Gaumont annoncent que "la France, de son côté, a voulu montrer, à Reggane, que son admission au club atomique n'était pas une question de pure forme." Les appareils de déclenchement et de mesure sont installés dans une baraque et l'engin est posé sur une plate-forme au niveau du sol (pour tous les autres tests, il était placé dans un abri en haut d'une tour haute d'une centaine de mètres, puis ensuite une plus petite de cinquante mètres). L'explosion provoque une boule de feu d'un diamètre de plus de cent mètres pour une hauteur de 280 mètres au-dessus du sol. Lors du troisième essai atmosphérique, tiré le 27 décembre 1960, on place à nouveau plusieurs centaines d'animaux, du matériel militaire mais aussi des mannequins habillés d'uniformes (munis de capteurs à radiation selon certaines sources) à des distances diverses autour du point zéro situé à quinze kilomètres du site de commande. Les deux essais, à deux dates différentes, sont au cœur de l'erreur autour de la photographie, c'est pourquoi les faits sont importants. Comme on peut le constater dans un journal d'actualité de l'époque,ces leurres soutenus par des barres de fer sont assurément faits de tissus et ne peuvent contenir des corps humains, morts ou vivants. Ce sont les mêmes mannequins que l'on retrouve sur la photographie que nous avons publiée dans notre livre (donc de décembre 1960) et qui illustre depuis les articles dénonçant l'utilisation de cobayes humains pour des tests de radioactivité... mais en plaçant les faits à avril 1960. Mais l'image est forte, symbolique et elle renvoie à la violence de la guerre d'Algérie et à ces années terribles. C'est pourquoi elle est régulièrement reprise. Désormais se met en place un récit sur l'utilisation de prisonniers algériens qui auraient été volontairement contaminés et cette image en devient le symbole, la preuve même, le plus évident au regard de sa forme et de ce qu'elle exprime de la violence d'une telle situation. Personne ne va vraiment chercher la réalité de son contexte, ni les autres images ou films concernant l'événement. Là commence l'amalgame. L'arrivée des mannequins que l'on constate sur d'autres clichés ne semble pas exister, personne n'a cherché ces images ou ne les a trouvées. Les archives filmées par Gaumont journal ou l'armée sont oubliées. Là aussi, personne n'a fait l'enquête jusqu'au bout. Une autre photo des mannequins | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Mer 27 Mai - 14:39 | |
| Dans la foulée du quatrième tir, l'opération "Gerboise verte" – un essai raté puisque sa puissance ne dépasse pas 1 kilotonne, alors qu'il était initialement estimé entre 6 et 18 kilotonnes – des "exercices tactiques en ambiance nucléaire" auront bien lieu. Des opérations qui impliquent une centaine de militaires : hélicoptères, blindés et fantassins munis d'équipements de protection partent en reconnaissance en milieu contaminé. Près de deux cent soldats sont impliqués après l'explosion dans des exercices qui les amènent durant plusieurs heures entre 650 et 300 mètres du point zéro. Seules des douches leur serviront d'outil de décontamination. Le rapport sur les essais nucléaires de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologies de 2001 signale 42 contaminations de la peau parmi les personnels du champ de tir. Le scandale évident et connu est avant tout là, dans la contamination des soldats et des populations civiles environnantes lors de tous les essais, mais la polémique avec pour preuve cette image ne disparaît pas, bien au contraire, la fake news prend de l'importance, circule de site en site. On en vient à oublier le cœur du scandale et surtout on prend cette photographie pour une preuve, alors qu'une réelle enquête devrait être menée sur ces cobayes en pleine guerre d'Algérie. Cette question est aujourd'hui d'autant plus importante, que début 2018, le Conseil constitutionnel français est revenu sur tous les traumatismes à l'encontre des populations civiles et il a décidé que les civils algériens ayant subi des dommages physiques du fait de violences liées au conflit pouvaient désormais prétendre à des pensions versées par la France. Le Conseil constitutionnel a censuré les mots "de nationalité française" qui réservaient jusqu'alors ces avantages aux seules victimes de l'Hexagone, en invoquant le principe "d'égalité devant la loi" garanti par la Constitution. Désormais, Reggane peut s'inscrire dans un vaste questionnement sur les indemnisations possibles des populations touchées à l'époque. L'affaire est donc majeure et il faut reprendre l'enquête sur des faits prouvables et avérés. C'est tout naturellement que les autorités françaises ont toujours contesté les effets seconds de Reggane. En 2007, Jean-François Bureau, le porte-parole du ministère de la Défense, assure : "Il n'y a jamais eu d'exposition délibérée des populations locales." Il s'agit, selon lui, d'une légende entretenue par la photo d'une dépouille irradiée exposée dans un musée d'Alger. Il ajoute : "Seuls des cadavres ont été utilisés pour évaluer les effets de la bombe." La polémique ne fait alors que s'étendre après une telle déclaration, et conforte en fait ceux qui pensent que la France a commis un crime à Reggane. Cette reconnaissance que des cadavres auraient été utilisés laisse sérieusement planer un doute. Et de quels cadavres s'agit-il ? Serait-ce une nouvelle preuve que des personnes vivantes auraient été exposées en décembre 1960 à Reggane ? Rouvrir cette question, c'est aussi interroger aujourd'hui un secret d'État, autour du pacte noué entre Paris et Alger, qui a permis à la France de poursuivre ses expérimentations après l'indépendance, jusqu'au démantèlement du site en 1965. Il explique tout naturellement le silence du régime algérien (ou du moins les méandres complexes de l'écriture de l'histoire), qui, sous l'influence des militaires, a jusqu'à ces dernières années peu utilisé ces essais à des fins de propagande ou de critiques contre la France. Ce sont donc les associations de droits de l'homme qui se sont battues sur cette question et ont pris les "mannequins de Reggane" comme un totem de leur combat, certes juste au niveau de leur quête de savoir, mais fondé sur une image trompeuse. De fait, de nombreuses études ces dernières années ont montré que les populations de Reggane et d'In-Ekker à Tamanrasset souffrent encore des effets de ces essais qui ont coûté la vie à des milliers de personnes et engendré des maladies graves. À Reggane, où les essais ont été atmosphériques et ont couvert une vaste zone non protégée, l'exposition aux radiations ionisantes provoque plus de vingt types de cancer selon les médecins. À Reggane, avant les essais, on y cultivait des céréales et des dattes. On y trouvait des cheptels et des animaux. Tout cela a disparu. Aujourd hui,il y a toujours de la radioctivite (cesium-137, americium-241 et plutonium) L'affaire des "150 prisonniers" Le fil de l'histoire allait rencontrer ce drame écologique majeur. On commence à évoquer désormais le témoignage d'un légionnaire qui aurait participé au regroupement de 150 prisonniers en mars 1960 — ce que reprend très vite la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme — fait rapporté par un héros de l'anticolonialisme : le cinéaste René Vautier. Inattaquable. En fait, René Vautier, qui montait alors son film "Algérie en flammes", aurait été informé de cette histoire par un autre réalisateur : Karl Gass. Un témoignage de seconde main, jamais recoupé. Mais, pour beaucoup, on tiendrait là une preuve irréfutable. Puis des photos sont publiées dans un dossier du "Canard enchaîné". Des médecins légistes valident ces photographies. On commence à parler de beaucoup d'autres photographies, mais on ne les voit jamais. On parle de nombreux témoignages qui prouvent que les prisons auraient été vidées de 150 prisonniers par l'armée française, amenés sur le site de Reggane. Désormais, tout le monde ne voit plus des mannequins mais bien des corps humains enveloppés de vêtements. Il faut que cette photographie soit la preuve, qui manque, pour sensibiliser les opinions. En fait, on s'égare et l'enquête piétine. Les témoins mélangent les dates et les preuves. Qu'importe que l'affaire des "150 prisonniers" soit datée de mars-avril 1960 et que cette photographie date de décembre 1960, elle est devenue une icône, une preuve en image. Des témoins confirment les faits, comme Mostefa Khiati, médecin à l'hôpital d'El-Harrach. Certains commencent à dénoncer les articles secrets des accords d'Évian autour de ces essais, les négociations qui ont duré du 20 mai 1961 au 19 mars 1962, ne pouvant en aucun cas mettre en cause la responsabilité française. Le FLN a accepté alors que la France puisse utiliser des sites sahariens pour des essais nucléaires, chimiques et balistiques pendant cinq années supplémentaires. Il ne pouvait y avoir de mise en accusation des Français, hier comme aujourd'hui. En Algérie, l'avocate Fatima Ben Braham déclare : "L'étude iconographique, de certaines de ces photos, nous a permis de constater que la position des soi-disant mannequins ressemblait étrangement à des corps humains enveloppés de vêtements. A côté de cela, nombre d'Algériens détenus dans l'ouest du pays et condamnés à mort par les tribunaux spéciaux des forces armées [français] nous ont apporté des témoignages édifiants. Certains condamnés à mort n'ont pas été exécutés dans les prisons, mais ils avaient été transférés pour ne plus réapparaître. Ils avaient, selon eux, été livrés à l'armée. Après consultation des registres des exécutions judiciaires, il n'apparaît aucune trace de leur exécution et encore moins de leur libération. Le même sort a été réservé à d'autres personnes ayant été internées dans des camps de concentration." Confusion des faits, des preuves et des dates Mais ces témoignages ne sont pas publiés, ni vérifiables. L'avocate aurait retrouvé une scène des informations télévisées montrant un combattant mort sur une civière entièrement brûlé. Mais là aussi, impossible de voir cette archive. De même, le documentariste Saïd Eulmi va dans le même sens. Le médecin Mostefa Khiati témoigne de nouveau : "Les corps de ces martyrs (...) ont été retrouvés durcis comme du plastique." Tout semble aller dans le même sens. Et pourtant il y a confusion des faits, des preuves et des dates. Le mélange est sur plusieurs strates désormais : il y a les faits — que s'est-il passé à Reggane en pleine guerre d'Algérie, au cœur d'une violence alors sans limite ? —, il y a les témoignages et les preuves — impossibles d'en mesurer la pertinence —, et il y a cette photographie devenue "la preuve" d'une exaction. Bien sûr, cela ne veut pas dire que ce crime supposé n'a pas de fondement... mais cela veut dire qu'une photographie a une histoire et qu'elle ne peut servir de preuve sans être questionnée. Cette image raconte en fait une autre histoire, celle de la France qui en Algérie pendant la guerre, et après la guerre — avec au total onze essais qui se sont déroulés après l'indépendance, jusqu'en février 1966 — a testé sa bombe, en contaminant sans aucun doute des soldats français, des scientifiques, des milliers de civils. Un gouvernement qui a sans doute fait des tests sur des corps — vivants ou morts, comme le reconnaît de manière imprudente Jean-François Bureau, en 2007, alors porte-parole du ministère de la Défense. Mais l'enquête ne fait que commencer. Tout cela mérite donc une étude en profondeur désormais. La mauvaise utilisation de l'image impliquée peut nous empêcher de connaître la vérité. Une erreur devenue celle de notre temps, qui prétend sans preuve, qui affirme sans enquête, qui privilégie des fake news à un travail de fond. C'est le rôle des historiens et des journalistes de questionner les faits et les images pour traverser les apparences et de chercher à comprendre ce qui s'est vraiment passé à Reggane. En 1960. En pleine guerre froide. En pleine course atomique. Les images nous parlent d'histoire, elles peuvent faire l'histoire, mais comme les faits elles doivent être contextualisées, analysées et validées. source nouvelobs.com | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28637 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Jeu 28 Mai - 10:36 | |
| - Citation :
- Cette photographie se trouve depuis de nombreuses années au cœur d'accusations lancées contre les autorités françaises par des représentants d'institutions algériennes
qui demandent la reconnaissance de faits graves qui relèvent de "crimes contre l'humanité". Elle est en effet souvent utilisée, principalement sur internet, afin de dénoncer de présumées expériences réalisées sur quelque 150 prisonniers de guerre algériens du FLN Le blème, c'est que cette intox trouve encore écho chez les populations immigrées. C'est pas la meilleur voie pour leur intégration... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Mer 3 Juin - 15:03 | |
| Hollywood Flashback: La photo de 1972 qui a transformé Jane Fonda en "Hanoi Jane" "L'image de Jane Fonda, la fille d'Henry Fonda, assise sur un canon anti-aerien nord vietnamien était une trahison, le plus grand manque de jugement que je puisse imaginer", a-t-elle déclaré en 2005 à propos de son voyage controversé au Vietnam. Près de 45 ans après être montée sur le siège d'un canon antiaérien nord-vietnamien et avoir souri aux photographes, Jane Fonda, maintenant âgée de 79 ans, se retrouve toujours prise pour cible par des vétérans de l'armée américaine. L'actrice et militante, qui est descendue dans les rues de Los Angeles pour la Marche des femmes pour protester contre les politiques de Donald Trump, était déjà l'une des opposantes les plus virulentes d'Hollywood à la guerre du Vietnam quand, à 34 ans, elle a fait un voyage de deux semaines à Hanoi en juillet 1972. À ce moment-là, plus de 60 000 soldats américains avaient perdu la vie dans le conflit; Les pertes vietnamiennes ont atteint près d'un million. En 2011, Fonda a écrit sur son site Web que la séance de photos - qui lui a valu le surnom de "Hanoi Jane" et a exaspéré des millions d'Américains - est intervenue après que les soldats vietnamiens l'ont sérénée avec une chanson folklorique communiste. "J'ai entendu ces mots:" Tous les hommes sont créés égaux; ils jouissent de certains droits; parmi eux, la vie, la liberté et le bonheur ", a-t-elle rappelé. Puis quelqu'un l'a conduite vers un canon qui avait abattu d'innombrables avions américains et des flashs se sont déclenchés. "Il est possible que ce soit une figuration preparee. Je ne le saurai jamais." Fonda a déclaré à 60 Minutes en 2005 que le voyage, où elle a rencontré des paysans, des artistes et des intellectuels, en valait la peine - mais la photo était une erreur. "L'image de Jane Fonda, la fille d'Henry Fonda, assise sur un canon anti-aerien était une trahison", a-t-elle dit, "le plus grand écart de jugement que je puisse imaginer". source hollywoodreporter.com | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28637 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Jeu 4 Juin - 10:00 | |
| C'est pas la première "star" à s'être plantée... Erreur (lourde) de jeunesse, même si dénoncer cette guerre était courageux de sa part. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Lun 8 Juin - 14:01 | |
| La catastrophe du LZ 129 Hindenburg Le 6 mai 1937, le dirigeable approche de Lakehurst, dans le New Jersey, bouclant sa première traversée de l'année, sous les auspices conjoints de la DZR et de l'AZT (American Zeppelin Transport Co.)49. Le voyage s'est déroulé sans incident particulier, mais l'atterrissage est retardé par un orage. Quelque 200 manœuvres – marins et ouvriers – s'apprêtent à l'amarrer. Un incendie éclate à la poupe du dirigeable, rapidement alimenté par le dihydrogène. L'aéronef perd son stabilisateur horizontal et s'écrase au sol en 34 secondes. Le brasier est nourri par le carburant diesel des moteurs. Il y avait 97 personnes à bord, dont 61 membres d'équipage et 36 passagers. L'accident fait 35 morts, dont 21 membres d'équipage, 1 membre du personnel au sol et 13 passagers. C'est le premier accident majeur d'un dirigeable allemand depuis la Première Guerre mondiale. L'accident a la particularité d'avoir été filmé par plusieurs compagnies d'actualités cinématographiques – Pathé, Paramount, Universal et Fox Movietone – car l'arrivée du Zeppelin aux États-Unis attire généralement une importante foule de curieux et de journalistes. Les images de la catastrophe seront vues dans le monde entier, et reproduites dans toute la presse, ce qui ruinera la réputation des grands rigides affectés au transport. Faire voler des passagers sous une telle quantité d'hydrogène devient alors impensable, bien que les dirigeables modernes n'aient jamais connu pareil accident, l'Akron et le Macon, gonflés à l'hélium, ayant été détruits en vol par suite de la violence des éléments. L'arrivée, puis l'accident du Hindenburg sont commentés par Herbert Morrison, un journaliste radio présent sur place. Diffusé quelques heures plus tard par la station de radio de Chicago WLS, et le lendemain par la station nationale NBC, ce reportage est entrecoupé par les sanglots du journaliste. Pour la première fois, un accident majeur est « couvert sur le vif », en temps réel, par un média audiovisuel. Cet enregistrement, effectué sur cylindre, a été récemment retrouvé dans les archives de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis et a fait l'objet d'une restauration afin d'en permettre une meilleure restitution. Il peut être écouté par le public au musée de l'aviation de la capitale américaine. source fr.wikipedia.org | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28637 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Mar 9 Juin - 9:44 | |
| - Citation :
- L'accident fait 35 morts, dont 21 membres d'équipage, 1 membre du personnel au sol et 13 passagers.
C'est le premier accident majeur d'un dirigeable allemand depuis la Première Guerre mondiale. On devine que passagers et équipage ne s'en sont pas sortis, mais quand on voit le film de la catastrophe, on peut penser que bien davantage de personnels au sol ont été écrasés par l'engin en flammes. En fait, il n'y a qu'une personne, et c'est beaucoup de chance pour les autres... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Mar 9 Juin - 13:20 | |
| | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28637 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Mer 10 Juin - 9:50 | |
| Surtout que ça s'est passé au crépuscule, contraste entre le soir qui tombe et le feu... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Mer 29 Juil - 13:16 | |
| Iwo-Jima Le 19 février 1945, les Marines débarquent. Le haut commandement américain savait que la tâche ne serait pas facile. Le lieutenant-général Holland M. Smith, le commandant de la Fleet Marine Force Pacific, aurait déclaré que "cela va être difficile - nous pourrions subir jusqu'à 15 000 victimes ici." "C'était une opération d'une phase et d'une tactique ... jusqu'à ce que la mission soit terminée, c'était une question d'assaut frontal maintenu avec une pression implacable", a-t-il dit. Les Marines utilisaient plusieurs types de péniches de débarquement, comme les bateaux Higgins et les véhicules de débarquement a chenilles (appelés amphtracks ou amtracs). Une fois que les Marines ont débarqué, ils ont rapidement constaté que les cendres volcaniques de l'île étaient difficiles pour se deplacer, ont bloqué les véhicules et les ont considérablement ralentis.Ce furent des cibles faciles pour l artillerie japonaises. Les Japonais avaient des positions de mortier et d'artillerie dans toute l'île. Le terrain surélevé du mont Suribachi était un endroit parfait pour que les observateurs appellent des frappes d'artillerie sur les Marines. De plus, comme les Japonais avaient brûlé toute la végétation - et parce qu'il était extrêmement difficile de creuser des trous dans les cendres - les Marines ne pouvaient éviter d'être exposés. Ils étaient essentiellement des "canards assis" pour l'artillerie et les troupes japonaises qui leur tiraient depuis des bunkers et des tranchées. Le correspondant de Time Life, Robert Sherrod, a rapporté que "Iwo Jima ne peut être décrit que comme un cauchemar en enfer". Avec des bombardements constants, les Marines n'avaient d'autre choix que d'aller de l'avant. Prendre le mont Suribachi est devenu un objectif principal. Les epaves LVT apres la bataille source businessinsider.com | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28637 Date d'inscription : 30/07/2008
| | | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Les photos celebres detaillees Jeu 10 Juin - 15:58 | |
| Le mécanicien automobile de la Seconde Guerre mondiale sur cette photo est la reine Elizabeth II. Voici l’histoire derrière l’image: Une jeune mécanicienne en uniforme militaire en Angleterre en 1945 n’aurait pas été un spectacle rare, pas plus qu’une photographie d’une de ces femmes faisant une démonstration à un dignitaire en visite. Cette photo en particulier, cependant, est inhabituelle en raison de ce qu’était son travail lorsqu’elle ne servait pas dans le Service territorial auxiliaire (ATS), une branche auxiliaire de l’armée féminine. Le dignitaire en visite est la reine Elizabeth - maintenant peut-être mieux connue sous le nom de reine mère - et le jeune subalterne ats est sa fille, la future reine Elizabeth II. La photo fait partie de la collection exposée dans Women in WWII: On the Home Fronts and the Battlefronts, une nouvelle exposition qui s’ouvre vendredi au Musée international de la Seconde Guerre mondiale à Natick, au Massachusetts. Le spectacle prend une vue large des nombreux rôles joués par les femmes de toutes les nations impliquées dans le conflit, et cette photo est l’un des documents de l’exposition qui souligne le plus le rôle actif que les femmes ont recherché pendant la guerre. « Pour moi, c’est un exemple vraiment intéressant du rôle des femmes dans la guerre. Les femmes voulaient faire partie de ce qui se passait. Ils faisaient partie de ce qui se passait. Cela correspond à la déclaration faite par la mère d’Elizabeth, la reine Elizabeth, selon laquelle lorsque Buckingham Palace a été bombardé, elle a senti qu’elle pouvait regarder les East Enders dans les yeux », explique Kenneth Rendell, directeur du musée. En 1939, comme l’a rapporté time dans un article de couverture sur les femmes britanniques en guerre, l’impact de la guerre sur les femmes de la nation a été généralisée et immédiate. Les filles de carrière ont perdu leur travail en tant qu’entreprises inutiles ont fermé, les femmes au foyer ont fait face aux mesures d’austérité, les mères ont envoyé leurs enfants en sécurité à la campagne et des milliers de personnes se sont inscrites pour occuper des rôles militaires auxiliaires ainsi que des emplois civils essentiels, de la conduite d’autobus à la traite des vaches, qui ont été laissés vacants lorsque les hommes sont entrés au combat. Au palais de Buckingham,la princesse Elizabeth devint officiellement commandante en chef du Women’s Royal Naval Service, de la Women’s Auxiliary Air Force et du Women’s Auxiliary Territorial Service. Leurs uniformes, déclarait le magazine, étaient « les premiers vêtements guerriers portés par une reine anglaise depuis l’époque de Boadicea». Et ses filles, la princesse Elizabeth et la princesse Margaret, ont été, comme tant de jeunes Britanniques, envoyées loin de Londres pour se protéger du Blitz. Et, lorsque la princesse Elizabeth a eu 18 ans en 1944, LIFE Magazine rapportait, elle a plaidé pour elle-même pour servir la façon dont les autres jeunes Britanniques devraient le faire. « [Le] roi a statué après de longues délibérations avec ses conseillers que sa formation de princesse l’emportait sur les problèmes croissants de main-d’œuvre de la nation et que 'Betts' ne devait rejoindre aucune des auxiliaires féminines, ni travailler dans une usine », a relaté le magazine. « Mais Betts avait d’autres idées. Il n’était pas surprenant que peu de temps après, le Palais ait annoncé en face même que le roi 'avait été heureux d’accorder une commission honorifique en tant que deuxième subalterne dans l’ATS à Son Altesse Royale la princesse Elizabeth'. Le désir de la princesse de servir était conforme à l’ambiance générale dans son pays natal, dit Rendell: « Les gens m’ont dit que les chanceux étaient les pilotes, parce qu’ils faisaient quelque chose. » La princesse Elizabeth, héritière présomptive au trône, a été commissionnée comme deuxième subalterne honoraire dans l’ATS - essentiellement l’équivalent d’un sous-lieutenant - et a commencé à s’entraîner en mars 1945. Par décret royal de son père le roi, elle n’a reçu aucun rang ou privilège spécial. (Elle a plus tard obtenu une promotion au grade de commandant subalterne.) À l’époque, l’Associated Press rapportait qu’elle était la première femme de la famille royale à être « un membre actif à temps plein au service des femmes ». Bien qu’il ne s’agissait pas d’un rôle de combat, servir dans l’ATS n’était pas sans risques. Le service a connu sa première mort en 1942, lorsqu’une femme servant dans une station antiaérienne a été tuée par une bombe. Ce n’était pas non plus quelque chose que ceux qui ont le privilège cherchaient à éviter; La fille de Winston Churchill, Mary, a également servi dans l’ATS. Une fois qu’elle s’est enrôlée, la princesse a passé un examen de conduite militaire, a appris à lire des cartes et a travaillé à la réparation de moteurs. (Elle a dormi au château de Windsor, cependant, plutôt que dans le camp avec ses collègues ats membres.) Selon la légende officielle du ministère de la Guerre imprimée au dos de la photo, le roi et la reine et la princesse Margaret ont visité un centre de formation ATS dans le sud du pays et ont regardé la princesse Elizabeth en apprendre davantage sur l’entretien automobile. Sur la photo, la princesse explique son travail avec le moteur à la reine. Un rapport de l’Associated Press sur la visite du 9 avril a surnommé le futur souverain « Princess Auto Mechanic ». En plus de servir le pays, elle a pris son temps avec l’ATS comme une leçon précieuse sur ce qu’était la vie pour les non-royaux - y compris ce qui est entré dans la scène montrée sur la photo ci-dessus. « Je n’ai jamais su qu’il y avait autant de préparation à l’avance [pour une visite royale] », a déclaré LIFE, citant la princesse. « Je le saurai une autre fois. » source https://time.com/ | |
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