Chine/USA la guerre va arriver

Je suis oblige d ouvrir ce sujet,a mon grand regret,car les nouvelles ne sont pas bonne de ce cote du pacifique.

Vu le peu d efficacite des forces ukrainiennes a contrer la Russie,les USA voudraient faire "un coup" pour faire la guerre avec la Chine et ouvrir un nouveau
front pour contrer "les Forces du mal"mais toujours pas directement via la Coree du Sud ,le Japon ou bien sur Taiwan.

Ce ne sont que des rumeurs mais en Thailande,la junte militaire se demande "quel camp choisir ? "
Ca penche un peu pour les USA (comme pour la guerre du Vietnam) mais il y a beaucoup de partisans du rester neutre.
(comme c est le cas en ce moment pour la guerre en Ukraine).
Un celebre moine boudhiste en Thailande (sorte de Nostradamus asiatique) a prevu une guerre USA/Chine en fin 2022/2023.
Ca fait beaucoup de bruit sur les reseaux sociaux thais car le moine en question ne s est jamais trompe dans ses previsions.

On sait que l economie mondiale devient catastrophique sur toute la planete et cet hiver sera terrible.
Le grand Reset reste la seule solution pour les elites...tout detruire pour mieux reconstruire...ils nous l ont dit sans cesse a la derniere
conference de Davos.

On va surveiller les mouvements de navires,avions,troupes allant vers le Pacifique vers les bases de l OTAN.

Les États-Unis tiennent absolument à faire de la Chine un ennemi.

L’industrie de l’armement américaine a besoin d’ennemis. Sans ceux-ci, il est difficile de justifier un budget de guerre en constante augmentation.
L’ennemi le plus lucratif, outre la Russie, est bien sûr la Chine.
Mais il y a un problème. La Chine n’a aucun intérêt à être un ennemi des États-Unis et certainement pas à être l’ennemi numéro 1.
À ses yeux, cela ne fait qu’absorber des ressources qui seraient mieux utilisées ailleurs.
C’est la raison pour laquelle la Chine évite de discuter avec les États-Unis de sujets militaires et stratégiques.


Le chroniqueur de la CIA, David Ignatius, s’en désole :
La Chine veut « réduire les malentendus » avec les États-Unis. Elle pourrait commencer par dialoguer

ASPEN, Colorado – L’ambassadeur chinois, Qin Gang, a assuré cette semaine lors d’une réunion de politique étrangère que Pékin souhaitait « réduire les malentendus
et les erreurs de calcul » avec les États-Unis. Si c’est vrai, pourquoi la Chine continue-t-elle de résister à une proposition américaine de discuter
de la « stabilité stratégique » entre les deux pays de plus en plus en compétition ?
Qu’est-ce que des discussions sur la « stabilité stratégique » ont à voir avec la réduction des malentendus et des erreurs de calcul ?
Ce dernier objectif peut être atteint dans le cadre de discussions très simples et de bas niveau entre ambassadeurs ou politiciens. Ils n’ont rien de « stratégiques« .

Le président Biden a déclaré mercredi, avant l’annonce du diagnostic de sa maladie, qu’il s’attendait à s’entretenir avec le dirigeant chinois Xi Jinping
dans les dix prochains jours. Un haut responsable de l’administration a indiqué que le président insisterait à nouveau sur les risques que pourraient subir leur relation
et sur la nécessité d’établir une meilleure communication.
Mais, jusqu’à présent, le responsable a déclaré que les Chinois « n’ont pas accepté » la proposition des États-Unis concernant les pourparlers sur la stabilité.

Les Chinois ne voient pas et ne veulent pas d’instabilité, il n’y a donc pas besoin d’en parler. Ce qu’ils voient, c’est une astuce américaine qui permettrait de désigner la Chine comme un « ennemi« .

Le paragraphe suivant d’Ignatius le démontre :
Cette difficulté à développer un dialogue sino-américain sur les questions stratégiques a frustré l’administration Biden.
Une leçon importante de la guerre froide est que les superpuissances dotées d’armes nucléaires doivent communiquer pour éviter des erreurs dangereuses.
Mais la Chine a résisté aux pourparlers sur la maîtrise des armements alors même qu’elle développait son arsenal nucléaire et, par conséquent, elle n’a pas appris
un langage commun pour la gestion des crises, au contraire de l’Union soviétique à l’époque.

La Chine n’est pas en guerre froide avec les États-Unis. Elle ne se considère pas comme un ennemi des États-Unis.
Il n’y a donc aucune raison de parler en langage de guerre froide :
Biden a proposé ces entretiens pour la première fois lors d’un sommet virtuel avec M. Xi en novembre dernier, déclarant que les deux pays avaient besoin
de « garde-fous de bon sens pour s’assurer que la concurrence ne dégénère pas en conflit« , selon une déclaration de la Maison Blanche à l’époque.
Les points à l’ordre du jour de ces discussions comprendraient l’élargissement d’un accord de 1998 visant à éviter les incidents maritimes, des mesures visant à éviter
les activités militaires dangereuses, ainsi que des plans pour une ligne d’assistance téléphonique et d’autres mesures de communication de crise,
a déclaré le responsable de l’administration.

S’il y avait plus d’accords contre les incidents et les activités militaires, les États-Unis seraient-ils plus ou moins agressifs dans leur action contre la Chine ?

Pourquoi les États-Unis veulent-ils une ligne directe et une communication de crise ?
Cela ne les aideraient-ils pas à provoquer plus d’incidents qu’ils n’osent le faire sans eux ?

Plutôt que d’adopter ce que l’ancien Premier ministre australien et spécialiste de la Chine, Kevin Rudd, appelle la « concurrence stratégique gérée« , dans un nouvel article
du Foreign Affairs, Pékin insiste pour que les États-Unis reviennent à leurs anciennes politiques d’engagement de soutien, qui ont facilité l’ascension de la Chine.
Comme presque tous les autres diplomates chinois que j’ai rencontrés au cours de la dernière décennie, Qin a souvent répété l’expression « coopération gagnant-gagnante« ,
que la Chine considère comme une panacée pour ses relations de plus en plus tendues avec Washington.

Qu’y a-t-il de mal à une « coopération gagnant-gagnante » ? Pourquoi la remplacer par une « concurrence stratégique » ?

En tant que superpuissance, la Chine veut jouer sur les deux tableaux :
montrer ses muscles sans être perçue comme une brute. Xi a été explicite dans ses plans « Made in China 2025 » visant à dominer les principales technologies.
Mais la Chine « a du mal à reconnaître que la relation [avec les États-Unis] est compétitive« , a déclaré le haut fonctionnaire de l’administration.
Au lieu de cela, elle répond aux critiques des États-Unis et des puissances régionales asiatiques avec un ton blessé, comme pour dire « Qui, nous ?« .

Beaucoup de pays ont beaucoup de projets pour avoir une position dominante dans les principales technologies.
Les Pays-Bas (et l’Allemagne) ont une telle domination dans la lithographie à ultraviolets extrêmes (EUV), nécessaire à la fabrication des puces informatiques modernes,
ainsi que dans plusieurs autres domaines.
D’autres pays, la France, la Corée du Sud, le Japon, la Russie, les États-Unis, ont d’autres secteurs industriels dans lesquels ils sont dominants au niveau mondial.
C’est là le fonctionnement normal du capitalisme mondial, dans lequel les pays cherchent à faire de leur mieux, non pas dans tous les domaines,
mais dans ceux où ils sont les meilleurs.

L’élaboration d’une politique sino-américaine forte et durable reste le plus grand défi à long terme de l’administration Biden, malgré les préoccupations actuelles liées
à la guerre en Ukraine. Pékin est le seul concurrent qui pourrait véritablement défier les États-Unis sur le plan militaire, estiment les responsables.
Mais l’Ukraine a compliqué la politique américano-chinoise – pour les deux parties.

Nous en venons maintenant au fait.
Comment la Chine pourrait-elle véritablement défier les États-Unis militairement ?
En envahissant le Mexique et le Canada ou avec une grande force de débarquement qui menace Los Angeles et New York ?
Pourquoi la Chine voudrait-elle faire cela ?

Xi a été surpris que l’administration Biden, dont les Chinois s’attendaient à ce qu’elle soit faible et inefficace à l’étranger, ait été capable de rallier un soutien mondial
à l’Ukraine. Mais malgré la crainte de Xi d’encourir des sanctions, il reste fermement aligné sur le président russe Vladimir Poutine,
a déclaré le haut fonctionnaire de l’administration. Les espoirs que la guerre puisse encourager une rupture entre Pékin et Moscou étaient exagérés.

Ignatius a oublié de prendre ses médicaments. Son « soutien mondial » se restreint à l’OTAN, l’UE et la coopération en matière d’espionnage entre les five eyes.
s’agit d’environ 34 pays sur les 193 États membres de l’ONU.
Pourquoi quelqu’un s’attendait-il à ce que la Chine n’adopte pas la position neutre adoptée par la majorité ?
Ceux qui l’ont pensé devraient être renvoyés à l’école pour apprendre un peu de rationalité.
Assez avec ce gloubi-boulga. Ignatius, comme beaucoup d’autres personnes dans la bulle de Washington DC, ne comprend pas la Chine et ne fait aucun effort
pour la comprendre. Ces personnes ne font que refléter ce qu’elles pensent que les États-Unis feraient et le projettent sur un pays qui pense de manière très différente.


Elbridge Colby est un autre exemple de ces « analystes » :
Dans son ouvrage The Strategy of Denial, Elbridge Colby propose un plan pour contenir et combattre la montée en puissance de la Chine afin de préserver la liberté,
la prospérité et la sécurité des Américains – l’accent étant mis sur la sécurité.
L’argument repose sur une vision très spécifique des plans de la Chine, que Colby ne tente pas de relier à la politique ou à la stratégie chinoise réelle,
pour atteindre l’hégémonie en Asie de l’Est. Les prescriptions qui en résultent, bien qu’elles aient été louées par certains, sont fatalement erronées.


Colby, secrétaire adjoint à la défense pour la stratégie et le développement des forces de 2017 à 2018, estime que la Chine pourrait poursuivre une « stratégie ciblée
et séquentielle » de « menaces ou de guerre réelles contre des membres isolés de la coalition« , en commençant par Taïwan.
Il craint que Pékin ne le fasse d’une manière qui ne déclenche pas de guerre régionale mais qui aboutisse à l’hégémonie chinoise en Asie.

Pour éviter cela, Colby pense que les États-Unis doivent poursuivre une « stratégie de déni » afin de préserver leur domination en Asie.

Le problème est qu’il n’existe aucune preuve de l’existence d’une véritable « politique ou stratégie chinoise visant à atteindre l’hégémonie en Asie de l’Est« .

Colby ne fournit aucun indice à ce sujet.
Il a inventé cette « menace » parce qu’il pense que c’est ce que les États-Unis feraient s’ils étaient la Chine.
Le défaut le plus flagrant est que Colby se base sur ce qu’il pense que la stratégie de la Chine devrait être, et non sur les indices de ce qu’elle est réellement.
Il s’agit là d’une approche particulièrement mauvaise de l’analyse, car elle permet d’introduire facilement des biais ou de la spéculation dans les prévisions du comportement
de l’adversaire.

Une bonne stratégie de défense nécessite de comprendre comment l’adversaire prévoit de se battre.
Pourtant, il ne s’engage pas dans la doctrine militaire chinoise, la pensée stratégique chinoise ou le débat robuste aux États-Unis sur la stratégie et les ambitions de la Chine.
Au lieu de cela, il soutient qu’en raison de l’incertitude concernant la stratégie de la Chine, les États-Unis devraient simplement se concentrer sur la « meilleure stratégie »
de la Chine pour gagner l’Asie.
Selon Colby, « la meilleure stratégie d’un État ne dépend pas en fin de compte de ce que ses dirigeants pensent qu’elle est« , car elle est liée à la « réalité objective. »


L’analyse de Colby est totalement erronée.
Construire une réponse en fonction de la « meilleure stratégie » d’un adversaire, c’est aussi avoir beaucoup plus de chances de ne pas voir ce que fait réellement
cet adversaire. Colby défend son approche consistant à élaborer une stratégie basée sur la « meilleure » stratégie de la Chine en affirmant que
« vaincre une mauvaise stratégie est plus facile et moins coûteux que vaincre une bonne stratégie« . Par conséquent, si les États-Unis se préparent à la meilleure stratégie
de la Chine, toute stratégie chinoise réelle devrait être encore plus facile à gérer.

En réalité, la posture de défense et les investissements nécessaires pour vaincre la « meilleure » stratégie d’un adversaire pourraient être sensiblement différents
de ceux nécessaires pour vaincre la deuxième meilleure stratégie d’un adversaire.

Le livre de Colby ne porte pas sur la stratégie, mais sur le fait de dépenser autant d’argent que possible pour une position américaine d’agression envers la Chine :
Colby propose qu’une coalition dirigée par les Américains impose à la Chine une stratégie de déni, bloquant la capacité de la Chine à traverser les 80 miles du détroit
de Taïwan.
"Les forces de défense opérant à partir d’une posture de force distribuée et résiliente, dans tous les domaines de combat, pourraient utiliser une variété de méthodes
pour émousser l’invasion chinoise dans les airs et les mers entourant Taïwan. »
Les États-Unis et leurs alliés pourraient « chercher à neutraliser ou à détruire les navires de transport et les avions chinois avant qu’ils ne quittent les ports
ou les pistes d’atterrissage chinois. Les défenseurs pourraient également essayer d’obstruer les ports clés, de neutraliser les éléments clés du commandement
et du contrôle chinois…
Et une fois que les forces chinoises sont entrées dans le détroit, les forces américaines et les forces de défense pourraient utiliser diverses méthodes pour neutraliser
ou détruire les navires de transport et les avions chinois. »


Comme le premier critique du livre de Colby, celui-ci critique également sa position de départ, non basée sur les faits :
Ce n’est pas tant que Colby donne les mauvaises réponses. C’est qu’il ne pose pas de questions pertinentes sur les intentions et les capacités technologiques de la Chine.
Au lieu de cela, il nous offre un pastiche de généralités qui obscurcissent plutôt qu’elles ne clarifient les questions stratégiques en jeu.
En bref, Colby dépeint la Chine comme une puissance expansionniste désireuse d’absorber des territoires, citant à une demi-douzaine d’occasions
les prétendues visées chinoises sur les Philippines et Taïwan – comme si l’intérêt de la Chine pour les Philippines était équivalent à son intérêt pour Taïwan.

Utiliser des ordures ne pouvant produire qu’une ordure, agrémenté de fantasmes militaristes, tout cela ne constitue pas une bonne stratégie.
Le problème est que dans la prochaine administration républicaine, Colby aura probablement un autre poste élevé au Pentagone.
Du coup, ses stupides analyses sont un danger pour le monde entier.


Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

Comme avec l’Ukraine, les Etats Unis utilisent Taiwan pour continuellement provoquer la Chine :
« L’administration du président américain Joe Biden a donné son feu vert à une nouvelle vente d’armes à Taïwan, comprenant des pièces de véhicules blindés
et une assistance technique, ce qui pourrait accroître les tensions avec la Chine au sujet de la république sécessionniste.

Le département d’État américain a approuvé la transaction, d’une valeur maximale de 108 millions de dollars, à la demande de Taïwan, a révélé le Pentagone vendredi.
La commande globale comprendra des pièces pour les chars et autres véhicules de combat, ainsi que des services de soutien technique et logistique fournis
par le gouvernement américain et ses contractants.
« Nous exprimons notre sincère gratitude au département d’État pour avoir donné son accord à cette commande », a déclaré le ministère taïwanais de la défense.
Il a ajouté que l’accord était fondé sur une loi fédérale obligeant Washington à aider Taipei à se défendre, ainsi que sur les principes des « Six assurances »,
en vertu desquels les États-Unis se sont engagés à vendre des armes à Taïwan sans consulter la Chine.
Ces principes comprennent également l’engagement de ne pas reconnaître officiellement la souveraineté chinoise sur Taïwan et de ne pas faire pression sur Taipei
pour qu’il négocie avec Pékin. »



La réponse chinoise ne s’est pas fait attendre :
« Les ministères des affaires étrangères et de la défense de Pékin ont publié lundi des déclarations sévères condamnant l’approbation par l’administration Biden
d’une nouvelle vente d’armes américaines à Taïwan. Le contrat, d’une valeur estimée à 108 millions de dollars, comprend des pièces de véhicules blindés
et une assistance technique.

Pékin « exige » que les États-Unis « retirent immédiatement le projet de vente d’armes susmentionné à Taïwan », ainsi que l’arrêt de tous les autres contrats d’armement
et la rupture des liens militaires avec l’île, a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, le colonel Tan Kefei.
« Sinon, la partie américaine sera la seule responsable de l’atteinte aux relations entre la Chine et les États-Unis et aux deux armées, ainsi qu’à la paix
et à la stabilité du détroit de Taïwan. »
« L’Armée populaire de libération de Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour défendre fermement la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale,
et contrecarrer résolument toute forme d’ingérence extérieure et les tentatives séparatistes d' »indépendance de Taïwan » », a ajouté le colonel.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, s’est fait l’écho de ce sentiment en déclarant que les livraisons d’armes de Washington
« portent gravement atteinte à la souveraineté et aux intérêts sécuritaires de la Chine, et nuisent gravement aux relations sino-américaines ainsi qu’à la paix
et à la stabilité dans le détroit de Taïwan ».
« La Chine continuera à prendre des mesures résolues et fortes pour défendre fermement sa souveraineté et ses intérêts de sécurité », a ajouté Wang. »



source
rt.com

Encore une autre provocation :

« Si Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, se rend à Taïwan en août, la Chine considérera qu’il s’agit d’une « provocation de niveau stratégique »
précipitera les relations avec les États-Unis « dans le précipice », a déclaré le journal Global Times dans une série d’éditoriaux sévères cette semaine,
citant plusieurs experts et responsables gouvernementaux.
Le ministère chinois des affaires étrangères a déjà déclaré que la visite aurait un « impact grave » et violerait les accords existants entre Washington et Pékin.

Ni Pelosi ni Taipei n’ont officiellement confirmé cette visite imminente, mais le Financial Times a rapporté que la présidente de la Chambre des représentants,
âgée de 82 ans, emmènerait une délégation du Congrès à Taïwan le mois prochain, citant « six personnes au fait de la situation ».
La visite précédemment annoncée, en avril, n’a pas eu lieu – apparemment parce que Pelosi a contracté le Covid-19.

Si elle va de l’avant cette fois-ci, des experts chinois ont déclaré au Global Times que la visite équivaudrait à une provocation entraînant une réponse militaire de Pékin,
avec des conséquences « dures » pour l’économie américaine déjà en difficulté.
« La Chine doit faire part de sa détermination et montrer ses forces, et laisser les États-Unis décider d’éviter une crise et de garantir une situation relativement stable,
ou de rendre le monde plus chaotique », a noté le journal.

Un autre éditorial non signé du Global Times prévient que « si Pelosi se rend réellement à Taïwan, elle sera incluse dans la liste des sanctions de la Chine »
et les actifs de sa famille seront « gelés immédiatement ».



source
rt.com



Aux paroles,des actes...

Un destroyer de la 7e flotte transite par le détroit de Taïwan le 19 juillet 2022






MER DE CHINE MÉRIDIONALE –
Le destroyer de classe Arleigh Burke USS Benfold (DDG 65) a effectué un transit de routine dans le détroit de Taiwan le 19 juillet (heure locale)
dans les eaux internationales conformément au droit international.
Le navire a transité par un couloir dans le détroit qui se trouve au-delà de la mer territoriale de tout État côtier.
Le transit du navire par le détroit de Taiwan démontre l’engagement des États-Unis en faveur d’un Indo-Pacifique libre et ouvert.
L’armée américaine vole, navigue et opère partout où le droit international le permet.


source
c7f.navy.mi

Citation :

Xi a été surpris que l’administration Biden, dont les Chinois s’attendaient à ce qu’elle soit faible et inefficace à l’étranger, ait été capable de rallier un soutien mondial à l’Ukraine

Soutien "occidental" à l'Ukraine, plus quelques autres pays à la botte U.S. (Japon, Australie...).
Pas de membres des B.R.I.C.S. par exemple.
Les Chinois sont accusés de tout ce qu'on veut, mais c'est depuis toujours un peuple de marchands, de commerce, qui n'a intérêt à la guerre avec personne, leur croissance en pâtirait...
Les U.S.A., se voyant rattraper économiquement, vont tout tenter pour garder leur prédominance/hégémonie sur la planète, quitte à inventer/trouver touts les excuses bidons possibles.
2 exemples de prétextes fallacieux: Serbie 1999 et Irak 2003...

J'ai peu d'avis sur la chose mais je pense que si la Chine se sent menacée elle répliquera rapidement et écrasera les américains si ce sont eux. Elle n'attaquera jamais la Russie.

Le jeudi 28 juillet, 37 navires et deux sous-marins appartenant à des forces multinationales ont pris part à une impressionnante séance de photos de voile de groupe
lors de l’exercice annuel Rim of the Pacific près des îles hawaïennes.
Avant que la marine américaine ne partage l’image impressionnante, cependant, un utilisateur de Twitter n’a pas tardé à souligner le groupe de pistes
du système d’identification automatique par satellite (AIS) au large des côtes de Kauai et a partagé les résultats en ligne avant la publication officielle.





Selon la marine américaine, 26 pays, 38 navires, trois sous-marins, plus de 30 systèmes sans pilote, environ 170 avions et 25 000 membres du personnel participent
au RIMPAC global de cette année du 29 juin au 4 août.
La séance de photos de jeudi, également appelée PHOTOEX, comprenait deux de ces sous-marins et 37 des navires après que la corvette BAP Almirante Guise
de la marine péruvienne ait pris feu le 17 juillet et ait été retirée de l’exercice.
Les données de suivi de vol en ligne partagées ont également révélé qu’un General Atomics MQ-9B volait au-dessus de l’armada pendant l’affichage.
The War Zone a contacté notre amie Amelia Smith, ou @ameliaairheart sur Twitter, qui a d’abord partagé les traces AIS du satellite, pour lui demander comment elle avait réussi
à repérer la formation.


Le nom des navires




La flotte multinationale RIMPAC 2022 PHOTOEX comprenait :

Porte-avions à propulsion nucléaire USS Abraham Lincoln (CVN-72) de classe Nimitz de l’US Navy
Sous-marin de classe Los Angeles usS Charlotte (SSN-766) de l’US Navy
Cinq destroyers de classe Arleigh Burke non spécifiés de l’US Navy
Destroyer de classe Arleigh Burke de l’US Navy USS Gridley (DDG 101)
Quai d’hélicoptère d’atterrissage de classe Wasp de l’US Navy USS Essex (LHD-2)
Us Navy Kaiser class replenishment oiler USNS Henry J. Kaiser (T-AO-187)
Navire de charge sèche de classe Lewis et Clark de l’USNS Washington Chambers (T-AKE-11)
Croiseur de classe Ticonderoga de l’US Navy USS Mobile Bay (CG-53)
Cotre de classe Legend de la Garde côtière américaine USCGC Midgett (WMSL-757)
Le sous-marin de classe Sohn Won-yil Shin Dol-seok (SS-082) de la marine de la République de Corée
Le destroyer de classe Chungmugong Yi Sun-sin de la marine de la République de Corée ROKS Munmu the Great (DDH-976)
Navire d’assaut amphibie de classe Dokdo de la marine de la République de Corée ROKS Marado (LPH-6112)
Marine de la République de Corée Sejong le grand destroyer de missiles guidés ROKS Sejong le Grand (DDG-991)
Pétrolier de ravitaillement de classe Royal Australian Navy Supply HMAS Supply (A195)
Quai d’atterrissage d’hélicoptère de classe Canberra de la Royal Australian Navy HMAS Canberra (L02)
Frégate de classe Anzac de la Royal Australian Navy HMAS Warramunga (FFH-152)
Navire de débarquement de chars de classe Newport de la marine mexicaine ARM Usumacinta (A412)
Patrouilleur hauturier de classe Oaxaca de la marine mexicaine ARM Benito Juarez (F-101)
Force maritime d’autodéfense japonaise porte-avions léger de classe Izumo JS Izumo (DDH-183)
Destroyer de classe Takanami de la Force maritime d’autodéfense japonaise JS Takanami (DD-110)
Frégate de classe Halifax de la Marine royale canadienne NCSM Vancouver (FFH-331)
Frégate de classe Halifax de la Marine royale canadienne NCSM Winnipeg (FFH-338)
Frégate furtive de classe Formidable rss Intrepid (F-69) de la marine de la République de Singapour
Français Frégate de classe Floréal FS Prairial (F-731)
Frégate de classe Condell de la marine chilienne CNS-Lynch (FF-07)
Frégate de missiles guidés de classe Jose Rizal de la marine philippine BRP Antonio Luna (FF-151)
Frégate de classe Martadinata de la marine indonésienne KRI I Gusti Ngurah Rai (332)
Corvette de classe Kasturi de la Marine royale malaisienne KD Lekir (F-26)
Navire de soutien de classe polaire de la Royal New Zealand Navy HMNZS Aotearoa (A11)
Frégate de classe Shivalik de la marine indienne INS Satpura (F48)

L’un des aspects les plus intrigants du PHOTOEX, cependant, est la ligne de navires à l’extrême gauche de l’image.
Dans une rangée soignée, derrière l’USS Michael Monsoor de classe Zumwalt de la marine américaine, se trouvent les navires d’essai sans pilote du service.


L’exercice RIMPAC de cette année, qui est une occasion de formation destinée à favoriser et à maintenir les relations internationales entre les participants
et à favoriser une interopérabilité parfaite, devrait se terminer jeudi prochain.
Ce récent PHOTOEX, en plus des exercices de naufrage explosifs que nous avons déjà vus, fait partie des types de faits saillants que nous voyons pendant les RIMPAC,
ainsi que des exercices de tir réel et de lutte contre la piraterie, pour n’en nommer que quelques-uns.
Dans les réalités géopolitiques actuelles, RIMPAC est également un message clair à la Chine, et la coalition remarquable que l’on peut voir flotter les uns à côté des autres
sur la photo en haut de cet article envoie certainement un message de force et de détermination à Pékin.


source
Emma@thewarzone.com

L'armée chinoise "se prépare à la guerre"
La publication inquiétante de Weibo gagne rapidement du terrain dans un contexte de tensions croissantes avec les États-Unis à propos de Taïwan.

La publication d'un groupe de l'armée chinoise sur la "préparation à la guerre" a recueilli vendredi des centaines de milliers d'approbations sur le réseau social Weibo.
Bien qu'il intervienne alors que Pékin a mis en garde Washington contre les provocations à l'égard de Taïwan, le message peut être totalement inoffensif – et faire référence
au prochain anniversaire de l'Armée populaire de libération et à une ligne du discours du président Xi Jinping, selon le média d'État Global Times.

Un message contenant seulement deux caractères en mandarin a été publié vendredi sur la page Weibo du 80e groupe d'armées de l'APL, dont le siège est à Weifang,
dans la province du Shandong. Elle a rapidement généré plus de 300 000 réactions positives et près de 20 000 commentaires.

L'expression pourrait être traduite par « se préparer à la guerre » ou « prêt à se battre », mais Global Times a déclaré que la traduction correcte était « Se préparer à la guerre !





Xi a précédemment déclaré que seuls ceux qui sont capables de se battre peuvent empêcher les batailles de commencer, et seuls ceux qui sont préparés à la guerre
n'ont pas à tomber dessus, a déclaré le média, qui est la filiale anglophone du Quotidien du Peuple, le journal officiel de le parti communiste chinois au pouvoir.
Le 80e groupe d'armées a fourni un contexte supplémentaire dans un commentaire, affirmant que "nous devons garder à l'esprit la responsabilité fondamentale de se préparer
à la guerre et de charger sur le chemin d'une armée forte".

Le 1er août marquera le 95e anniversaire de la fondation de l'APL, et l'armée chinoise se prépare activement à célébrer.
Cependant, la publication de Weibo intervient juste un jour après l'appel téléphonique entre Xi et le président américain Joe Biden, au cours duquel le dirigeant chinois
a envoyé un message très pointu aux États-Unis.
"Ceux qui jouent avec le feu périront par lui. On espère que les États-Unis seront lucides à ce sujet », a déclaré Xi à Biden, selon la lecture chinoise de l'appel.
Pékin est fermement opposé à tout séparatisme taïwanais de quelque nature que ce soit, a ajouté Xi.

Bien que Biden insiste sur le fait que la politique américaine concernant l'île n'a pas changé, il n'a pas démenti les rumeurs selon lesquelles la présidente de la Chambre
Nancy Pelosi (D-Californie) a l'intention de se rendre à Taiwan en août.
Le Pentagone aurait élaboré un «plan d'urgence » pour envoyer des navires et des avions de combat supplémentaires dans la région, tandis que la Chine a menacé les États-Unis
de «conséquences insupportables» si la visite se poursuivait, certains experts allant jusqu'à préconiser d'attaquer Taiwan en réponse à une telle « provocation ».

Pékin considère officiellement l'île comme le territoire souverain de la Chine, qui sera réintégré en temps voulu.
Taïwan a été sous le contrôle du nationaliste Kuomintang, qui a quitté le continent avec l'aide des États-Unis après avoir perdu la guerre civile chinoise
au profit de l'APL en 1949.

La Chine organisera un rare exercice de tir réel au large des côtes de la province du Fujian dans le détroit de Taiwan le 30 juillet 2022.





source
rt.com

Déclarations péremptoires, menaces, mises en garde... bonne ambiance !...

vania a écrit:

Déclarations péremptoires, menaces, mises en garde... bonne ambiance !...

C'est un peu ça.

Aujourd hui,le jour de tous les dangers...

Les médias d’Etat chinois ont menacé de « conséquences insupportables » sur Taïwan si la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, Nancy Pelosi,
visitait le pays alors que son avion partait pour l’Asie samedi.
« Si Pelosi se rend vraiment à Taïwan comme prévu, les autorités de Tsai Ing-wen sont complices », a écrit Hu Xijin, commentateur au Global Times, affilié à l’État chinois,
sur Twitter, faisant référence au gouvernement taïwanais.
« Le continent va certainement mener des actions de punition sévères sur Taïwan en même temps. Les conséquences insupportables tomberont sur les autorités de Tsai. »

Parallèlement à l’avertissement, Xijin a publié une image retraçant le vol de l’avion Boeing C-40C transportant le président de la Chambre alors qu’elle quittait San Francisco.





Le dernier avertissement intervient alors que l’armée chinoise a mené des exercices de tir réel samedi matin au large de ses côtes en face de Taïwan après que
Xijin a affirmé que la Chine pourrait abattre l’avion de Pelosi.    


L’Armée populaire de libération a mené des « exercices de tir réel » près des îles Pingtan au large de la province du Fujian, a annoncé l’agence de presse officielle Xinhua. L’Administration de la sécurité maritime a averti les navires d’éviter la zone.
De tels exercices impliquent généralement de l’artillerie.
L’annonce d’une phrase ne donnait aucune indication si l’exercice de samedi pourrait également inclure des missiles, des avions de combat ou d’autres armes.

Deux autres navires - identifiés par l’observateur maritime vietnamien Duan Dang comme un destroyer chinois de type 052D et une frégate de type 054A -
ont été vus à 27 km et 23 km du détroit de Taiwan. Tous deux sont armés de missiles sol-air.
Pendant ce temps, la marine chinoise menait des exercices militaires au large de sa côte sud près du Guangdong, à la suite d’exercices dans la province voisine de Hainan.





Tout cela est considéré comme une démonstration de force pour dissuader Pelosi de visiter l’île.
Pékin a réagi furieusement à la visite potentielle du troisième responsable du gouvernement américain à Taïwan.
Le dirigeant chinois Xi Jinping a averti jeudi le président Joe Biden que « ceux qui jouent avec le feu périront par lui ».
« On espère que les États-Unis seront lucides à ce sujet. ».


source
dailymail.co.uk

Pas bon tout ça...

vania a écrit:

Pas bon tout ça...

J'ai vu ça hier soir à la télé, j'y croyais pas avant mais là j'avoue que ça commence à sentir très mauvais.

Nancy Pelosi va d abord au Japon ,Coree du Sud,Malaisie,Siguapour et Taiwan(c est pas encore sur ? )

De toute facon,il y aura du monde sur la zone notament le porte-avion USS Ronald Reagan(base au japon en permanence) qui remonte d un voyage a Singapour
et une bonne partie des navires de l exercice RIMPAC dont le porte-avions USS Abraham Lincoln (CVN-72).
Sans compter,les bases OTAN au Japon et Coree du Sud,de Guam qui sont en Alerte 24/24h....

Ca fait beaucoup, mais à part ça c'est bien sûr les Chinois qui font monter les tensions !...

« Ne dites pas que nous ne vous avons pas prévenu ! » – une phrase utilisée par le Quotidien du Peuple en 1962, avant que la Chine ne soit contrainte de mener
la guerre frontalière avec l’Inde et avant la guerre Chine-Vietnam de 1979, a été fréquemment mentionnée lors d’un forum organisé vendredi par un groupe de réflexion chinois
de haut niveau.
Les analystes ont prévenu que des options militaires ouvertes et des contre-mesures complètes attendaient, allant de l’économie à la diplomatie, si la présidente
de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, se risquait à visiter l’île de Taïwan lors de sa tournée en Asie.…
Pour autant que je sache, l’expression signifiant « dernier avertissement » n’a pas encore été utilisée par des sources gouvernementales officielles.
Mais les principaux groupes de réflexion en Chine sont tous officiels, et non des clubs privés corrompus comme le sont la plupart des groupes de réflexion américains.
Le Global Times est le principal organe de presse anglophone du PCC et il a affiché cette phrase en haut de sa page d’accueil. N’est-ce pas en soi un signe d’officialité ?

Le porte-parole de l’armée chinoise a déclaré qu’il y aurait certainement des réponses militaires à un voyage.
Mais cela pourrait être des manœuvres ou des survols, pas une guerre.

Pelosi voyage en Asie dans un avion militaire américain. Il est peu probable que cet avion se rende à Taïwan, qui fait partie de l’espace aérien chinois,
selon la compréhension de Pékin. Pelosi utilisera très probablement un avion civil, peut-être même un avion de ligne, pour se rendre de Singapour à Taïwan.
Très probablement en milieu de semaine prochaine.

Si les Chinois apprennent sur quel vol elle se trouve, ils peuvent utiliser un certain nombre de mesures de riposte et/ou détourner le vol.

Si elle arrive à Taipei sans intervention, le gouvernement chinois perdra la face et devra réfléchir à d’autres mesures à mettre en œuvre.
Des missiles volant vers Taïwan pour se jeter ensuite dans la mer pourraient être une possibilité. L’article du Global Times ci-dessus en mentionne d’autres.

Cette visite n’est pas nécessaire et risque de créer un conflit qui pourrait être très dommageable pour les États-Unis, la Chine et l’économie mondiale.
Ce serait stupide.


source
Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

Le président de la Chambre est actuellement à Singapour avec une délégation du Congrès pour la première étape d’une tournée régionale qui est officiellement prévue
pour les emmener en Malaisie, au Japon et en Corée du Sud.
Au moment d’écrire ces lignes, ni le bureau de Pelosi ni aucune autre branche des gouvernements américain ou taïwanais n’ont officiellement confirmé une visite à Taïwan,
ni même que c’est une possibilité.
Des reportages antérieurs dans les médias citant une copie de l’itinéraire du Président indiquaient que l’endroit était toujours considéré comme « provisoire » la semaine dernière.

Le C-40C (Boeing 737) de Nancy Pilosi





Nancy Pelosi
@SpeakerPelosi
Notre délégation a rencontré le Premier ministre @LeeHsienLoong & Ministre des Affaires étrangères aujourd’hui à Singapour.
Nous avons discuté de l’engagement commun de nos nations en faveur d’un ordre international fondé sur des règles, alors que nous promouvons ensemble la sécurité,
la prospérité et la démocratie dans l’Indo-Pacifique et dans le monde.





Un certain nombre de visites du Congrès américain à Taïwan au cours de la dernière année ont également vu des législateurs s’y rendre à bord d’avions cargo C-17 Globemaster III
de l’US Air Force. Jusqu’à présent, Pelosi a utilisé un C-40C de l’ USAF, un avion de ligne militarisé de la série Boeing 737, ce qui soulève la possibilité qu’elle
et le reste de la délégation puissent d’abord être transférés dans un avion différent et potentiellement mieux protégé avant de tenter de se rendre à Taïwan.
Bien sûr, le C-40C dispose de systèmes de communication sécurisés et de contre-mesures pour se protéger contre les missiles à recherche de chaleur.

L’inquiétude évidente est que tout cela a créé une sorte de tempête parfaite, où le gouvernement chinois se sentira obligé d’agir d’une manière inhabituellement agressive
en réponse à toute tentative de Pelosi de se rendre à Taïwan. Selon la façon dont les armées américaines ou taïwanaises pourraient essayer de la protéger, elle et ses collègues,
lors d’un voyage sur l’île, comme une éventuelle escorte d’avion de chasse pour leur avion, cela pourrait augmenter la possibilité d’une sorte d’escarmouche,
ce qui risquerait à son tour d’alimenter une nouvelle escalade.

Dans cet esprit, il convient de noter que le supertransporteur USS Ronald Reagan (CVN-76) de la marine américaine naviguerait dans le Pacifique occidental
au nord-est des Philippines et semble se déplacer dans la direction générale de Taiwan depuis des jours maintenant.
Le porte-avions et son groupe de frappe associé sont accompagnés par les navires d’assaut amphibies USS America et USS Tripoli,
qui sont chargés de chasseurs de frappe interarmées F-35B des Marines, selon un rapport de USNI News.
Il s’agit d’une force aérienne et navale extrêmement compétente et qui semble bien placée pour répondre à toute crise potentielle qui pourrait se développer.


Position des principaux navires de guerre americains au 1er Aout 2022





En ce qui concerne les autres forces américaines qui pourraient être en mesure de réagir rapidement à toute éventualité liée à Taïwan,
l’ US Air Force a notamment démontré sa capacité à pousser les avions de combat basés au Japon vers le sud jusqu’en mer de Chine méridionale l’année dernière.

Une autre option pourrait être pour Pelosi d’utiliser une alternative plus discrète à quelque chose comme un C-17.
Par exemple, les transports d’opérations spéciales C-146A Wolfhound, qui portent des schémas de peinture de style civil et sont régulièrement utilisés dans des missions
où l’objectif est d’attirer moins d’attention pour des raisons de sensibilité politique.
L’année dernière, un C-146A a été repéré volant dans le principal aéroport songshan de Taipei.
Dans ce cas, les médias locaux ont rapporté que l’avion, qui a volé à Taïwan depuis la base aérienne de Kadena sur l’île japonaise d’Okinawa, apportait une petite cargaison
pour Sandra Oudkirk, directrice de l’American Institute à Taiwan et ambassadrice américaine de facto.





Dans le même temps, Pelosi et d’autres législateurs considérés comme se faufilant à Taïwan sur quelque chose comme un C-146A pourraient susciter des critiques
de la part des responsables chinois sur le fait de forcer les responsables américains à se faufiler, et des critiques politiques allant dans le même sens aux États-Unis.
Il est également possible qu’elle puisse voler dans un avion commercial, ce qui rendrait toute action contre son vol, même symbolique, plus complexe à exécuter pour la Chine.

Tout compte fait, que Pelosi et sa délégation se rendent ou non à Taïwan cette semaine et qu’un tel voyage puisse réellement impliquer, les responsables américains
et chinois semblent de plus en plus enfermés sur une trajectoire de collision sur la question, même si ce n’est que diplomatique.

Seul le temps nous dira quelle forme pourrait prendre la politique de la corde raide qui en résulte entre les deux pays, à la fois dans les réponses immédiates de l’une ou l’autre
des parties et à plus long terme.



source
thedrive.com

Si elle y va pas elle perd la face (et les démocrates U.S. aussi), si elle y va les ennuis commencent...

Je ne voudrais pas avoir des chinois en face de moi.

Nancy Pelosi est arrivée à Taïwan malgré les mises en garde de la Chine

On note l arrivee de nuit dans l avion officiel.




Nancy Pelosi est arrivée à Taïwan ce mardi. Un déplacement vu comme une provocation par la Chine.
Après une matinée de suspens, la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi, est finalement arrivée à Taïwan ce mardi 2 août.
Elle est la plus haute responsable américaine à visiter l’île depuis son prédécesseur Newt Gingrich en 1997.
Ce déplacement qui intervient dans le contexte d’une grande tournée en Asie est considéré par la Chine comme une véritable provocation.
Les autorités chinoises ont mis en garde depuis plusieurs jours indiquant que les États-Unis devraient en « payer le prix ».

La Chine estime que Taïwan, peuplé d’environ 23 millions d’habitants, est l’une de ses provinces, qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire
depuis la fin de la guerre civile chinoise (1949).

Alors que l’avion avait entamé sa descente aux alentours de 16h45, heure de Paris, des avions de chasse chinois, ont traversé le détroit de Taïwan a indiqué la télévision chinoise.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères taïwanais a lancé sur Youtube un direct vidéo d’une cérémonie d’accueil.
Des images diffusées en direct de la télévision ont montré Nancy Pelosi, 82 ans, accueillie à son arrivée par Joseph Wu, le ministre taïwanais des Affaires étrangères.
Peu après sa déscente, la cheffe des députés américains a affirmé que cette visite montrait le « soutien inconditionnel » des États-Unis à l’île et ne contredisait pas
a politique américaine vis-à-vis de Pékin.
« La visite de notre délégation à Taïwan honore l’engagement inébranlable de l’Amérique à soutenir la démocratie dynamique de Taïwan.
Nos discussions avec les dirigeants de Taïwan réaffirment notre soutien à notre partenaire et promeuvent nos intérêts communs, notamment la promotion
d’une région indo-pacifique libre et ouverte », écrit Nancy Pelosi sur Twitter.

« Un choix entre l’autocratie et la démocratie »
Dans une tribune publiée sur le Washington Post, l’élue dénonce les pressions de plus en plus pesantes de Pékin sur l’île, sur le plan sécuritaire, comme financier ou politique.
Elle évoque en parallèle le modèle démocratique de Taïwan et la situation international, notamment en Europe de l’Est.
« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés alors que le PCC continue de menacer Taiwan – et la démocratie elle-même.
Ce voyage intervient à un moment où le monde est confronté à un choix entre l’autocratie et la démocratie.
Alors que la Russie mène sa guerre préméditée et illégale contre l’Ukraine, tuant des milliers d’innocents - même des enfants - il est essentiel que l’Amérique
et nos alliés indiquent clairement que nous ne cédons jamais aux autocrates », écrit-elle encore.

Peu après l’atterrissage, Pékin a dénoncé l’attitude « extrêmement dangereuse » des États-Unis, le ministre chinois des Affaires ajoutant :
« La Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder sa souveraineté et son intégrité territoriale en réponse à cette visite.
Toutes les conséquences qui en découlent doivent être supportées par les États-Unis et et les forces séparatistes pour »l’indépendance de Taiwan »

Pékin a dans la foulée annoncé lancer des exercices militaires autour de l’île dès le 4 août prochain, pendant trois jours.


source
huffingtonpost.fr



8 avions de combat américains F-15 et 5 avions ravitailleurs ont décollé d’une base américaine à Okinawa pour protéger le vol de Pelosi, rapporte NHK .

Reaction chinoise
Mobilisation militaire
La Chine ne s’est pas limitée à des mots pour réagir à la visite de Nancy Pelosi.
Déjà alors que son avion approchait, la Chine avait déjà envoyé plusieurs avions de chasse en direction du territoire taïwanais.

Plus tard dans la soirée, ont annoncé les autorités de Taïpei, une vingtaine d’avions militaires chinois sont entrés dans leur zone de défense aérienne.
« 21 avions de l’armée chinoise (...) sont entrés dans l’ADIZ (Zone d’identification de défense aérienne, plus large que l’espace aérien) du sud-ouest de Taïwan le 2 août 2022 »,
a annoncé dans un communiqué sur Twitter le ministère taïwanais de la Défense.
Cette force comprenait huit avions de combat J-11 et 10 J-16, tous deux dérivés de la conception soviétique Su-27 Flanker, ainsi qu’un avion aéroporté d’alerte précoce
et de contrôle KJ-500, un avion de guerre électronique Y-9 et une plate-forme de renseignement électronique Y-8, selon le ministère taïwanais de la Défense nationale.

Les États-Unis, eux, après avoir déjà fait décoller plusieurs chasseurs de leur base japonaise d’Okinawa (située à mi-chemin entre le principal archipel du Japon et Taïwan),
ont envoyé plusieurs navires dans la région.
Sur Twitter, la septième flotte américaine a notamment fait savoir que le porte-avions USS Ronald Reagan, qui croise dans la région depuis début juillet,
se trouvait dans la mer des Philippines, au sud de Taïwan. Il est accompagné du destroyer USS Higgins, qui fait partie de son groupe aéroporté
et qui dispose d’un important système de missiles, a précisé une responsable de l’US Navy ayant requis l’anonymat.

Des offensives « ciblées » à venir ?
Les prémices peut-être d’un bras de fer et d’une démonstration de force de la part des deux superpuissances dans les heures à venir.
En effet, la Chine a encore franchi une marche après les mots et le déploiement de forces armées, promettant une réponse militaire à l’affront américain.

Pékin a ainsi annoncé dans la presse du régime qu’elle allait mener des « opérations militaires ciblées » en guise de rétribution à cette visite qui, selon elle,
encourage les velléités d’indépendance taïwanaises.

Une opération de l’armée qui vise à « défendre résolument la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale et à fermement contrecarrer les ingérences extérieures
et les tentatives séparatistes d’’indépendance de Taïwan’ », a déclaré Wu Qian, un porte-parole du ministère chinois de la Défense.


source
huffingtonpost.fr

AVERTISSEMENT : la Chine est sur le point d'envahir les îles au large de la Chine appartenant a Taïwan

Quemoy et Matsu, respectivement connus sous le nom de comtés de Kinmen et de Lienchiang, sont des groupes d'îles situées directement au large des côtes
de la Chine communiste continentale, mais sont sous l'administration de la République de Chine, Taiwan.








Lors de la deuxième crise du détroit de Taiwan , également appelée crise du détroit de Taiwan de 1958 , la République populaire de Chine a bombardé les îles Quemoy et Matsu
en partie pour sonder l'étendue de la défense américaine du territoire de Taiwan.
Au cours de la campagne présidentielle de 1960 entre le démocrate John F. Kennedy et le républicain Richard M. Nixon, la défense de Taiwan, représentée par Quemoy et Matsu,
est devenue un enjeu majeur lors de trois de leurs débats.

Selon des informations récentes, des images téléchargées par des civils en Chine montrent d'importants mouvements militaires de troupes et d'équipements
alors que la présidente de la Chambre Nancy Pelosi devrait arriver à Taiwan.





Sur les plages chinoises,on a vu des colonnes de blindes amphibies ZTD-05







Les grands mouvements militaires se sont produits sur les principales autoroutes et voies ferrées dans toute la province chinoise du Fujian,
directement adjacente à Quemoy et Matsu.

Au cours des dernières 24 heures, des vols commerciaux ont été brusquement annulés depuis les aéroports de plusieurs villes de la province du Fujian.
Ces aéroports comprennent Xiamen, Fuzhou et Quanzhou. Xiamen Airlines a publié une déclaration disant que les annulations de vols étaient dues au "contrôle du trafic régional"
et n'a pas donné plus de détails.

Cela pourrait être considéré comme un avertissement d'invasion, l'occupation militaire des îles Quemoy et Matsu comme la première étape de la Chine communiste
pour subjuguer Taiwan et éliminer l'influence américaine dans le Pacifique occidental.


source
foxmetronews.com