Chine/USA la guerre va arriver

Il n'y a qu'à regarder la carte pour voir qui provoque qui ...

C'est juste une question d'heure (sans S).

Les porte-avions chinois CNS Shandong (CV-17) et le navire d’assaut amphibie CNS Hainan (LHD-31) Type 075 de la marine #Chinese (PLAN),
au départ d’une base navale de Hainan remontent vers le nord -est.







Exercices chinois prevu a partir du 4 aout qui dureront 3 jours.
Les zones entourent completement l ile de Taiwan

Les exercices militaires à tir réel annoncés par les médias d’État chinois révèlent que la Chine prévoit d’envoyer ses forces militaires dans les eaux territoriales souveraines de Taiwan
et dans ses eaux intérieures (où Taiwan a autant de droits que ses terres).
Ce sont les mesures les plus provocatrices de la Chine depuis des décennies et seraient admissibles à la définition de l’ONU de l’agression de l’État.






Le journal chinois Global Times, affilié au Parti communiste chinois au pouvoir, a rapporté aujourd’hui, citant des « experts militaires », que des missiles chinois
pourraient être tirés au-dessus de l’île dans le cadre de ces exercices.
Inutile de dire que si de tels lancements se produisent, le risque d’erreurs de calcul dangereuses des deux côtés, ainsi que la possibilité que des missiles s’écrasent simplement
sur l’île par accident, seraient élevés.

En outre, il n’est pas clair si les autorités taïwanaises seraient disposées à retarder la prise de mesures défensives étant donné la possibilité, aussi lointaine
que cela puisse paraître, que cela puisse servir de couverture pour les lancements contre des cibles réelles.
Le rapport du Global Times a également déclaré que les exercices pourraient impliquer la pratique du blocus de l’île, ainsi que des opérations amphibies.

Au moment de la rédaction du présent rapport, il ne semble pas y avoir de confirmation officielle de ces détails de la part de l’APL ou d’autres branches
du gouvernement chinois. Global Times a également été une source clé de rapports concernant le potentiel de menaces extrêmes pour l’avion transportant Pelosi à Taïwan,
ce qui ne s’est finalement pas produit.

Néanmoins, les exercices pourraient très bien refléter, au moins en partie, la planification existante de l’APL pour une future invasion de Taïwan.
Ce genre d’exercices à grande échelle est également exactement ce que l’on pourrait s’attendre à voir se produire à plusieurs reprises à l’approche
d’une intervention militaire chinoise réelle sur l’île, similaire à bien des égards à ce qui a été observé avant que la Russie ne lance son invasion totale de l’Ukraine
plus tôt cette année.

Il reste à voir ce que ces exercices ostensibles impliqueront réellement, mais il y a déjà eu des rapports de destroyers de type 055 de la marine de l’APL (PLAN),
qui est le navire de guerre le plus moderne et le plus performant de la Chine, se dirigeant vers la région, ainsi que des missiles balistiques mobiles se déplaçant
vers la côte chinoise du détroit de Taiwan.
D’autres forces terrestres auraient également été vues se masser dans les zones côtières du continent.

Tout compte fait, les avions de combat de l’APL qui franchissent la ligne médiane dans le détroit de Taiwan aujourd’hui semblent n’être que le début de ce qui risque d’être
au moins des jours d’activités militaires chinoises provocatrices visant carrément Taïwan.


source
thedrive.com

Il faut bien que les Chinois marquent le coup, ensuite ça va se calmer...

La Chine lance des missiles au-dessus de Taïwan    

L armée chinoise a commencé sa série prévue de quatre jours d’exercices de tir réel près des côtes de Taïwan, y compris des lancements de missiles balistiques à courte portée
et de roquettes d’artillerie à longue portée. Le Japon affirme que plusieurs de ces missiles chinois sont tombés dans sa zone économique exclusive (ZEE),
ce qui soulève la possibilité de nouvelles retombées régionales potentielles, et qu’au moins un d’entre eux a survolé directement Taïwan, marquant une autre escalade importante.
Cela s’est accompagné de nombreux avions et bateaux chinois traversant la ligne médiane dans le détroit de Taiwan, ainsi que de drones pénétrant dans l’espace aérien
au-dessus des îles extérieures de Taiwan.
Taïwan a quant à lui répondu en disant qu’il « se prépare maintenant à la guerre sans chercher la guerre ».
Les manœuvres de l’Armée populaire de libération chinoise, ou APL, ont été mises en branle en raison d’une brève visite à Taïwan de la présidente de la Chambre des représentants
des États-Unis, Nancy Pelosi.

À 13h00 heure locale aujourd’hui, le Commandement du théâtre oriental de l’APL a annoncé qu’il avait mené un « entraînement au tir réel à longue portée »
dans le détroit de Taiwan, l’étendue d’eau de 100 milles séparant l’île de Taiwan du continent qui a régulièrement été le théâtre d’une intense activité aérienne de l’APL.
Les exercices d’aujourd’hui comprenaient des « frappes de précision sur des zones spécifiques de la partie orientale », selon l’APL, qui a affirmé que les « résultats attendus
avaient été atteints ».

Le début des exercices de l’APL aujourd’hui a été annoncé en fanfare dans les médias chinois, la chaîne de télévision publique CCTV les décrivant
comme un « exercice d’entraînement militaire important et des tirs réels organisés ».

Des rapports de lancements de missiles et de roquettes ont rapidement suivi, avec un journaliste de l’AFP à Pingtan, sur la côte chinoise, décrivant avoir vu
plusieurs projectiles lancés par l’APL dans l’eau.
Ceux-ci ont été tirés « à proximité d’installations militaires voisines volant dans le ciel, suivies de panaches de fumée blanche et de bruits forts et de bruits de boom autour ».

Une capture d’écran d’une vidéo officielle de l’APL montrant le lancement d’un missile balistique à courte portée DF-15, prétendument issu des exercices d’aujourd’hui.




Ces projectiles étaient presque certainement dirigés vers une ou plusieurs des six zones d’exercice de l’APL encerclant Taïwan.
Ceux-ci avaient été identifiés avant les manœuvres avec un avertissement que les navires et les aéronefs « n’entrent pas dans les zones maritimes
et l’espace aérien concernés ». Comme nous l’avons vu précédemment, certaines de ces six zones se trouvent non seulement dans ce qui serait considéré comme
des eaux territoriales taïwanaises, mais aussi dans ses eaux intérieures, où les pays indépendants jouissent généralement de droits plus conformes
à ceux appliqués sur terre. Certains sont également à proximité de ports commerciaux très fréquentés.


Une carte montrant les directions des lancements SRBM depuis la Partie continentale de la Chine et les différentes zones d’entraînement dans lesquelles ils sont descendus,
autour de Taïwan. Les différentes zones ombragées de couleur montrent les ZEE des pays de la région.




Cependant, le ministère japonais de la Défense a déclaré que cinq des missiles balistiques lancés par la Chine étaient tombés dans les eaux de la ZEE japonaise.
Le ministre japonais de la Défense, Nobuo Kishi, a déclaré que son gouvernement avait lancé une protestation diplomatique à Pékin.
« C’est une question grave qui concerne la sécurité nationale de notre pays et la sécurité des gens », a déclaré Kishi lors d’une conférence de presse.
L’incident serait la première fois que des missiles chinois atterrissent à l’intérieur de la ZEE japonaise.

Kishi a également déclaré que la Chine avait lancé neuf missiles balistiques au total, bien que cela soit en contradiction avec un compte rendu du ministère chinois de la Défense
plus tôt aujourd’hui, qui a déclaré que 11 missiles balistiques à courte portée DF-15 (SRBM) ont été tirés dans les eaux au nord-est et au sud-ouest de Taiwan.
D’autres évaluations indiquent qu’un total de 16 missiles ont été lancés dans des zones au nord-est, à l’est et au sud-est de Taïwan.


Zone ou sont tombes les 16 missiles chinois




Pour autant que l’on sache, et sur la base des dernières informations du renseignement américain, le DF-15 n’est pas destiné à transporter une ogive nucléaire.

Plus généralement, le fait que des missiles chinois survolent Taïwan et d’autres espaces aériens dans la région, même à des fins strictement d’entraînement,
augmente le risque d’erreurs de calcul ou même de simples accidents qui pourraient conduire à une escalade majeure.
Avec les réseaux de défense aérienne taïwanais et autres dans la région à un niveau d’alerte élevé, il ne pouvait avoir besoin que d’un missile pour dévier de sa trajectoire,
ou d’un dysfonctionnement, pour qu’un exercice d’entraînement ressemble à une attaque.

Ces facteurs militaires sont également combinés à la densité du trafic aérien commercial dans la zone plus large, ce qui souligne à quel point ces types de manœuvres
de tir réel pourraient également être potentiellement risqués à un niveau plus régional.
Il convient de rappeler que lorsque la Corée du Nord a tiré des missiles balistiques sur le Japon dans le passé, cela a également été considéré comme une provocation majeure
et a suscité une forte réaction de la communauté internationale.

Comme on pouvait s’y attendre pour un exercice de missile balistique de haut niveau de l’APL, au moins un avion de collecte de renseignements RC-135S Cobra Ball
de l’US Air Force surveillait apparemment les manœuvres aujourd’hui, selon un logiciel de suivi des vols en ligne.
Équipé pour collecter des informations sur le lancement de systèmes de missiles balistiques, le RC-135S est parfaitement adapté à ce type de mission.

Sans surprise, Taïwan a réagi aux manœuvres de l’APL avec colère et a accusé Pékin de mettre en place un blocus via les zones d’exercice.
Apparemment, bien que les navires puissent encore se déplacer vers et depuis l’île, il leur a été conseillé d’utiliser d’autres itinéraires.

Hier soir, il a été rapporté que deux drones de l’APL volaient au-dessus des îles Kinmen, également connues sous le nom d’îles Quemoy.
Bien que ceux-ci ne soient situés qu’à environ 6 miles au large des côtes de la province chinoise du Fujian, ils sont gouvernés par Taiwan et ont été un point chaud historique
entre les deux pays.
« Nous avons immédiatement tiré des fusées éclairantes pour émettre des avertissements et les chasser », a déclaré à Reuters le major-général Chang Zone-sung
du commandement de la défense Kinmen de l’armée de la République de Chine.
Le même responsable a déclaré qu’on pensait que les drones avaient été envoyés pour recueillir des renseignements sur les défenses taïwanaises sur ses îles extérieures.

Selon Taiwan News, l’incident marque la première fois que des véhicules aériens sans pilote de l’APL apparaissent au-dessus des îles Kinmen.
UDN a rapporté que les drones volaient à environ 6 500 pieds.

Depuis lors, il y a eu des rapports d’autres avions de l’APL traversant la ligne médiane jeudi matin. Taïwan a déclaré avoir brouillé des avions de combat
et mis en alerte des systèmes de défense aérienne basés au sol, une réponse typique à ce type d’incidents.
Des séquences vidéo montrent des hélicoptères de l’APL survolant l’île de Pingtan, qui fait partie de la province du Fujian en Chine continentale,
mais qui est l’un des points les plus proches de Taïwan.

Jusqu’à présent, il y a peu de signes que Pékin freine sa rhétorique.
Dans un exemple particulièrement belliqueux, l’ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye, a déclaré que le peuple taïwanais serait « rééduqué » après toute annexion réussie
de l’île par Pékin.


source
thedrive.com

Pékin n'a pas les moyens d'envahir Taiwan.
Ce qui est sûr en plus, c'est que plus le temps passe et plus les gens de Taiwan développeront une identité nationale, s'éloignant de la Chine continentale...

Moi,je crois que les chinois ont la capacite de le faire mais les taiwanais ont les moyens de resister et sont super entraines
et motives d autant que les USA sont derriere.
On est un peu comme les russes avec le Donbass...pas question pour les chinois de bombarder les civils et detruire les iles.
Au debut,je pensais que les chinois attaqueraient d abord les iles de Quemoy et Matsu puis la grande ile plus tard mais
ils vont plutot debarquer partout en meme temps comme l avaient fait les japonais le 6 decembre 1941 dans toute l asie du sud-est.
Effet de surprise garanti...

Des stations de métro aux centres commerciaux, Taïwan prépare ses abris anti-aériens...

TAIPEI – Taïwan prépare ses abris antiaériens alors que la tension croissante avec la Chine et l'invasion de l'Ukraine par la Russie suscitent de nouvelles craintes
quant à la possibilité d'une attaque chinoise sur l'île démocratique.
La Chine considère Taïwan comme son territoire et a accru ses activités militaires dans les airs et les mers qui l'entourent.
Taïwan s'engage à se défendre et a fait du renforcement de ses défenses une priorité, avec des exercices militaires et de défense civile réguliers.

Les préparatifs comprennent la désignation d'abris où les gens peuvent se mettre à l'abri si des missiles chinois commencent à voler, non pas dans des bunkers construits
à cet effet, mais dans des espaces souterrains comme les parkings en sous-sol, le métro et les centres commerciaux souterrains.
La capitale, Taipei, compte plus de 4 600 abris de ce type pouvant accueillir quelque 12 millions de personnes, soit plus de quatre fois sa population.

Harmony Wu, 18 ans, a été surprise d'apprendre qu'un centre commercial souterrain où elle et d'autres jeunes répétaient récemment des pas de danse serait transformé
en abri anti-aérien en cas de guerre.
Mais elle a dit qu'elle pouvait comprendre pourquoi.
« Avoir un abri est très nécessaire. Nous ne savons pas quand une guerre pourrait éclater et ils doivent nous protéger », a déclaré Wu sur le site près d'une station de métro de Taipei.
« La guerre est brutale. Nous n'avons jamais vécu cela, donc nous ne sommes pas préparés », a-t-elle déclaré.

Les responsables de Taipei ont mis à jour leur base de données des abris désignés, indiquant leur localisation sur une application pour smartphone
et lancé une campagne de médias sociaux et d'affichage pour s'assurer que les gens savent comment trouver le plus proche.
Les entrées des refuges sont marquées d'une étiquette jaune, de la taille d'une feuille de papier A4, avec le nombre maximum de personnes qu'elle peut accueillir.

Un haut responsable du bureau de la ville en charge des abris a déclaré que les événements en Europe avaient apporté un sentiment d'urgence renouvelé.
"Regardez la guerre en Ukraine", a déclaré à Reuters Abercrombie Yang, directeur du Building Administration Office.
"Il n'y a aucune garantie que le public innocent ne sera pas touché", a-t-il déclaré, ajoutant que c'était la raison pour laquelle le public devait être informé.
"Tous les citoyens devraient avoir une conscience de crise... Nous avons besoin des abris en cas d'attaque par les communistes chinois."


Brochure d informations- comment distinguer les forces chinoises des forces Taiwanaises





'PAS STRESSÉ '

Le mois dernier, Taïwan a organisé un exercice de raid aérien complet à travers l'île pour la première fois depuis que la pandémie de coronavirus a interrompu les exercices réguliers.
Parmi les instructions que les citoyens recevaient en cas d'arrivée de missiles, il fallait descendre dans leur parking en sous-sol, les mains couvrant les yeux
et les oreilles tout en gardant la bouche ouverte - pour minimiser l'impact des ondes de choc.
Certains défenseurs de la défense civile disent qu'il faut faire plus.

Les autorités sont tenues par la loi de garder les abris propres et ouverts, mais ils n'ont pas besoin d'être approvisionnés en vivres et en eau.
Des chercheurs du Parlement ont demandé en juin que les abris reçoivent des fournitures d'urgence.

Wu Enoch, du Parti démocrate progressiste au pouvoir, a déclaré que le public devait préparer des kits de survie à emporter avec lui lorsqu'il cherchait un abri.
"Ce qui est important, c'est ce que vous apportez avec vous, pour que les gens restent là pendant une longue période", a déclaré Wu, citant des fournitures médicales
et même des outils pour construire des toilettes de fortune.

Après une décennie de coups de sabre à travers le détroit de Taiwan séparant l'île démocratique de la Chine, de nombreux Taïwanais semblent résignés à vivre
avec la menace d'une invasion chinoise.
« Je ne suis pas stressé. Je continue ma vie comme d'habitude. Quand ça arrive, ça arrive », a déclaré Teresa Chang, 17 ans, qui s'entraînait également
à la pratique de la danse underground.


source
euronews.com

Citation :

On est un peu comme les russes avec le Donbass

Et quid du bras de mer de 100 km, visible par tous et par tous temps, entouré de bases U.S. ?!...

Les destroyers de type 055 de la marine de l’APL (chine)

La Thailande penche du cote chinois...

La Thaïlande et la Chine relancent leur coopération militaire avec l’exercice aérien « Attaque du Faucon 2022 »

En juin, le chef du Pentagone, Lloyd Austin, s’est rendu à Bangkok pour évoquer la situation sécuritaire dans la région Indo-Pacifique avec Prayut Chan-o-cha,
le Premier ministre thaïlandais, lequel porte également la casquette de ministre de la Défense. Et les deux responsables ont également discuté de la possibilité
de « renforcer l’alliance » entre leurs deux pays.

Depuis 2003, la Thaïlande fait partie de la liste des « alliés majeurs non membre de l’Otan », laquelle réunit également l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon, les Philippines
et la Corée du Sud.
Ce statut, créé à la fin des années 1980 par Washington, favorise les relations avec les forces américaines et permet de faciliter l’acquisition d’équipements militaires auprès
des États-Unis.
D’ailleurs, l’état-major thaïlandais mise sur ce statut pour obtenir des chasseurs-bombardiers F-35A auprès du constructeur américain Lockheed-Martin…
En janvier, il avait été avancé qu’il souhaitait en acquérir entre 8 et 12 unités… Finalement, il a été contraint à réduire ses ambitions à seulement deux exemplaires,
le Parlement ne lui ayant octroyé qu’une partie du budget qu’il réclamait pour financer cet éventuel achat… qui pourrait cependant être refusé par l’administration américaine,
en raison des relations de plus en plus étroites qu’entretient Bangkok avec Pékin.

En effet, si elle a reçu de nombreux équipements militaires de facture américaine par le passé, la Thaïlande se tourne régulièrement vers la Chine, laquelle lui a fourni
des chars Type 69-II et des blindés de Type 85, construits par Norinco.
Et, récemment, elle a commandé trois sous-marins S-26T [version export du Yuan 039A] au constructeur naval China Shipbuilding & Offshore International Co [CSOC].
À noter que ce programme traverse des mers agitées étant donné qu’il est fortement critiqué à Bangkok en raison de son coût et qu’il fait face à des difficultés,
le motoriste allemand MTU ayant refusé de fournir la propulsion de ces bâtiments.

Quoi qu’il en soit, ce rapprochement entre la Thaïlande et la Chine a pris de l’ampleur à partir de 2014, soit après le coup d’État réussi en mai de cette année-là
par le général Prayuth Chan-ocha, alors commandant en chef de l’armée royale thaïlandaise.
Si l’Europe et les États-Unis condamnèrent ce putsch, Pékin adopta une attitude prudente, s’abstenant de tout commentaire négatif…
Ce qui lui permit d’accroître son influence économique et militaire dans ce pays.

Ainsi, en 2015, les forces thaïlandaises et chinoises donnèrent le coup d’envoi de la première édition de l’exercice aérien « Attaque du Faucon » [ou « Falcon Strike »]
sur la base aérienne d’Udon Thani, dans le nord de la Thaïlande.

Les J-10 et KJ-500 de l’armée de l’air chinoise (PLAAF) à l’escadre 23, Udorn Royal Thai Air Force Base, Thaïlande, pour se préparer aux exercices conjoints
« Falcon Strike 2022 » entre les forces aériennes chinoise et thaïlandaise du 14 au 25 août.







Après une éclipse de deux ans due à la pandémie de covid-19, ces manoeuvres militaires ont repris, le 14 août, avec une nouveauté côté chinois.
En effet, l’Armée populaire de libération [APL] y a engagé, pour la première fois, le bombardier tactique Xian JH-7 « Flounder » ainsi qu’au moins six chasseurs J-10C/S
et un avion de contrôle et d’alerte avancée KJ-500.
Ces appareils se mesureront à cinq JAS-39 « Gripen », trois Alphajet et un Saab 340 AEW de la force aérienne royale thaïlandaise [RTAF].

Le ministère chinois de la Défense a expliqué que cet exercice vise « à renforcer la confiance mutuelle et l’amitié entre les forces aériennes des deux pays »
et « à promouvoir le développement continu du partenariat de coopération stratégique » entre la Thaïlande et la Chine.
« Comme la Thaïlande a adopté des méthodes d’entraînement occidentales, ce type d’exercices peuvent aider la Chine à mieux comprendre les performances de l’équipement
et les tactiques de l’armement occidental », a commenté un analyste militaire dans les colonnes du Global Times, journal suivant la ligne du Parti communiste chinois [PCC].
En outre, a-t-il continué, la RTAF « a l’occasion de mesurer les changements qu’a connus la composante aérienne de l’APL ces dernières années » et « de nourrir sa réflexion
en vue de faire de nouveaux choix pour ses futurs besoins capacitaires ».



source
opex360.com

Citation :

en raison des relations de plus en plus étroites qu’entretient Bangkok avec Pékin.

On se tourne logiquement vers ses voisins immédiats...

Deux navires de guerre américains pénètrent dans le détroit de Taïwan

Taïwan vit sous la menace constante d'une invasion de Pékin, qui considère l'île autonome comme une partie de son territoire à reconquérir un jour, et si nécessaire par la force.

C'est une première depuis les gigantesques manœuvres militaires organisées par la Chine en réponse à la visite de Nancy Pelosi à Taïwan. Deux navires de guerre américains sont entrés en transit dans le détroit de Taïwan, a annoncé la marine américaine dimanche 28 août.

Dans un communiqué, l'US Navy a affirmé que ce passage "démontrait l'engagement des Etats-Unis en faveur d'une région indo-pacifique libre et ouverte".

Les tensions dans le détroit de Taïwan ont atteint leur plus haut niveau depuis des années, à la suite de la visite de la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi début août dans l'île autonome. La Chine a procédé à des manœuvres militaires terrestres et maritimes sans précédent en représailles, et Taïwan a réalisé ses propres exercices pour simuler une défense contre une invasion de la Chine.

Taïwan vit sous la menace constante d'une invasion de Pékin, qui considère l'île autonome comme une partie de son territoire à reconquérir un jour, et si nécessaire par la force.

Pékin s'insurge contre toute action diplomatique susceptible de conférer une légitimité à Taïwan et a réagi avec une agressivité croissante aux visites de responsables et politiques occidentaux.
La Septième flotte américaine a précisé que les deux croiseurs lance-missiles de classe Ticonderoga - l'USS Antietam et l'USS Chancellorsville - avaient effectué un transit "de routine" "dans des eaux où la liberté de navigation et de survol s'appliquent conformément aux normes internationales". Elle a souligné que les deux navires avaient emprunté "un couloir du détroit de Taïwan qui se trouve au-delà des eaux territoriales de tout État côtier", ajoutant que l'armée américaine se réservait le droit "d'opérer partout où le droit international le permet".

L'Armée populaire de libération (APL) chinoise a affirmé que les États-Unis avaient "fait un important battage" autour du passage des navires dans le détroit. "Le commandement du théâtre oriental de l'APL suit et met en garde les navires américains tout au long de leur transit, et est au courant de tous leurs mouvements", a déclaré le porte-parole du Commandement Est de l'armée chinoise, Shi Yie. "Les troupes du théâtre (oriental) restent en état d'alerte élevé et se tiennent prêtes (...) à déjouer toute provocation", a-t-il ajouté.

Le ministère de la Défense de Taïwan a indiqué dans un bref communiqué pour sa part que deux croiseurs américains avaient traversé du nord au sud le détroit de Taïwan, sans les nommer. "Lors de leur trajet vers le sud à travers le détroit de Taïwan, l'armée surveille les mouvements dans notre mer et notre espace aérien (...) et la situation est normale", a précisé la même source.

La Septième Flotte est basée au Japon et constitue un élément essentiel de la présence navale de Washington dans le Pacifique.

Le 12 août, Washington avait annoncé son intention de renforcer ses relations commerciales avec Taïwan et d'effectuer de nouveaux passages aériens et maritimes dans le détroit, en réponse aux actions "provocatrices" de la Chine.

Lors des plus importantes manœuvres militaires de son histoire autour de Taïwan, l'armée chinois avait pendant cinq jours déployé navires de guerre, missiles et avions de chasse, simulant un blocus de l'île. Le 16 août, le vice-amiral de la Septième flotte, Karl Thomas, avait qualifié d'"irresponsable" le tir de missiles balistiques au-dessus de l'île par Pékin lors de ses manœuvres et affirmé que ces tirs avaient frôlé les voies de navigation internationales.
Source : actu orange

Citation :

le vice-amiral de la Septième flotte, Karl Thomas, avait qualifié d'"irresponsable" le tir de missiles balistiques au-dessus de l'île par Pékin lors de ses manœuvres et affirmé que ces tirs avaient frôlé les voies de navigation internationales

Il rouspète, mais les amerloques se sont bien gardés d'intervenir pour contrarier les manoeuvres Chinoises lors de ces opérations autour de Taiwan...

Je crois qu il n y aura aucun conflit tant que celui d Ukraine/Russie soit termine.
Les chinois ne sont pas pret,leur marine n est pas assez developpee et ils ont besoin de Taiwan pour les semi-conducteurs
pour faire des armes plus affutees.
Idem pour les USA qui manquent de munitions pour faire 2 guerres a la fois.

Les provocations contre la Chine ne cessent pas :

« Les États-Unis ont déployé deux de leurs navires de guerre dans le détroit de Taïwan dans le cadre d’une première mission de ce type depuis la visite controversée
de la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi à Taipei, a indiqué la marine américaine samedi.
L’USS Chancellorsville et l’USS Antietam, qui sont tous deux des croiseurs à missiles guidés de classe Ticonderoga, naviguent dans les eaux internationales de la région,
selon un communiqué de la 7e flotte américaine.





Selon la 7e flotte américaine, le transit des navires de guerre est « routinier » et « démontre l’engagement des États-Unis en faveur d’un Indo-Pacifique libre et ouvert
«. La déclaration souligne également que la mission est menée « conformément au droit international« .

L’armée chinoise a été mise en état d’alerte en raison du passage des navires et est prête à « mettre fin à toute provocation en temps utile« , a déclaré Shi Yi,
porte-parole du commandement du théâtre oriental de l’Armée populaire de libération chinoise (APL).
Les opérations dites de « liberté de navigation » de la marine américaine ont tendance à susciter la colère de Pékin.
« Les provocations fréquentes et l’esbroufe des États-Unis démontrent pleinement que les États-Unis sont le destructeur de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan
et le créateur de risques pour la sécurité dans le détroit de Taïwan«  a déclaré Shi en juillet, en référence à une mission similaire des forces américaines. »

« Le Congrès américain cherche à accélérer les livraisons d’armes à Taïwan afin de combler un retard de 14 milliards de dollars dans les ventes d’armes à l’île autonome,
selon le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Gregory Meeks.
Dans une interview accordée à Defense News et publiée mardi, le Démocrate new-yorkais a déclaré que les législateurs américains « travaillent actuellement
sur des projets de loi visant à accélérer et à réduire la paperasserie afin d’acheminer plus rapidement les articles de défense nécessaires« ,
citant les livraisons d’armes non exécutées à Taïwan, ainsi qu’à des pays tels que le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. »


Source
rt.com

Provoc, provoc, provoc !...

Je ne sais pas à quoi pense les américains, ils n'ont plus John Wayne pour les défendre !!!! Dommage, il arriverait sur son cheval blanc avec une Winchester dans chaque main.

Après la Russie, la Chine maintenant dans le viseur étasunien :
« Le gouvernement américain envisage d’imposer des sanctions supplémentaires à la Chine pour empêcher une invasion de Taïwan, a rapporté Reuters.
L’agence de presse a noté que Taipei exerce des pressions à la fois aux États-Unis et en Europe dans un contexte de tensions croissantes entre Pékin et l’île.

Selon des sources anonymes citées par Reuters, la Maison Blanche « envisage des options pour un ensemble de sanctions » à l’encontre de la Chine en raison des craintes
des responsables taïwanais et occidentaux que Pékin ne se prépare à lancer une « invasion » pour réunifier l’île par la force.
Bien que les sources aient fourni peu de détails sur les mesures envisagées, elles ont déclaré que Taïwan fait pression sur les responsables américains et européens
pour qu’ils imposent des sanctions, bien que les deux efforts de lobbying soient apparemment « à un stade précoce« . »

« Un projet de loi visant à engager 4,5 milliards de dollars d’armes américaines pour la défense de Taïwan et à promouvoir l’adhésion de Taipei
aux organisations internationales, entre autres, a été adopté mercredi par 17 voix contre 5 par la commission des affaires étrangères du Sénat.
Le Taïwan Policy Act intervient après des semaines d’escalade des tensions entre Washington et Pékin, qui ont débuté avec la visite à Taïwan
de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.

Le projet de loi vise à « renforcer la politique américaine à l’égard de Taïwan afin de maintenir une dissuasion stable entre les deux rives du détroit« ,
a déclaré le sénateur Bob Menendez, le démocrate du New Jersey qui préside la commission, en accusant la Chine d’une « campagne visant à saper le statu quo« .
« La refonte la plus complète de la politique américano-taïwanaise depuis plus de quatre décennies », comme l’a décrite Politico, autoriserait une « assistance militaire directe »
de 4,5 milliards de dollars à Taipei et « soutiendrait la souveraineté de Taïwan » en encourageant son adhésion aux organisations internationales.
M. Menendez et son coparrain, Lindsey Graham (Caroline du Sud), ont insisté sur le fait que cela n’allait pas à l’encontre de la politique américaine officielle d’une seule Chine.

Menendez a rejeté les arguments selon lesquels le projet de loi attiserait les tensions avec Pékin, affirmant qu’il s’agit au contraire « d’abaisser prudemment et stratégiquement
les menaces existentielles qui pèsent sur Taïwan en augmentant le coût de la prise de l’île par la force de manière à ce qu’elle devienne un risque trop élevé et irréalisable. »



Voici la réponse de la Chine :

« Pékin impose des sanctions personnelles aux PDG de deux géants américains de la fabrication d’armes pour leur implication dans des ventes d’armes à Taïwan.
La nouvelle a été confirmée lundi par le ministère chinois des affaires étrangères.
Elle intervient deux semaines après l’annonce par Washington d’un programme d’armement de 1,1 milliard de dollars en faveur de l’île, le plus important accord
entre les États-Unis et Taïwan sous l’administration de Joe Biden.

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, a expliqué que les ventes d’armes américaines à l’île, que la Chine considère comme son territoire,
« violent sérieusement » la politique dite « d’une seule Chine » et les accords existants entre les États-Unis et la Chine.

« Pour défendre la souveraineté et les intérêts de sécurité de la Chine, le gouvernement chinois a décidé de sanctionner Gregory J. Hayes, président-directeur général
de Raytheon Technologies Corporation, et Theodore Colbert III, président-directeur général de Boeing Defense, Space & Security, qui ont été impliqués
dans la dernière vente d’armes« , a-t-elle déclaré sans préciser le type de sanctions qui seraient imposées.



source
rt.com

Ils sont comiques les amerlocs, ils se fâchent avec la Chine tout le monde maquera de tout ! Combien de choses sont fabriquées en Chine ? Même eux seront dans une merde pas possible.
Qu'ils essaient de mordre le président chinois, on va se marrer et beaucoup.

Il s avere clairement qu il faut distinguer les americains comme population et l Etat profond US qui n en a rien a faire de son propre peuple.
Les dirigeant US auront toujours quelque chose a manger et leur vie sera facile quoi qu il advienne .

La population U.S. est semble t-il très peu au fait des affaires étrangères...

Les amerloques ont leur télé qui leur crache ce qu'elle veut, ensuite ils ont les films où les américains gagnent partout. Dans tous les genres de films ils sont les plus forts alors ils sont persuadés que leur armée sortira vainqueur de suite ! Savent-ils où se trouve la Chine déjà ! Le supermarché d'à côté qui vend du Coca oui mais le reste !!!!